Roms, Gitans, Tziganes, Émigrants, Exilés et autres réprouvés

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Coplas

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"Tout le mystère de la transformation du folklore local en chant flamenco est là, dans l'apparition de nouveaux modes d'interprétation dans un milieu gitan isolé par la répression et la marginalisation, loin des influences directes des musiques arabes, juives ou byzantine, mais au sein d'étranges et lointaines traditions familiales, riches de multiples saveurs orientales. "

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"Un autre texte capital, le livre Mundo y formas del cante flamenco, rédigé par le poète Cordouan Ricardo Molina et le grand chanteur Antonio "Mairena", et publié pour la première fois en 1963, aurait pu devenir la bible des aficionados, si une bonne partie de l'opinion n'avait estimé qu'il faisait la part trop belle aux Gitans. " (Bernard Leblon)

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"Notre vie était plaisante, car quand il faisait froid, nous peaussions dans l'abbaye ruffante (c'est à dire, nous dormions dans le four chaud d'où l'on a tiré le pain depuis peu). "

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Burakumin et autres exclus de la société japonaise

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http://rroms.blogspot.fr/

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"Le flamenco d'un "vrai Gitan", gitano puro, doit être nourri d'une souffrance qui exprime un mode de vie misérable, maudit et instable. Agujetas est considéré comme le plus grand interprète de ce style. On dit qu'il chante superbement, qu'il a une voix ancienne, qu'il sait restituer une sonorité salie, que son timbre de voix est "rance", rancio, et, enfin, que les cris d'encouragement (jaleos) qu'il lance à ses accompagnateurs guitaristes sont particulièrement rustres. On ne comprend généralement pas les paroles qu'il chante tellement elles sont déformées, mais on l'écoute dans une atmosphère quasi religieuse, assoiffé d'une authenticité sans concession. Celui-ci refuserait d'ailleurs de chanter lorsque l'ambiance n'est pas assez gitane, trop apayada, et il a la réputation de "se donner au chant jusqu'à en mourir".
Sur Agujetas, voir : http://www.senscritique.com/film/Agujetas_Cantaor/368116#

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Si cet ouvrage de Jean-Paul Clébert est certainement "naïf" par bien des aspects, il faut rappeler qu'à sa sortie en 1961, bien peu de gens s'intéressaient aux Roms en France. De plus quand l'on connait un peu le personnage et sa propre vie, on ne peut douter de sa bonne foi. Il savait fort bien pour sa part ce que c'était d'être "pauvre".
"Ainsi, dès le XVème siècle, les Tziganes font partie des classes dangereuses. C'est le début des persécutions dont le peuple tzigane n'est pas près de se libérer. C'est aussi la conséquence logique d'un genre de vie incompatible avec les règles d'une société essentiellement propriétaire."

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http://www.dailymotion.com/video/xb9lah_claire-auzias-interview-le-genocide_news

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Gitans et Roms sont tous des Tsiganes, parmi les quatorze millions de Tsiganes du monde. Mais les uns vivent en Espagne, les autres dans l’Europe continentale. Les Tsiganes constituent une ethnie, et c’est leur condition politique première. Une ethnie, c’est précisément ce qui est hors de la cité ; ça n’a pas d’État. Une ethnie est une société sans État, sans polis, sans ciudad.

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Écrivain hongrois d’origine tsigane, Béla Osztojkán (1948-2008) est né à Csenger, dans le nord-est de la Hongrie, près de la frontière roumaine.

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"La mondialité, c’est surtout ce que la mondialisation économique n’a pas envisagé, qui surgit et se produit sur la gamme d’un brasillement dans le vrac ténébreux. C’est l’inattendu humain – poétiquement humain – qui leur résiste, les outrepasse, et qui refuse de déserter le monde ! "