Vous ne trouvez pas les toutes dernières sorties ? C'est normal : on rencontre un petit problème avec la base de données Musique. Désolé du désagrément et merci pour votre patience. On revient vers vous dès que la cause du problème est réglée.
J'avais moins de 15 ans, je pensais connaître les Beatles parce que, en 1971, j'avais déjà écouté tous les tubes. J'ai placé le vinyle (les CDs n'existaient bien sûr pas) de "Revolver" sur mon tourne disque stéréo et... le monde a EXPLOSE. Une fenêtre s'est ouverte qui ne s'est jamais refermée.
J'ai découvert le Velvet en 1973 via une compilation en deux vinyles qui n'existe plus, je pense. Les titres de "WLWH" étaient ceux qui déchiraient le plus le confort de notre quotidien, donc le passage à l'album m'a paru une évidence totale. Pour moi, ce disque est l'un plus ENORMES jamais créés... même s'il n'est clairement pas fait pour toutes les oreilles. Mais beaucoup de ceux qui ne l'aiment pas en ont en fait PEUR !
Ce ne pouvait être qu'en Angleterre que la mélodie allait émerger à nouveau derrière la fureur. L'intuition géniale derrière ce disque réellement impérial, c'est de ne pas abandonner la fureur pour autant. Et même de la décupler par des paroles écrites au vitriol.
En 1979, la vague punk anglaise qui avait été notre jeunesse était déjà en train de refluer. Les combattants du Clash virent le mur qui arrivait à toute allure et décidèrent de le franchir "par le haut", appliquant l'esprit punk à toute une palette musicale. Transformant radicalement le passé en un futur excitant. Cet album fut la marque d'une renaissance complète du rock, et fut longtemps considéré comme le plus important de l'histoire de notre musique.
Je n'ai découvert Joy D que quelques semaines après la mort de Ian Curtis, et ce rendez-vous manqué a été une petite honte pour moi à l'époque. Reste que - un peu comme pour le "Black Star" de Bowie -, la mort de son créateur a jeté une lumière différente, plus crue, sur cet album.
IL faut bien que je mette dans ce Top 10 avec un album quasi inconnu, mais qui n'a rien à rougir en comparaison des neuf autres cités ici. Même si l'on aurait pu le remplacer par un album des Specials dont FB3 sont l'émanation, il y a ici un mélange inédit de joie, d'énergie et d'angoisse existentielle qui font de "Waiting" une expérience complètement à part. Un gros coup de cœur pour moi.
Aimer une grande folle arrogante, militant végétarien au demeurant, comme le Moz n'était pas gagné. D'ailleurs, la majorité des gens l'a détesté. Pourtant, qu'est que ce disque nous a fait pleurer ! Et rêver. Du coup, les Smiths étaient devenus en 1986 notre groupe préféré !
Passée la barrière des 30 ans, devenus pères de famille, avec de nouvelles angoisses, Cohen nous est d'un coup redevenu essentiel, pour tout un tas de nouvelles - et bonnes - raisons : il nous aidera à devenir des hommes meilleurs sans pour autant nous donner aucune leçon. Ce qui est amusant, c'est que ce fut au même moment qu'une grande majorité de jeunes groupes (même les Pixies et Sonci Youth, oui !) déclarèrent que Cohen était leur modèle. Et les étoiles s'alignèrent pour le barde canadien...
A la fin des années 80, l'apparition des Pixies fut une véritable extase. La manière folle dont Black Francis hurlait, sur scène en particulier, nous faisait retrouver une certaine bestialité (intelligente, quand même) du Rock que nous avions perdue depuis le début des années 70.
Il y a eu peu, très peu, de GRANDS albums fédérateurs de la Planète Rock depuis le début du XXIème siècle, preuve que notre musique s'est bien essoufflée en s'atomisant. "Funeral" est peut-être même la SEULE œuvre d'une force comparable à celle des grands albums fondateurs des années 60 et 70. Pour cette révolution inattendue, Arcade Fire deviendrait pour les dix ans qui suivirent le groupe de référence.