The honey badger doesn't give a shit

Annotation :

Tout comme dans Far Cry 2, le héros du jeu, Jason Brody, est un monstre. Un vrai de vrai. Pour la plupart des gens, recevoir une grenade en pleine tronche ou se faire cribler de balles est assez néfaste. Mais comme le rattel, Jason Brody doesn't give a shit. Quand il se sent affaibli, il réajuste son pansement, se retord un doigt ou le poignet ou arrache un éclat dans son bras avec ses dents, et il est de nouveau en pleine forme. Creepy.

Annotation :

J'ai pris ce jeu comme j'aurais pu prendre n'importe quel autre FPS de guerre sorti après 2005. En effet, une formule révolutionnaire a été mise au point qui rend les soldats pratiquements immortels. À l'article de la mort, ils n'ont plus qu'à trouver un coin tranquille, respirer un bon coup et repartir au combat. C'est étonnant que les méchants n'aient toujours pas compris cette méthode.

Annotation :

Le prince de Perse est un cas un peu particulier. Certes, il se bat like a boss et il marche sur les murs, mais sa santé est limitée. Toutefois, l'ami a compris que l'eau purifiait toutes les blessures. Il lui suffit donc de s'envoyer une lampée pour être frais comme un gardon. Repensez-y la prochaine fois que vous boirez un coca.

Annotation :

L'un des pires. On acquiert très vite une grosse barre de santé, et celle-ci diminue à la vitesse d'un escargot. Mieux, il suffit de quelques secondes de tranquillité pour la voir remonter plus vite que votre ex qui se rend compte qu'elle a oublié son gsm dans votre appartement. Attention, ça mord.

Le héros de Saints Row, je veux dire.

Annotation :

Quand on a une combinaison high-tech aussi épaisse qu'un bottin et impénétrable qu'une nonne (pardon, c'était vulgaire et déplacé), qui soigne, permet de se rendre invisible, de donner des coups de poings boostés et de se prendre pour Sonic, les rattels n'ont qu'à bien se tenir.

Crysis, ou la nouvelle génération de prédateurs en marche.

Annotation :

Osiris. Osiris est un dieu, c'est pour ça qu'il a l'équivalent du god mode. La plus grosse barre de points de vie jamais vue, des attaques rectilignes qui dégomment bâtiments et unités instantanément, Osiris fait mal. Dommage qu'il n'apparaisse que dans une mission et le mode création.

Annotation :

Le combo heavy medic protégé par un pyro et soutenu par un sniper, ça fait passer une invasion de rattels pour une plaisanterie.

Annotation :

Certains npc sont tout simplement immortels. D'autres possèdent des barres de vie de malade et se régénèrent. Enfin, le level-scaling permet aux ennemis de gagner en force en même temps que vous. Sauf que voilà, si vous vous êtes spécialisé dans la furtivité, votre ennemi a amélioré sa capacité à bourriner. En fait quoi que vous fassiez, si vous montez de niveau, l'ennemi bourrine plus fort, alors que c'est pas spécialement le cas pour vous. Cas de rattelisation forcée.

Annotation :

Le porte-étendard du genre des hack 'n slash me sert surtout à illustrer les tanks dans les hack 'n slash, RPG orientés action et MMORPG. Vous savez, le mec qui se met devant tout le monde pour en prendre plein la tronche et qui le fait avec le sourire. C'est l'équivalent vidéoludique du rattel.

Annotation :

Les enfants sont immortels. Les mini-nuke c'est pour les tapettes.

Bon, après un p'tit mod et on parle plus, mais quand même. Des gosses immortels. Les sept plaies d'Egypte c'est rien à côté.

Annotation :

Seth, c'est un putain de psychopathe avec le yin et le yang à la place des intestins. Chacun de ses coups, c'est une version améliorée des meilleurs coups des autres personnages du jeu. C'est juste un gros cheater et puis c'est tout.

Annotation :

Le tank. Vous apprendrez à avoir peur de son thème musical, surtout dans les plus hauts niveaux de difficulté. Il a des bras plus gros que vous (pas plus gros que vos bras, j'insiste: que vous), il hurle bien fort, il va relativement vite et il a une de ces barres de santé de malade. C'est toujours cool quand vous tournez un coin et que vous voyez une montagne humaine vous foncer dessus.

Annotation :

Dans la plupart des RPG, perdre un compagnon au combat c'est assez désagréable: généralement ça implique soit qu'il est mouru (moui, ça se tient), soit qu'il faut le ressusciter (ben ça veut dire qu'il est mouru nan?), soit qu'il faut le soigner. Le syndrome Bioware, qui ne touche pas que les jeux Bioware d'ailleurs, c'est le syndrome du personnage qui récupère toute sa vie quelques instants après la fin du combat alors qu'il avait succombé. Comme un rattel qu'aurait mal digéré un cobra.

Annotation :

Déjà vous avez une jolie barre de vie (ça a pas l'air parce que généralement quand vous vous faires tirer dessus c'est pas par deux rigolos, c'est plutôt une dizaine de petits comiques qui vous tombent dessus), mais en plus la Mort vous aime bien, du coup si vous crevez mais que vous parvenez à aligner 5 ennemis en quelques secondes, bah vous survivez. Les berserks c'est des vraies fillettes.

Annotation :

Les personnages de Happy Wheels aussi sont comme le rattel, they don"t give a shit. Transpercés, découpés, écrasés, ils continueront à répondre tant que leur tête et le haut de leur torse seront intacts. Mieux, s'ils perdent leurs membres, ils continueront à utiliser leur véhicule tant qu'il leur en restera au moins un. Vous avez déjà vu un manchot unijambiste à vélo? Ou un cul-de-jatte qui n'a qu'un bras? D'après Happy Wheels, c'est possible.