Top 10 Albums selon KSP-Sk

Annotation :

La musique traditionnelle américaine revisité par des anglais et enregistré en France. Le premier mot qui me vient en pensant à cet album ( à part le mot ''génial'') est ''dense''. Il faut plusieurs écoutes pour l'apprécier et c'est justement cette densité qui explique le fait qu'on puisse le passer en boucle sans jamais en avoir marre. Comme un livre qui aurait plusieurs niveaux de lecture. Un chef d'oeuvre...
PS: Sans oublier la légende qui entoure les sessions d'enregistrement dans les caves d'un château français sur la Côte d'Azur.

Annotation :

1966, la première année qui va vraiment entamer le changement dans le monde occidental. Les balbutiements du psychédélisme se font timidement entendre sur la West Coast et les Beatles, toujours en pionniers, posent l'une des premières édifices de ce qu'on appellera bientôt la pop psychédélique. Les quatre chouchous des ménagères ( entre autres ) en ont marre des chansonnettes et comptent bien réveiller l'esprit de la peuplasse anesthésié par la morale et les conventions. Il n'y a qu'à écouter Tomorrow Never Knows pour se rendre compte
que dans un an, plus rien ne sera plus jamais pareil...
Magnifique pochette.

Annotation :

Cet album est le Los Angeles By Night comprimé sous forme de sons, contenu dans un objet plat et circulaire. Jamais peut être l'esprit d'une ville n'aura été aussi bien retranscrit que dans la chanson-titre.
Sans oublier bien sûr le mysticisme si cher à Morrison.
Mais L.A. Woman est plus qu'une ode à la cité des anges, cet album a comme un côté tragique semblant annoncer la fin des sixties, idéalistes et insouciants et le début des seventies beaucoup plus sombres et désespérés. Cette transition sera d'ailleurs marqué par des évènements marquants comme pour bien insister sur les fait que les années 60 sont bel et bien révolues. Je parle bien sûr du concert à Altamont, de la séparation des Beatles, de la mort de Jimi Hendrix, Janis Joplin, Jim Morison. Et la photo du groupe sur la pochette qui semble avoir été pris par le destin en personne... C'est la fin on vous dit...
Bref, L.A. Woman ou la face sombre de The Doors (album)