Pretty Freaks

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Puisard semble incarner à l’extrême (ironie) la médiocrité de ces révoltes mièvres que j’entends se confier sur france inter. Sans curiosité pour ce qui est différent. Conventionnelles (bercée a Hélène et les garçons puis une autre série familiale de tf1, connaissant par coeur les répliques de la boum et les chansons de goldman).
J’y entendais aussi un chercheur expliquer que les seules personnes venues discuter avec lui des responsabilités de la recherche, dans son lieu de travail (?) venaient de pays non démocratiques, et étaient sensibles au rôle politique des chercheurs. Il expliquait que les scientifiques étaient les bons élèves, les premiers de la classe, les moins enclins à se révolter. Ou à se questionner, apparemment.

Puisard, elle, est devenue militante de gauche, et une rencontre dans un parti avec un vieux militant lui a permis de découvrir les luttes passées (sur lesquelles je devrai revenir car elle a mentionné des mouvements que je ne connaissais pas)

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Sans qu’elle formule explicitement la distinction, elle ne faisait pas la confusion entre norme et normalité. Elle dénonçait une société ’’validiste’’ rendant tout acte compliqué pour les handicapés (et reconnaissait que pendant longtemps elle avait aggravé son cas en adhérant aux valeurs dominantes).
Elle ne faisait pas un usage confus du terme ’’ normal’’.

Clive Barker expliquait sur les plateaux de télé des années 90 qu’il avait financé sa carrière américaine en se prostituant.

(note 25 août 2023 : un film manifeste, une version actualisée de Freaks - Fwokes? - qui prend la défense des monstres des légendes contre la persécution chrétienne du "paganisme", restitue la pluralité contre l'archétype vampirique de Dracula créée par la chrétien raciste Stoker - film ambitieux qui pâtit certainement de son budget, au récit et à la mise en scène souvent maladroits pour de probables raisons de production, ce qui ne remet pas en cause son importance)

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’’what is normal /"normal" " demande le prof qui a construit le premier détecteur de mensonges sans déposer de brevet, a titre gracieux envers l’humanité.
’’pervers’’, lui répond-on .

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Bubby questionne la norme et la monstruosité. ’’tordu’’ par son éducation, on découvre qu’il communique avec les personnes empêchées de parler. Sa monstruosité en fait une ’’icone’’ de la scène rock locale - non son apparence, mais son ’’jeu scénique’’.

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tous leurs films entrent dans cette liste

(25 août 2023 : un de leurs films les moins drôles pourtant - je retiens la chorégraphie de la scène de bagarre )

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...n'est pas sous influence flagrante de l'expressionniste allemand, même si la photo est très belle, et les compositions d'inspiration romantique (?). Jeu des acteurs principaux remarquable ; plein d'idées qui en font une oeuvre "séminale" - j'ai même reconnu le jeu de l'aveugle dans un plan, qui sera parodié dans Toxic Avenger !
Pourtant l'intrigue s'embourbe. Le trope de l'orphelin aux origines aristos donne un semblant de trame pas convaincant. A la réflexion, le personnage le plus abouti est la blonde corrompue : sorte de collectionneuse de curiosités (cf le singe), elle s'intéresse véritablement à Gwynplaine, et la révélation de ses origines devient pour elle très ironique : puisque son apparence extériorise le caractère de sa caste.
Un film incontournable pour les amateurs de fantastique.

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Olga Baclanova était abonnée au rôle de sale blonde (L'homme qui rit, etc?)

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pas super super sexy quand même, avis à ceux qui voient forcément du "male gaze" dans la nudité, aussi prudes que les puritains en fait? On peut certes considérer une complaisance envers l'objectification de ladite créature de God par les autres créatures de dieu. D'un autre côté, sa libido se préoccupe aussi d'autres apprentissages, heureusement, même s'ils ne sont pas encouragés par les personnages masculins qu'elle rencontre - mais le parcours la rend capable de se confronter à la cause de sa condition, le mari originel, avant dieu, le tueur avant le restaurateur de vie.

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pas super super sexys quand même