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Tâte mon jazz

Avatar Gargantues Liste de

18 albums

par Gargantues

Discographies annotées des artistes qui me fascinent, disques isolés au groove infectieux, plongée dans un label quelconque ; cette liste sera un beau bordel

Et excusez mes titres de liste moisis, j'ai jamais été fort dans ce domaine

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    A Night at Birdland, Volume 1 (Live) (1956)

    juillet 1956. Jazz et hard bop. 5 morceaux.

    Live de Art Blakey Quintet

    BLAKEY / BLUE NOTE 1954

    Hard bop, jazz

    L'un des premiers enregistrements live d'Art Blakey et de son quintet, les futurs Jazz Messengers. Horace Silver au piano et Lou Donaldson s'en sortent à merveille, mais si je salue particulièrement les solos démentiels de Clifford Brown à la trompette.

    Highlight : "Split Kick".
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    The Jazz Messengers (1956)

    1956. Jazz et hard bop. 7 morceaux.

    Album de Art Blakey & The Jazz Messengers

    BLAKEY / COLUMBIA 1956

    Hard bop

    Art Blakey réunit un line-up dantesque sur ce premier opus des Jazz Messengers. Outre Doug Watkins à la basse et Horace Silver au piano, on retrouve Hank Mobley au saxophone et un jeune Donald Byrd à la trompette. Cet album atteint les sommets du hard bop alors qu'il n'a été enregistré qu'en 1956. Chaque musicien est à sa place, les mélodies sont infectieuses, une ambiance latino se ressent : Art Blakey & the Jazz Messengers est impeccable.

    Highlight : les onze minutes de "Nica's Dream" et le solo de Art Blakey sur "Hank's Symphony".
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    Art Blakey and The Jazz Messengers (1958)

    Moanin'

    1958. Jazz et hard bop. 7 morceaux.

    Album de Art Blakey & The Jazz Messengers

    BLAKEY / BLUE NOTE 1958

    Hard bop
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    The Big Beat (1960)

    1960. Bop et jazz. 6 morceaux.

    Album de Art Blakey & The Jazz Messengers

    BLAKEY / BLUE NOTE 1960

    Hard bop

    Wayne Shorter apparait enfin. Trois de ses compositions sont jouées durant la session, à côté desquelles on retrouve le classique "Dat Dere" du Bobby Timmons et le standard "It's Only a Paper Moon". L'ensemble de l'album n'est pas déplaisant, mais ne casse pas des briques en comparaison de ses précédents et futurs albums.

    Highlight : le solo de batterie sur "Sakeena's Vision" et le chorus de "Dat Dere".
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    A Night in Tunisia (1960)

    1960. Jazz et hard bop. 5 morceaux.

    Album de Art Blakey & The Jazz Messengers

    BLAKEY / BLUE NOTE 1960

    Hard bop

    Bien avant que Wayne Shooter et Lee Morgan s'illustre dans leur bands respectifs, ils tenaient le saxophone et la trompette s'occupaient du songwriting dans cette configuration des Jazz Messengers. Blakey, Morgan et Shooter sur un même album, c'est pas tous les jours qu'on rencontre un tel line-up. N'oublions pas le voluptueux clavier de Bobby Timmons.

    Highlight : l'entièreté de la face A, et le piano de Timmons sur "So Tired".
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    Mosaic (1962)

    janvier 1962. Bop, jazz et hard bop. 5 morceaux.

    Album de Art Blakey & The Jazz Messengers

    BLAKEY / BLUE NOTE 1962

    Hard bop

    Goodbye Lee, welcome Freddie. Le style de Freddie Hubbard colle parfaitement avec l'outsider Wayne Shorter. Cedar Walton délivre ici aussi une performance sans précédents, ce dès le premier morceau.

    Highlight : "Mosaic" et "Crisis".
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    The Freedom Rider (1964)

    1964. Jazz et hard bop. 5 morceaux.

    Album de Art Blakey & The Jazz Messengers

    BLAKEY / BLUE NOTE 1964

    Hard bop

    Retour dans le temps. The Freedom Rider est sorti en 1964, mais fut enregistré en 1961, une époque où Lee Morgan faisait encore partie du groupe. Ses compositions et celles de Wayne Shorter sont jouées, mais une petite surprise arrive lors du deuxième morceau : 7 minutes intenses de solo de batterie, signé Art Blakey, sur le morceau titre. C'est souvent ce passage qui divise les fans des Jazz Messengers. Pour ma part j'adore, mais c'est assez long et cela coupe grossièrement l'album. J'aimais d'ailleurs fortement l'allure très bluesy de l'album, The Freedom Rider aurait pu être le pan le plus relaxe de la discographie de ces messieurs.

    Highlight : "El Toro".
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    Free for All (1964)

    1964. Jazz et hard bop. 4 morceaux.

    Album de Art Blakey & The Jazz Messengers

    BLAKEY / BLUE NOTE 1965

    Hard bop

    Fuller, Walton, Shorter, on connait la chanson. Hubbard signe ici sa dernière apparition sur un disque des Jazz Messengers. Free For All est résolument plus avant-gardiste que les précédentes sessions du groupe, Wayne Shorter développant de mieux en mieux son style de jeu si distinct. Free for All est peut être l'un des albums des JM qui m'a le moins plu, en dépit de l'énergie du sextet.

    Highlight : "The Core" composé par Freddie Hubbard.
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    Indestructible (1964)

    1964. Jazz et hard bop. 5 morceaux.

    Album de Art Blakey & The Jazz Messengers

    BLAKEY / BLUE NOTE 1966

    Hard bop

    Dernier album de Art Blakey pour Blue Note, reprenant le trio magique Blakey-Morgan-Shorter, en compagnie de Walton au piano et Fuller au trombone. Les quatre musiciens se partagent l'écriture sous la direction de Art Blakey, avec toutefois une face A entièrement écrite par le tromboniste, ce qui n'est pas pour me déplaire.

    Highlight : la fougue du pianiste Cedar Walton "Sortie" et Wayne Shorter sur "Calling Miss Khadija"
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    Page One (1963)

    1963. Jazz et hard bop. 6 morceaux.

    Album de Joe Henderson

    HENDERSON / BLUE NOTE 1963

    Hard bop

    Premier disque de Joe Henderson (et de son saxophone ténor) en tant que frontman. Avec pour line-up Kenny Dorham à la trompette, Pete La Roca à la batterie, Butch Warren à la basse et McCoy Tyner au piano, on en a pour son fric et son temps. Ne vous fiez pas au morceau d'inspiration bossa nova en ouverture, le reste de Page One est du hard bop pur jus. Joe Henderson cherche encore son style sur Page One, mais l'album annonce une pentalogie bleutée prometteuse.

    Highlight : le solo de McCoy Tyner sur "Out of the Night".

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    Our Thing (1964)

    1964. Jazz et hard bop. 5 morceaux.

    Album de Joe Henderson

    HENDERSON / BLUE NOTE 1964

    Hard bop

    Joe Henderson est reparti, cette fois en voyant ce que peut donner le piano d'Andrew Hill sur le tempo de Pete La Roca. Kenny Dorham fait toujours partie de l'aventure, comprenant quatre musiciens supposés être sur un pied d'égalité : c'est 'leur' aventure. Dorham a d'ailleurs l'honneur, sur Our Thing, de voir figurer trois de ses compositions personnelles.Du coté d'Andrew Hill, dont les antécédents avant-gardistes me faisait craindre le pire, il a réussi le pari de s'immiscer dans une formation hard bop, sans prendre trop de place mais s'illustrant dans des soli soigneusement exécutés.

    Highlights : Andrew Hill sur "Our Thing" ; et la mélodie de "Back Road".
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    In 'n Out (1964)

    1964. Jazz, musique modale et post-bop. 5 morceaux.

    Album de Joe Henderson

    HENDERSON / BLUE NOTE 1965

    Hard bop

    In 'n Out marque pour moi le moment où Joe Henderson exprime le plus le côté Coltrane de son jeu. Ce qui me pousse à penser cela est non seulement la présence de McCoy Tyner sur l'album, mais également celle de Elvin Jones à la batterie ; deux musiciens de sessions habitué à John Coltrane, qu'on retrouvera sur le célèbre A Love Supreme sorti le même mois de janvier 1965 que In 'n Out.

    Highlight : "Punjab" et "Short Story".

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    Inner Urge (1965)

    1965. Post-bop, jazz et musique modale. 5 morceaux.

    Album de Joe Henderson

    HENDERSON / BLUE NOTE 1966

    Hard bop

    Quatrième disque pour Henderson sur la note bleue. Cette fois-ci, le ténor vire la trompette, lui laissant ainsi plus de soli au saxo. L'album prend en certains temps une direction modale, en témoigne le très ibérique El Barrio, et en d'autres des accents plus traditionnels (sur la reprise de Night & Day, un standard de Cole Porter). Mais l'album fait office d'anomalie dans sa discographie pour certains, dû à l'ambiance sinistre d'album. Moi, ça me va. Seul inconvénient : le morceau titre ouvrant l'album, inutilement long à mon sens.

    Highlight : le groove intemporel d'Elvin Jones sur "Isotope".
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    Mode for Joe (1966)

    . Jazz. 6 morceaux.

    Album de Joe Henderson

    HENDERSON / BLUE NOTE 1966

    Had bop

    Quoi de plus ambitieux que de finir le cycle Blue Note en embauchant Lee Morgan à la trompette, Bobby Hutcherson au vibraphone et Joe Chambers à la batterie? Ajoutez à cela Cedar Walton au piano, Ron Carter à la basse et Curtis Feller au trombone, et vous avez votre septet magique. Mode for Joe est assurément l'album le plus dense, le plus élégant, le plus détaillé, le plus passionné de la discographie du Monsieur.

    Highlight : Cedar qui pianotte comme personne sur "A Shade of Jade", le vibraphone discret mais mélodieux de Bobby, et Lee Morgan sur à peu près tout l'album.
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    Power to the People (1969)

    1969. Jazz, hard bop et post-bop. 7 morceaux.

    Album de Joe Henderson

    HENDERSON / MILESTONE 1969

    Post bop, jazz fusion

    Après ses années chez Blue Note et deux albums chez Verve, Joe Henderson est accueilli chez Milestone. Power to the People annonce la fin de sa période coltranesque/hard bop, prenant le tournant vers un post-bop teinté d'instruments électroniques. Avec Ron Carter, Jack DeJohnette, mais surtout Herbie Hancock aux claviers (et synthétiseurs), Joe Henderson plonge tête la première dans les années septante où se marient rock, jazz et expérimentations diverses.

    Highlight : le retour au bon vieux hard bop sur "Isotope"

    Lowlight : le closer improvisé qui bat de l'aile, "Foresight and Afterthought : An Impromptu Suite in Three Movements", seul morceau sur lequel on ne retrouve point Herbie Hancock qui a laissé ses camarades terminer la session sans son clavier.
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    In Japan (Live) (1973)

    1973. Jazz. 4 morceaux.

    Live de Joe Henderson

    HDNERSON / MILESTONE 1971

    Post bop, hard bop

    Un live dispensable pour ma part, à moins que vous ne soyez fan de la phase Milestone peut-être. (cfr. ma critique).

    Highlight : "Junk Blues".
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    The Elements (1974)

    1974. Post-bop, jazz et musique modale. 4 morceaux.

    Album de Joe Henderson et Alice Coltrane

    HENDERSON / MILESTONE 1974

    Spiritual jazz

    Essai spirituel de Joe Henderson en collaboration avec la grande Alice Coltrane. The Eléments se laisse écouter facilement, mais rien d'extrêmement 'groundbreaking'.

    Highlight : "Water".
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    Something Else!!!! (1958)

    1958. Free jazz, bop et jazz. 9 morceaux.

    Album de Ornette Coleman

    COLEMAN / CONTEMPORARY 1958

    Hard bop

    Premiers éclats de souffle par l'iconoclaste Ornette Coleman, qui reste à ce jour l'un des musiciens les plus cités de touts les temps (faut voir la foule impressionnante d'artistes étrangers au jazz qui le vénère). Something Else!!!! annonce d'entrée de jeu la carrière turbulente que vivra le musicien : dès le premier morceau, au tempo classique, Coleman part dans des envolées mélodiques imprévisibles, libres comme le vent. Don Payne et Billy Higgins tiennent la basse pour le premier, la batterie our le second ; Don Cherry réalise ses premiers faits d'arme en assurant au cornet ; et Walter Norris occupe l'espace timidement avec son piano. Ce dernier ne brille pas par sa présence, probablement dû au fait que le label avait exigé de Coleman qu'il agrémente son groupe d'un joueur de piano (vieille école!). L'album reste relativement mélodique, mais on sent déjà poindre la verve avant-gardiste que sera The Shape of Jazz to Come.

    Highlight : "The Sphinx"