Top 10 albums de Jazz extrême (Jazzcore/Métal Jazz/Jazz Punk et autres WTFJazz[s])

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Que vous connaissez certainement par l'intermédiaire du film Funny games de Haneke.
Je ne placerais pas forcement cet album en tête au niveau de mes goûts, mais pour ce qu'il représente (avec l'album de John Zorn du même nom, de ses travaux avec Mike Patton), il mérite cette place.
John Zorn est, en général, l'avant-gardiste à retenir pour les ouvertures modernes données au Jazz.

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Jazzcore

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Jazz expérimental (saxo baryton saturé)

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Jazz Punk

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Jazz Métal joyeux

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Jazz Métal avec des basses à la Eric Serra (Vous savez, ce son tout rondouillard et coquin que l'on trouve dans Le Grand Bleu et tous les pornos des années 80)

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Jazzcore

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Jazz/Rock Prog aux accents légèrements punk et ska (tout ça)

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Brutal Jazz/métal indus

Annotation :

Brutal Jazz-Punk

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Car je n'arrive jamais à 10.
Jazz-prog fusion détendu (pour finir dans le calme)

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Pas vraiment extrême, je place Guillaume Perret ici car il s'agit d'une bonne passerelle entre le fusion doucement agressif et les styles plus torturés.
https://www.youtube.com/watch?v=3qWjdwTRPZo&
2:30 \m/

Jazz fusion avec tonalités métalliques.

Annotation :

La version longue de l'EP ci-dessus. Notez que je préfère la version de Shoebox tirée de Doors, que je trouve plus directe, moins alambiquée par les effets et mieux balancée (la batterie en prend vraiment pour son grade dans Open me, noyée par les nombreuses pistes d'effets). L'album reste cependant formidable.

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J'ajoute juste en fin de liste les deux albums majeurs qui ont conduit à la libération progressive du jazz.
Coleman c'est en 59 ; imaginez une telle musique en 59 et vous aurez une idée de l'avant-gardisme du bonhomme. Album déterminant, juste avant l'époque Free Jazz sublime de Coltrane, mêmes années que les disques majeurs de Davis en jazz modal (Kind of blue, l'album de jazz considéré comme le plus important)

The Shape of Jazz to Come reste de loin le plus important pour la fondation du mouvement Free. 3 ans après, Cecil Taylor fera aussi quelques albums avant-gardistes très perchés pour l'époque.

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Connu pour le fameux passage (hallucinant) de cris du triptyque "Prayer, Protest, Peace".

Condensez les contestations sociales de la communauté noire des années 1950 (pour rappel, Rosa Parks : 55) en un album et vous aurez Freedom suite, un album qui porte parfaitement son nom tant musicalement qu'au niveau des revendications. Mélange de hard bop, de latin jazz, de free, le tout est porté par un désir de liberté qui transpire de la musique comme une énergie vitale incontrôlable.