selon Kelemvor

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Peu de séries peuvent se vanter de nous tenir en haleine jusqu'au dernier épisode et de proposer un finale anthologique qui mettra tout le monde d'accord. Breaking Bad l'a fait. Et malgré quelques temps morts par-ci par-là, la série de Vince Gilligan est un délice à regarder et nous plonge émotionnellement dans les aventures hors du commun de Walt. Une des séries les plus régulières et les plus importantes de ce début de XXIe siècle, sans aucun doute.

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Qui contestera le titre de "meilleure sitcom de tous les temps" à Friends ? J'ai beau y réfléchir depuis plus de 20 ans et très honnêtement, personne ne lui arrive à sa cheville. A jamais LA référence.

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Game of Thrones souffre d'un défaut qui m'est personnel : j'ai lu les romans et je connais l'histoire depuis suffisamment longtemps pour avoir déjà vécu le phénomène "GoT". Du coup, redécouvrir l'histoire sur petit écran m'impressionne moins que si je ne la découvrais pour la première fois car je connais d'avance qui vivra et qui mourra (et non, je n'ai pas bondi sur mon siège devant le S3E09 !). Il n'empêche que je trouve l'adaptation télévisée de très haute qualité, d'autant que les acteurs sont tous particulièrement bons. Game of Thrones est à l'heure actuelle l'une des séries que j'ai suivie avec le plus d'assiduité. Et ce malgré un petit bémol sur la question du rythme, pas toujours bien gérée par les showrunners, et une S08 terriblement décevante car expédiée à la va-vite.

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Une série qui, au-delà des critères de suspense propres à ce qui fait qu'une série nous tienne en haleine des épisodes durant (Ross finira-t-il avec Rachel ? Debra finira-t-elle par découvrir la double existence de Dexter ? Le Trône de fer reviendra-t-il à un Starck ?), m'a énormément fasciné d'un point de vue esthétique. Les quelques réalisateurs ayant officié sur Dexter ont tous beaucoup travaillé sur la couleur rouge et sur son utilisation, et j'ai toujours trouvé captivant les idées de mise en scène des uns et des autres pour lier cette couleur à Dexter. De fait, au-delà de son contenu (excellent quatre saisons durant, puis déclinant les quatre saisons suivantes), je salue tout autant le contenant de cette série.

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Qu'on aime ou pas, une chose est sûre : il y a eu un avant et un après 24 heures chrono. La série créée par Joel Surnow et Robert Cochran est pétrie d'ambitions : véritable tour de force scénaristique, des qualités formelles intrinsèques à la tension extrême habitant chaque saison, un personnage dantesque questionnant à merveille les notions de bien, de mal, de patriotisme, et d'héroïsme, 24 heures chrono fit entrer la télévision dans l'ère des blockbusters sériels en la sortant de son carcan édulcoré.
On regrettera une certaine redondance au fil des saisons, mais force est de constater que les aventures de Jack Bauer ne manquent ni de surprises, ni de retournements majeurs. Une série à conseiller pour son aura spectaculaire, ses personnages secondaires aussi abondants que travaillés, sa relation étroite avec la politique américaine de l'époque, et la qualité évidente des interprètes lui ayant permis de trôner au sommet des plus grandes séries des années 2000.

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Gros coup de cœur pour cette série qui prend le partie de respecter l’œuvre originelle au plus près là où il est coutume, bien trop souvent pour le pire que pour le meilleur, de la trahir pour l'adapter. Et même lorsqu'elle prend un chemin différent du jeu, c'est pour vous pondre des moments d'anthologie, à commencer par le S01E03, magnifique de justesse et de sensibilité.

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En définitive, si la série a tendance durant ses trois premières saisons à tourner quelque peu en rond, sa violence décomplexée assumée teintée d'une grande part d'humour noir font de The Boys l'une des meilleures séries qu'il m'ait été donné de voir ces dix dernières années. Avec ses personnages haut en couleur, Amazon Prime tient son fer de lance d'ici à ce qu'ils nous dévoilent ce qu'ils feront de l'oeuvre de Tolkien.

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L'une des séries télévisées incontournables du temps où j'étais môme. Rien que le concept en jette. Et quel plaisir de retrouver Sam dans la peau de quelqu'un de différent à une époque différente : la force de cette idée est qu'elle évite la redondance tout en permettant de s'assurer qu'elle ne s'enferme dans aucun carcan. Et bravo aux mecs en charge des décors, car à chaque fois, on s'y croit.

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Inversement à Game of Thrones, je n'ai pas lu les bandes dessinées, ce qui me fait découvrir l'histoire de The Walking Dead à travers le petit écran. Et il faut bien admettre que je prends un pied d'enfer à la suivre ! Etant un fan de la première heure du Zombie de Romero, je ne pouvais de toute façon être qu'en territoire conquis, et la série de Frank Darabont m'y fait furieusement penser. A voir de toute urgence si vous ne la connaissez pas encore. Soyez néanmoins prévenus que la série décline progressivement à partir de la S05, les zones de vide étant de plus en plus conséquentes, jusqu'à devenir inintéressante à partir de la S09.

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Une série peu aimée si j'en juge par le 6,5 sur ce site, mais pour moi elle est au panel audiovisuel américain ce que Deadpool est à Marvel : un véritable concentré d'irrévérence. Sa liberté de ton, le miroir qu'il tend aux spectateurs, tout dans Californication résonne avec "modernité". D'autant que cette série est bien aidée par la prestation d'acteurs fixes et temporaires au diapason.

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Six Pieds sous Terre est une série qui marque considérablement les mémoires. Tout comme Oz, je loue son âpreté et la richesse de ses personnages dont les relations sont complexes mais divinement bien écrites. La meilleure série de ce début de siècle aux côtés de 24H chrono.

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Son âpreté, son réalisme forcené, la richesse des sujets traités, tout en Oz rime avec qualité. Une série d'une rare intensité qui ne laissa personne indifférent. Si vous ne l'avez jamais regardé, croyez-moi sur parole, et foncez tête baissée.