Road to make a Wish
Wish, le nouveau film des Walt Disney Animation Studios sortira le 22 Novembre prochain. Ce film se présentant comme la quintessence des films Disney, je vais donc me lancer dans un visionnage massif de chaque film de la collection des classiques d'animation Disney, du premier au dernier, afin de me ...
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créee il y a environ 1 an · modifiée il y a 12 mois
Blanche-Neige et les Sept Nains (1937)
Snow White and the Seven Dwarfs
1 h 23 min. Sortie : 4 mai 1938 (France). Animation, Fantastique, Comédie musicale
Long-métrage d'animation de William Cottrell, David Hand, Wilfred Jackson, Larry Morey, Perce Pearce et Ben Sharpsteen
Housecoat a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Blanche-Neige et les Sept Nains restera à jamais dans les mémoires comme la pièce fondatrice des longs-métrages Disney. Sans doute l’un des films les plus harmonieux jamais réalisé dont chaque élément s’imbrique parfaitement avec tous les autres, formant ce qui se rapproche le plus de la perfection. Une leçon d’épuration d’histoire, faisant figuration d’une imagerie détaillée, d'une douce synchronie musicale et d’une animation restant toujours aussi fluide aujourd’hui, même comparé avec ses enfants. Les Nains sont parmi les héros les plus mignons et identifiables du studio centenaire. Eux qui sont pourtant catégorisés par leurs noms, ces derniers sont l’attache émotionnelle qui nous fait vivre l’ampleur de la tragédie, une tragédie universelle. Le monde paraît si restreint en ce minuscule royaume que la mort d’un être aussi pur que Blanche-Neige est la pire chose qui puisse arriver, et sa résurrection le plus magnifique des miracles. Un monument concentrant joie et tristesse, le premier chef-d’œuvre qui en annonce d’autres...
Pinocchio (1940)
1 h 28 min. Sortie : 22 mai 1946 (France). Animation, Fantastique, Comédie musicale
Long-métrage d'animation de Jack Kinney, Bill Roberts, Ben Sharpsteen, Wilfred Jackson, Hamilton Luske, Norman Ferguson et T. Hee
Housecoat a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Il y a des éléments qui ont été perfectionnés dans chaque film Disney depuis l’existence de Pinocchio, mais il en est un qui n’a jamais été égalé depuis : sa noirceur. Le petit garçon en devenir ne suit pas une trame précise. Il explore en chantonnant et rencontre, comme doivent le faire tous les enfants, les expériences qui feront de lui la personne qu’il est destiné à devenir. Pinocchio croise tous les extrémités du spectre de la vie, les piètres escrocs, les monstres les plus inhumains, les garnements les plus désobéissants, la conscience la plus raisonnée, le père le plus attentionné. C’est en côtoyant ce qui se fait de plus brutal, de réel, que Pinocchio forge sa personnalité et acquiert la volonté d’aller sauver son père, ce qui est, après une bonne heure à se faire entraîner dans tous les sens, sa première décision proactive et désintéressée. Aussi pur qu’un enfant venant de naître, le petit pantin de bois gagne ainsi son humanité après avoir passé sa courte vie à l’expérimenter. Quel autre Disney peut se vanter d’être une telle expérience ?
