Robert Haigh, cet illustre inconnu : discographie la plus complète possible ...

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Après l'éphémère Truth Club avec Trefor Goronwy (qui a ensuite travaillé avec This Heat et The Camberwell Now), Fote a été formé en 1981 avec le trio Robert Haigh, Deborah Harding et Trevor Reidy.

Sortant deux EP de 12 "avec une piste présentée sur un split 7" avec Truth Club, l'ensemble des enregistrements en studio de Fote se composait de seulement 8 pistes. Avec des constructions angulaires de post-punk, des improvisations de forme libre et des signatures de temps méchantes, ces morceaux ont déchiqueté les frontières que l'on peut encore entendre à ce jour.

Ces premières fondations sont également entendues dans la plupart des compositions ultérieures de Sema de Haigh ainsi que dans les percussions motorisées de Reidy avec Nurse with Wound, Danielle Dax et The Monochrome Set. Curieusement, les tensions vocales de Harding et les polarités carrément déséquilibrées dans Fote ressemblent à la plupart des exorcismes et des psychodrames brillants sur de nombreux albums solo ultérieurs de Chrystal Belle Scrodd (Diana Rogerson).

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Chaque fois qu'on lui a demandé de rééditer son ancien matériel, la réponse standard de Robert Haigh a toujours été que parce que les bandes-mères originales avaient été perdus, il n'y avait aucune chance de réédition. Cela a donc été un peu un choc lorsque Vinyl On Demand a annoncé la sortie d'un coffret contenant le travail de Haigh en tant que Sema. Bien qu'il n'y ait pas de matériel inédit inclus, la rareté de toute cette musique signifie qu'il n'y a rien à redire. Ceci est une collection complète de certaines des meilleures musiques des années 1980 et qui n'ont, criminellement, jamais été entendues.

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On commence, naturellement, avec "Notes from Underground", cela nous permet de revivre les premières œuvres de Haigh. Bien qu'il ait toujours été habile au piano, son travail en tant que Sema a incorporé beaucoup plus que le simple tintement de l'ivoire. Les boucles de bande, le synthétiseur et les percussions inhabituelles font autant partie de Sema que l'instrument pour lequel Haigh est maintenant le plus connu.

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On poursuit avec "Theme from Hunger", une œuvre maussade qui a vu Haigh adopter un style plus distinct qui lui est propre. Utilisant le piano pour ponctuer l'électronique tendue de la chanson titre, il crée une pièce fascinante qui se démarque. Passant à "S.S. Minor Ghosts", le bourdonnement électronique devient plus fort et plus étrange et les percussions dramatiques élargissent davantage la portée de la musique. Des indices de John Cage peuvent être détectés sur la deuxième face de "Theme from Hunger", en particulier sur "Song of Praise", qui sonne comme un morceau de piano préparé joué sur un piano non préparé.