Top 10 BD selon LarsenLagann

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Une série qui brille par son scénario sans faille, hissant l'art de la confection d'histoires au delà du rang d'art. Cette série comporte un lot démentiel de personnages charismatiques et attachants. Mention spéciale à Hohenheim et Solf J. Kimblee. Là où les shonen populaires tirent en longueur, Fullmetal a su correctement exploiter son univers et son intrigue pour nous offrir une histoire sans faute et tirer sa révérence avec panache. Vos "best sellers" de ninjas, guildes ou shinigamis en feront-ils autant ?

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L'œuvre d'une vie, celle d'Eiichiro Oda. Sous ses airs d'histoires simples et sans prises de tête, One Piece cache des intrigues qui se dévoilent lentement et un univers à la fois déjanté, original et pourtant cohérent. D'autant plus qu'il est tellement agréable de voir qu'au delà de l'action principale, l'univers autours des héros évolue lui aussi constamment. Un monde sans cesse en marche, qui avance inéluctablement vers une destinée encore inconnue, vu que l'oeuvre est encore inachevée. Ce qui est sûr, c'est que l'auteur connait son histoire et sait là où il veut nous emmener (contrairement à d'autres). One Piece, c'est avant tout un univers, des personnages inoubliables, des situations inventives et un humour tellement efficace qu'on en devient accro. Un véritable coup de cœur mondial qui sera, une fois achevé, la légende du manga.

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Un mythe. Et on fait encore des jeux là dessus à l'heure actuelle ! Si t'aimes pas, t'es mort. (Classique de mon enfance, possible risque d'hypersubjectivité).

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Ken Akamatsu, maitre de l'érotisme en manga, nous bluffe ici avec une histoire qui va au delà des gags de petites culottes dont il nous a gavé avec Love Hina. Negima met en scène une histoire qui, à défaut de ne pas être terriblement prenante, est carrément attachante. On est charmé par le petit héros et on veut le voir évoluer et parvenir à son but. Mais ce qui me fait sortir cette série hors du panier, c'est les 1000 clichés du manga compilés dedans. Ou plutôt non, c'est l'art qu'a l'auteur de nous donner envie de voir ces 1000 clichés mis en scène. Clairement, le fan service et les trucs réchauffés, dans Negima, on ne les fuit pas. On en redemande tant l'auteur, au delà de simplement les assumer, les exploite et leur redonne un petit coup de fraicheur. D'excellents souvenirs de lecture et une foule de personnages sympathiques à se remémorer. EDIT : la fin est vraiment à l'image du reste : bourrée de fan service, et on en redemande. Mais ce qui transparait surtout, c'est le soin que l'auteur a apporté à son oeuvre, respectant son univers et ses personnages jusqu'au bout. Ça a été dur de dire au revoir à tout le monde (vu que j'ai suivis le train de Negima depuis le tome 4 lorsqu'il est paru en France) mais je suis content de la fin. Belle et pleine d'émotions. Chapeau bas, monsieur Akamatsu (et merci pour avoir dénudé toute la classe d'un coup ; il aurait manqué quelque chose sans ça).

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Avant d'être une histoire particulièrement hors du commun, Soul Eater brille par ses personnages originaux et inventifs, tellement différents les uns des autres et pourtant tellement attachants. L'auteur a aussi un style de dessin si caractéristique et hors du commun que j'ai acheté l'artbook les yeux fermés. Et je n'ai pas été déçu. Atsushi Okubo maitrise l'art de la mise en page et de la composition de case là où d'autres auraient encore besoin de prendre des cours. A suivre de près, Okubo est une étoile montante du manga. Certains auteurs ont tendance à ne pas vouloir finir leurs histoires ou à les finir trop tard. Malheureusement, Soul Eater semble se finir trop tôt. Il est bien honorable de vouloir mettre un terme à une histoire, surtout après 9 ans de travail dessus. Néanmoins, le manque d'inspiration de l'auteur sur la fin semble un peu trop évident. On a un peu l'impression que la fin arrive parce que l'auteur en a décidé ainsi, sans aucune autre justification que la lassitude. On supprime les adversaires les uns après les autres histoire d'arriver enfin au combat final contre le dernier ennemi encore debout. Soul Eater reste un bon manga, mais qui restera, malgré sa fin, une sorte d’œuvre inachevée.

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Difficile de réellement classer Blue Exorcist tant qu'il n'est pas terminé (et je suis prêt à parier qu'on ne verra la fin que dans environs 5 ans, en 2019). Au bout du volume 8, qu'en ai-je pensé ? J'ai un attachement particulier à cette œuvre, notamment au niveau des dilemmes psychologiques des personnages. Ils ont l'air profondément humain et c'est ce qui donne toute sa saveur à ce shonen qui, je ne cesse de me le dire, a un petit "côté Fullmetal". En cela j'entends que l'auteur tente non pas de copier FMA, mais bien de créer SON Fullmetal bien à elle (comprenne qui pourra). En gros, si je dois parier sur un truc prometteur, ce sera sur Blue Exorcist.