Terras Incognitas : mes découvertes musicales de 2022

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(01/01/2022)

Album essentiel dans la carrière de Wayne Shorter, alors qu'il venait d'entrer dans le Quartet de Miles Davis. Très bons titres, incroyable interprétation, Elvin Jones ... bref, le pied.

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(01/01/2022)

Beaucoup plus sanguin que son grand frère tout aussi populaire, Light as a Feather, Romantic Warrior fonctionne presque comme un album de rock progressif par ses influences comme par son histoire donnée par ses titres.

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(01/01/2022)

la chanteuse Youn Sun Nah semble, dans cet album dépouillé, reprendre des standards (de jazz ou non, comme Enter Sandman) et des titres originaux avec une fougue entraînante mais encore incomplète

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(01/01/2022)

Je sais que cette note est assez basse, mais le style de musique encore trop proche de celui de Mingus (logique, Dolphy jouait avec lui) et l'influence de Coleman m'a un peu sorti d'un album pourtant novateur.

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(02/01/2022)

Successeur de Same Girl, Lento semble plus m'accrocher, peut-être par la voix encore un peu plus affirmée, ou encore par une instrumentation plus fournie et qui ne noie pas pour autant la voie de son incroyable interprète.

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(05/01/2022)

Issu de sa période la plus free, Sahara est un album où le pianiste McCoy Tyner laisse exprimer des influences diverses, africaines comme asiatiques, avec un résultat survolté lorsque pleinement maîtrisé comme ici.

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(05/01/2022)

Du type lounge qu'on écouterait sur Youtube pendant qu'on étudie. Pas mauvais, mais l'intérêt pour la sonorité jazz/hip-hop créée par la batterie s'estompe par des titres n'allant pas au delà de cette idée de départ.

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(06/01/2022)

Hommage au style sémillant de Hisaishi, lui-même fondu de jazz, cet album, figé entre jazz vocal et reprises pianistiques, translate sans dénaturer les bandes son de films essentiels du studio.

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(07/01/2022)

Quoi dire de plus sur cet album qui n'a pas déjà été suranné ? Pianiste talentueux, style impossible à catégoriser tant il draine d'influences, improvisation totale et stratosphérique ... Découverte fascinante.

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(07/01/2022)

Dans le même style qu'Oncle Jazz, leur album précédent, le groupé indé et électronique canadien Men I Trust créé, de manière hélas irrégulière selon les titres, une puissante ambiance de nostalgie sans que l'on ne sache d'où elle vient.

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(07/01/2022)

L'Impératrice, groupe qui m'était encore inconnu jusque là, m'a fait avec Tako Tsubo l'effet d'un miss and hit, entre titres enjaillables (Anomalie Bleue, Hématome, l'Equilibriste, Peur des filles) et le reste un peu plus OSEF. à écouter par curiosité.

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(08/01/2022)

Plus Jazz que Japan (et plus simple que Time Out), cet album n'en demeure pas moins un recueil de titres originaux assez sublimes, parmi lesquels Tokyo Traffic, Koto Song et Fujiyama qui sortent d'un lot déjà bien qualitatif.

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(08/01/2022)

On croirait rêver en voyant le line-up. Cela promettait. Et pourtant, je n'ai pas réussi à accrocher pleinement à Miles Smiles, ne retenant essentiellement que la forte alchimie entre ses membres ou la reprise endiablée de Footprints.

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(08/01/2022)

Dernier album du groupe de Noise Rock britannique black midi, Cavalcade frappe fort, entre une violence crimsonienne déchaînée (John L et Slow sortant du lot) et un étonnant lyrisme comme dans Ascending Forth, titre préféré de l'album.

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(09/01/2022)

Cet album de Ryu Fukui, en bonne partie fait de standards blues, a des qualités d'interprétation indéniables, malgré la rareté un peu frustrante de certaines envolées bienvenues comme le pianiste nippon en fait sur Early Summer.

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(09/01/2022)

Avec Nursery Crime, Genesis se différencie déjà par le son baroque/médiéval et la complexité de composition caractéristiques de leurs deux opus suivants, sans en avoir, encore la même virtuosité.

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(09/01/2022)

Malgré mon désintérêt relatif pour la soul de l'époque, cet album semble faire exception, par la voix sans concession de Nina Simone, le français brouillon de la reprise de "Ne me Quitte Pas" ou encore la puissance du fameux "I Feel Good"

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(11/01/2022)

Parmi les très rares rappeurs U.S. que je parviens à écouter, Tyler a ce quelque chose de plus. Son dernier album, pour le moins éclectique, me confirme dans cette opinion par de bons titres aux influences musicales particulièrement diverses.

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(11/01/2022)

Malgré la répétition quelquefois redondante de certains motifs, Return to Ommadawn garde malgré tout une fraîcheur et une inspiration puissantes. plus qu'à écouter le premier Opus, maintenant :D

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(12/01/2022)

Si cet album demeure consistant malgré les influences pop, disco, rock et électro qui en émanent, et est embelli par la richesse des harmonies vocales, la voix du chanteur et certains titres un peu trop pop m'ont malgré moi sorti de l'expérience.

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(12/01/2022)

Question revival soul/funk, on est bien avancés. Bruno Mars et Paak. Anderson puisent ce qu'ils ont pu du son des 70's pour nous sortir cet album, qui semblerait kitsch sans leur talent, un excellent groove et un excellent travail de production.

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(17/01/2022)

L'influence de Daft Punk déteint sur la première production de l'Impératrice qui, dans un mélange électro-pop largement instrumental, semble déjà avoir trouvé son propre style et quelque inspiration glanée à ses grands frères casqués.

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(18/01/2022)

Dans la lancée de Sonate Pacifique, Odyssée confirme le style résolument électro-pop de l'Impératrice, cette fois-ci flanqué de la voix de Flore Benguigui et de titres encore meilleurs que l'EP précédent (La Lune, Agitations Tropicales)

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(19/01/2022)

Rien à faire. J'y arrive pas. La profondeur de vue bienvenue de certains titres ne compense pas à mes yeux des compos parfois franchement inégales ou encore le semi-chant quelquefois insupportable de Thom Yorke.

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(21/01/2022)

Peut-être étaient-ce mes trop grandes attentes, mais je suis déçu de cet opus. Trop pop, trop d'autothune, trop conventionnel, j'ai pas pu l'apprécier, à l'exception des remarquables Pink/White, Skylines To et Nights, à écouter.

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(01/02/2022)

Brillant testament d'un génie du rock, Blackstar brille par son instrumentation jazz, la qualité des titres allant de très bon à parfait, l'hypnotique rythme du titre éponyme, et en général par l'âpreté créatrice de ce chant du cygne.

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(03/02/2022)

Composition essentielle de Reich, à ce que j'en ai compris, Music for 18 Musicians étire le temps et donne l'impression, métaphoriquement, d'un léger mais long virage mélodique, en constante réinvention et hypnotique malgré sa longueur.

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(05/02/2022)

En empruntant à la pop de l'époque, tout en assumant un style d'écriture particulier, quelquefois un peu bariolé, Bowie signe avec Hunky Dory un album tout en couleurs dont les deux titres phares, "Changes" et Life on Mars" sont les meilleurs teintes.

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(10/02/2022)

Le célèbre Ziggy Stardust est passionnant à écouter, concept album à la trame floue mais dont le style, l'imitation de Bowie en extraterrestre androgyne et son chant reconnaissable donnent à l'album un style reconnaissable et puissant.

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(10/02/2022)

Même si imparfait, Young Americans, album soul de transition, prouve au moins une chose : Bowie était à ce point doué musicalement qu'il était incapable de faire de la mauvaise musique superficielle, même s'il le faisait exprès.