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Sommets critiques

Il paraît que l'altitude oxygène l'esprit. Certains seraient plutôt atteints par le vertige des sommets...

Liste de

5 films

créee il y a 8 mois · modifiée il y a 2 jours

Domino
5.6

Domino (2005)

2 h 07 min. Sortie : 23 novembre 2005 (France). Action, Biopic, Policier

Film de Tony Scott

Behind_the_Mask a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Même quand il s'agit de chroniquer un décès, certains « journalistes » (hum hum) ne peuvent s'empêcher de rappeler à quel point l'objet de leur détestation ne mérite aucun respect.

Jérémie Couston et Eric Libiot sont de ceux-là : en guise d'épitaphe de Tony Scott, qui s'est donné la mort, ces cuistres n'hésitaient pas, le jour même, à rappeler qu'il n'était, à leurs yeux, qu'un réalisateur d'infâmes bouses boursouflées commerciales :

https://www.telerama.fr/cinema/tony-scott-un-realisateur-dope-a-la-testosterone,85458.php

https://www.lexpress.fr/culture/cinema/cinema-deces-de-tony-scott-la-chronique-d-eric-libiot_1150804.html

Couston ira même jusqu'à spéculer sur la cause du suicide du metteur en scène, qu'il impute à un complexe d'infériorité face à son frère Ridley, guère mieux loti, rassurez-vous. Si Télérama et L'Express ne sortent pas grandis de cette lamentable sortie de route, la profession de critique, elle, perdra pas mal de points de crédibilité.

Car Tony Scott, au moins, a laissé une trace sur le septième art, aussi impure puisse-t-elle être considérée. Ce que ces deux minables plumitifs ne pourront jamais revendiquer quant à eux.

Et alors que le crédo de leur profession pourrait être résumé à l'audace de la mesure et au courage de la nuance, force est de constater que Couston et Libiot, tous deux bouffis de l'importance de leur prétention dérisoire en matière de bon goût, en sont totalement dépourvus...

Indice d'indécence : Sans limite

Dogman
5.7

Dogman (2023)

1 h 53 min. Sortie : 27 septembre 2023. Drame

Film de Luc Besson

Behind_the_Mask a mis 6/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

C'est cool d'avoir des convictions. Encore faut-il les exprimer avec mesure et bon sens.
Juste avant la sortie de Dogman, Antoine Desrues saisit l'occasion de torcher un nouveau réquisitoire anti-Besson sous prétexte d'une pose pseudo-concernée quant à ses démêlés judiciaires et ses remugles visibles dans son dernier opus.

https://www.ecranlarge.com/films/dossier/1490347-dogman-film-pourquoi-critique-luc-besson

Après avoir fait semblant de prendre son menton entre le pouce et l'index, pour dire à quel point c'est difficile pour une rédaction qui pense de causer du film d'un violeur présumé, et avoir écarté l'hypothèse du boycott et de la critique à charge, ce Monsieur Desrues crache enfin sa haine et laisse sa bile se déverser... En proposant une (trop) longue diatribe à charge s'essuyant les pieds avec ardeur sur la justice. En s'aventurant dans une thérapie digne de la psychologie de comptoir. Et en résumant la filmo entière du bonhomme par une saillie lapidaire : « Enfin, si on considère le non-lieu comme l’équivalent juridique de l’expression “circulez, il n’y a rien à voir”, elle est également appropriée pour qualifier la carrière de Besson ».

Considérer la parole des victimes est une (bonne) chose. En profiter pour étaler sa haine, remettre en cause le fonctionnement de la justice et monter son propre petit tribunal médiatique requérant la mort sociale en est une autre.

J'attends avec impatience un article identique au sujet du prochain film de Ladj Li réalisateur ou de Ladj Li scénariste. Il a fait une victime lui aussi. Et il a été condamné, après tout. J'attends un tel article parce qu'en principe, les convictions, ce n'est pas à géométrie variable. Et je doute rarement des convictions d'autrui, encore moins de l'intégrité déployée pour les soutenir...

Indice de progressisme du pauvre : Stratosphérique

Au-delà de la gloire
7.1

Au-delà de la gloire (1980)

The Big Red One

1 h 53 min. Sortie : 28 mai 1980. Action, Drame, Guerre

Film de Samuel Fuller

Behind_the_Mask a mis 8/10.

Annotation :

Christophe Gans décrit son plus mauvais souvenir de Cannes dans Première : "C'est l'année où le public a sifflé Au-Delà de la Gloire et, à travers le film, Samuel Fuller et Lee Marvin. A l'époque, il était politiquement correct de considérer le film comme réac. L'année d'après, ils ont pareillement sifflé La Porte du Paradis. Ces mêmes gens qui conspuaient l'inculture et le manque de goût des Américains ont assassiné le film de Cimino exactement pour les mêmes raisons, et de la même façon que les Américains. Depuis, ils ont retourné leur veste".

Première n°243, juin 1997.

Indice de bêtise : Palmé, sans aucun doute.

Un monde parfait
7.6

Un monde parfait (1993)

A Perfect World

2 h 18 min. Sortie : 15 décembre 1993 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Clint Eastwood

Behind_the_Mask a mis 7/10.

Annotation :

Dans Première, Karim Dridi, à l'occasion d'une rétro Clint Eastwood célébrant la sortie de Les Pleins Pouvoirs : " Je déteste Clint Eastwood, c'est un fasciste de première classe. Il a défendu la guerre du Golfe. Je déteste tout ce qu'il fait, depuis L'Inspecteur Harry jusqu'à aujourd'hui. Un Monde Parfait est un film horrible, monstrueux, qui essaie de nous rendre un meurtrier sympathique. Il représente parfaitement la dégueulasserie des films américains qui font appel à nos envies de meurtre et leur donnent des raisons de s'exprimer. Comme acteur, je range Eastwood aux côtés de John Wayne, autre grand fasciste. Je n'ai aucun respect pour ces gens-là. Je préfère Robert Mitchum.

Première n°243, juin 1997.

Ôtez-moi d'un doute : C'est qui déjà, Karim Dridi ?

Indice d'intolérance : Maximum.

Hélas pour moi
6.8

Hélas pour moi (1993)

1 h 35 min. Sortie : 8 septembre 1993 (France). Fantastique, Romance

Film de Jean-Luc Godard

Annotation :

Roland Blanche sur son expérience de tournage avec Jean-Luc Godard : "Avant lui, je n'avais jamais rencontré de pourriture. Il m'a blessé à vie. Ca ne cicatrise jamais. Sur le tournage de Hélas pour Moi, il me disait : "Vous êtes tellement mauvais que je ne peux même pas vous appeler par votre nom, je vais dire "ça". Quand je dirai "ça", vous saurez que c'est vous". Evidemment, là, je me suis un peu énervé, et Gérard [Depardieu] est intervenu. Il l'a attrapé et lui a dit "Si tu reparles de cette façon à Roland, je t'accroche à l'arbre". Je lui ai dit : "Laisse, je vais le faire moi-même".

Je n'ai jamais rencontré de ma vie un être humain aussi abject. Il faut lire la correspondance de François Truffaut. La lettre à Godard : "Jean-Luc, je vais te dire pourquoi tu n'es qu'une merde...". C'est quand même terrible de rencontrer des gens qui prennent le temps de faire du mal. Lui, c'est un raffiné, un sadique...

Je me fous de son talent éventuel. Il m'a dit : "Je vous ai choisi parce que je vous ai vu dans Le Temps et la Chambre, de Chéreau... Bon, vous étiez mauvais, mais je vous ai pris parce que vous étiez l'un de ceux qui parlaient le moins fort, alors, je me suis dit que, peut être, vous pourriez faire du cinéma, même si vous n'êtes pas bon"."

Première n°272, Novembre 1999.

Indice d'abjection : Vers l'infini et au-delà.

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