Top 10 Films selon Saudade

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LE film qui inspira la saga Silent Hill ! Dérangeant, engagé et incroyablement poignant, le film de Adrian Lyne nous raconte l'histoire de Jacob Singer, vétéran du Viêt Nam de retour dans son quartier poisseux de New York et comment il perd petit à petit la raison devant les cauchemars qui l'assaillent au quotidien.

Le montage appui totalement le propos du film, en alternant flashbacks et présent, mais au fur et à mesure du film nous entraine dans la folie croissante de Jacob. Le film est également pourvut d'un des twists les plus remarquables du cinéma. Doté enfin, d'une bande son magistrale (Maurice Jarre à son apogée) mettant en exergue les moments de joie simple comme les instants effrayants il demeure mon film préféré.

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En 1964 sortent 2 films sur la guerre froide (alors à son paroxysme) : Docteur Folamour de Stanley Kubrick et Point limite de Sydney Lumet. 2 réalisateurs légendaires et 2 façons diamétralement opposés de dénoncer une même angoisse. Quand Kubrick nous propose une satire humoristique de l'armée, Lumet réalise un film d'anticipation (en 64 je le rappelle) froid et plausible nous mettant en garde contre le conflit opposant les deux super-puissances mais surtout contre notre confiance aveugle envers la technologie qui va conduire à un drame sans précédent.

Doté d'un Henry Fonda incroyable en président des USA et d'une mise en scène à se pâmer malgré le manque de moyens évident, Point limite est un film dramatique comme j'en ai vu peu et qui marque pour toujours et à jamais.

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Au sein du cinéma français, Verneuil est un cinéaste qui compte. Déjà en 1961 il nous avait interpellé avec Le Président où Gabin campait un Président du Conseil dénonçant l'oligarchie et les privilèges exorbitants des représentants des institutions (qu'on se rassure rien n'a changé depuis). Avec I... comme Icare il revient sur l'assassinat de Kennedy au cours d'un triller haletant où Yves Montant (au meilleur) refusera de signer le rapport d'enquête indiquant que c'est un déséquilibré qui est le seul instigateur de la mort du Président.

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A première vue Donnie Darko ressemble à un teen movie comme n'importe quel autre. En effet, on y suite le quotidien de ce lycéen (Donnie Darko donc) sujet aux visions (d'un lapin géant cauchemardesque nommé Franck) malgré le traitement médicamenteux qu'il suit. Pourtant son quotidien bascule (oui, étrangement) le jour où un réacteur d'avion tombe sur sa maison. De là va s'enchainer l'histoire halluciné et hallucinante nimbé de mystère et de coïncidences de la petite ville où il réside. Donnie Darko est un film génial à la bande son millimétrée, à la réalisation sublime et qui s'avère un des drames les plus poignants qu'il m'ait été de voir ! Qui plus est, il est doté (à mon humble avis) d'un des meilleurs twists de l'histoire du cinéma.

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Le meilleur western du monde... même si vous n'aimez pas les westerns.

Le film de Leone est un régal pour les pupilles. Beau, bien mené avec une bande son devenue légendaire, il parvient à prendre son temps pour nous livrer une histoire de vengeance sobre, mais implacable. Ajoutez à cela une Claudia Cardinale sublime et un Henry Fonda qui casse son image de gentil du cinéma pour camper l'une des plus grosses ordures du 7ème art et vous obtenez un film culte qui continuera à traverser les époques en se riant des super-productions actuelles.

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Difficile exercice que de choisir le meilleur film Ghibli ! Ils sont tous, au minimum bons et la plupart côtoient l'excellence.

Quand j'entreprends de les commencer, c'est dans l'ordre que je m'y attelle. Le château dans le ciel est donc le troisième que je vois et, après la claque Kaze no tani no Naussica, je ne pensais pas tomber sur encore mieux... quelle erreur ! Le château dans le ciel est magnifique tout du long, avec des paysages incroyables et fourmillants de détails, sans cesse en mouvement il prend tout de même le temps de se poser lors de moments contemplatifs (la caverne par exemple) à se décrocher la mâchoire. Joe Hisaishi à la bande son livre le meilleur de lui-même avec des thèmes qui marquent durablement et qui accompagnent un scénario bien mené et des personnages tous attachants.
Le château dans le ciel est un chef-d’œuvre parmi beaucoup d'autre du même calibre mais c'est celui qui restera le plus dans ma mémoire.

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Attention la violence, la vraie, celle qui traumatise durablement.

Oh Dae-su, trentenaire sans histoire, est enlevé un soir dans la rue. Jetée dans une prison privée, il va y passer 15 ans, sans savoir pourquoi il se trouve là, ni qui l'y a envoyé. Libéré, il n'aura de cesse que de rechercher celui qui est derrière tout ça.

Implacable histoire de vengeance, Old Boy est un film grandiose mais glaçant où les protagonistes sont manipulés et où la vengeance n'est pas nécessairement du côté que l'on pense. Magnifiquement filmé avec des scènes devenues cultes (la scène de baston au marteau par exemple), le film dégage une violence crue, dérangeante qui pourra vous incommoder si vous n'avez pas les tripes bien accrochées. Mais quel film tout de même !

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Ha Nolan mon amour ! Le cinéaste anglais c'est fait une marque de fabrique des super-productions pourvues de twist et de retournements de situations en tout genre. Et même si au fil de sa filmographie, les ficelles utilisées sont plus ou moins grosses, ont ne peut pas lui reprocher d'avoir essayé de nous divertir intelligemment.

Le Prestige est l'une de ses plus belles réussites. Il nous raconte comment, dans l'Angleterre des années 1890, 2 prestidigitateurs se vouent, d'abord une rivalité, puis une haine sans borne. Servit par une brochette d'acteurs de premier ordre (Hugh Jackman bluffant en magicien tourmenté), une réalisation et un montage de premier ordre, la musique est la cerise sur ce gâteau déjà très riche. Enfin, le twist final clôture à la perfection cette histoire de vengeance se déroulant dans cet univers fin XIXème que j'affectionne tout particulièrement !

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La première fois que j'ai vu l'armée des 12 singes j'ai pris une claque monumentale. Je ne savais pas pourquoi à l'époque, je devais être trop jeune et inexpérimenté pour cela mais je savais que je venais de prendre une baffe. Cette baffe qui se confirme à chaque visionnage.

L'armée des 12 singes : où comment l'humanité essaye de se remettre de la claque dans la gueule qu'elle s'est prise - dans un futur dystopique - quand 5 milliards d'humains sont morts des suites d'un mystérieux virus. Les survivants terrés sous terre décident, judicieusement, d'envoyer un prisonnier accomplir un petit voyage dans le passé afin de déterminer comment le virus à commencé à essaimer.

Thriller haletant et bien mené à la temporalité (et aux personnages) torturée, l'armée des 12 singes est un film coup de poing lorgnant aux frontières de la folie avec un final grandiose. Si vous ne le connaissez pas encore, arrêtez tous ce que vous faites et regardez le d'urgence !

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Comment décrire le meilleur dessin animé occidental qui ait jamais existé ?

Peut-être en disant qu'il s'adresse aussi bien aux adultes qu'aux enfants. Qu'il ne prend pas ces derniers pour les bambins stupides et hermétiques que l'on croit trop souvent qu'ils sont. Le secret de NIMH (en VO) est l'adaptation d'une partie du roman éponyme nous racontant comment Mme Brisby (jeune souris récemment veuve chargé de s'occuper seule de ses 3 enfants) va partir en quête d'un médicament permettant de soigner la pneumonie contractée par son petit dernier. Seulement, le chemin pour y parvenir sera bien plus long et semé d'embuches que ce que l'on aurait pu croire au premier abord.

Véritable quête initiatique mettant en scène successivement : une mère, une femme forte puis émancipée, Brisby est un film visuellement somptueux, aux effets de lumière incroyables et aux décors travaillés. Les rares personnages un tantinet caricaturaux ne sont présents que pour dédramatiser un peu une tension omniprésente tout au long du film, émaillé tout de même de moment de poésie et de douceur. Un film sublime à la bande son puissante et envoutante que je regarderai encore de nombreuses fois !