Pourquoi ne pas remaker des films moyens/mauvais au bon concept ?

Aujourd'hui énormément de films se font rebooter ou remaker et très souvent, il s'agit de films déjà considérés comme bons voir excellents mais que les grands producteurs et studios tiennent quand même à refaire par simple appât du gain ou bien, comme c'est le cas pour notre époque, en profitant de ...

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5 films

créee il y a presque 2 ans · modifiée il y a 5 mois

L'As des as
6.3

L'As des as (1982)

1 h 40 min. Sortie : 27 octobre 1982 (France). Comédie, Aventure

Film de Gérard Oury

Boogie-Woogie-Lagoon a mis 6/10.

Annotation :

Comédie d'aventure comme savait le faire la France à l'époque ( même si la mode avait été plus en vogue dans les années 60-70 ) qui malheureusement n'a pas le même charme que peut avoir L'Homme de Rio ( même acteur principal ) ou La Grande Vadrouille ( même réalisateur ).
Le film aurait pu mieux marcher si il se concentrait sur la relation entre le perso de Belmondo, ancien aviateur de la Première Guerre Mondiale reconverti en entraîneur de boxe, et son ami/rival lui aussi ancien pilote pour les allemands dégouté par l'Allemagne nazie. Avec ce postulat le film pouvait aussi bien marcher avec un ton léger qu'avec un ton plus sérieux, le tout avec des aventures et des cascades à foison avec un contexte parfait pour cette prémisse, ici les jeux olympiques de Berlin de 1936.

Cool World
4.7

Cool World (1992)

1 h 42 min. Sortie : 5 janvier 1994 (France). Fantastique, Comédie, Animation

Film de Ralph Bakshi

Boogie-Woogie-Lagoon a mis 5/10.

Annotation :

J'adore Ralph Bakshi. C'est un de mes réalisateurs préférés, c'est un homme qui en a chié pour faire des films, quelqu'un d'engagé et ayant inspiré bon nombres de personnes dans ce fabuleux milieu qu'est l'animation et quelle tristesse de savoir que son dernier film cinéma soit Cool World.

Un film avec ses très jolis visuels, où l'esthétique crade typique des années 90 se marie parfaitement avec les délires du réal mais tout le reste est vraiment incompréhensible, notamment sur les règles qui régissent l'univers de Cool World.
Cela n'étant pas aidé par un rythme très étrange, typique des films de Bakshi mais qui compensait par des qualités que l'on ne retrouve pas ici et par le fait que l'on sent que Bakshi est fatigué en faisant ce film ( ce dernier ayant souvent quitté le tournage).

Pourtant si le film mérite un remake, il faudrait reprendre l'idée de base de Bakshi, qui était de faire un film d'horreur, genre auquel il n'avait pas encore touché, avec un protagoniste mi-humain mi-toon devenu psychopathe et tuant tout sur son passage. Avec ce pitch qui promettait des expériences visuelles viscérales, il est dommage de voir le résultat final

Brainscan
5.4

Brainscan (1994)

1 h 36 min. Sortie : 22 avril 1994 (Canada). Comédie, Épouvante-Horreur, Science-fiction

Film de John Flynn

Boogie-Woogie-Lagoon a mis 4/10.

Annotation :

De nos jours, Brainscan est surtout connu pour avoir était l'objet d'une chronique de la part de l'équipe Karim Debbache/Jérémy Morvan/Gilles Stella dans l'émission Crossed et si vous voulais savoir pourquoi le film ne marche pas, regardez leur vidéo, ça sera plus simple que moi me contentant de tirer sur l'ambulance.

Et pourtant malgré un personnage principal détestable et un méchant au look tellement typé, le film à une petite ambiance et surtout un concept très sympa, qui aurait permis de faire un bon film sur le rapport fiction/réalité et de l'impact que la fiction peut avoir sur la réalité, l'avatar ou sur le choix et les responsabilités. Toute l'idée d'avoir quelqu'un pris au piège dans une spirale infernale donne un sentiment de scénar qui aurait pu fonctionner dans un épisode de Twilight Zone ou dans une bd d'horreur de l'éditeur EC Comics, tout deux spécialiste des récits se suffisant à eux-même en terme d'histoire et de fins aux impacts fort sur le spectateur.

Les choses à changées étant, selon moi, la caractérisation du perso d'Edward Furlong qui devrait être un gamin plus lambda et le look du méchant, le Trickster, qui devrait être plus subtil, en en faisant un personnage plus mystérieux, plus chill voir chaleureux cachant des intentions immondes et diaboliques, ce qui est certes classique mais efficace.
Voir, on pourrait faire du perso d'Edward Furlong quelqu'un d'associal et d'un peu borderline sur les bords en apparence mais cachant une vraie sensibilité et un caractère plus sympathique et garder l'idée d'un Trickster, cachant ses réelles intentions en manipulant les passions du protagoniste.

Cliffhanger - Traque au sommet
5.9

Cliffhanger - Traque au sommet (1993)

Cliffhanger

1 h 52 min. Sortie : 6 octobre 1993 (France). Action, Aventure, Thriller

Film de Renny Harlin

Boogie-Woogie-Lagoon a mis 5/10.

Annotation :

Surfant sur la vague des films d'action en lieu clos lancé par le premier Die Hard de John McTiernan, Cliffhanger est une production type des années 90 loin des actionner hongkongais de Woo, Hark, Lam ou To ( qui commençaient à peine à se faire connaitre en Occident ) avec une lumière, une musique, une façon de filmer et des acteurs à la gueule type de l'époque et qui sont un peu les éléments donnant un cachet plutôt attachant au film mais qui n'est pas aidé par bon nombres d'incohérences et de faux raccords m'ayant sauté aux yeux, alors que d'habitude j'avoue ne pas être si attentif que ça à ce genre problèmes ( quand il ne sont pas trop gros bien sûr ). Mais ces défauts peuvent s'expliquer par les conditions de tournage très difficiles dans lesquels le film à été tourné, avec des caméras gelant en plein tournage, les blessures de l'équipe ou même le lieu de tournage en lui-même, ici les montagnes d'Italie et du Colorado.

Et cela est dommage car un film d'action en huis-clos dans la montagne pouvait promettre un résultat grandiose où le gigantisme du lieu et des scènes d'action pouvait se mêler aux pensées intimistes des personnages. Mais afin d'éviter la réitération des conditions de travail monstrueuses du premier film, pourquoi ne pas potentiellement refaire le film en animation ? Surtout que hormis le Sommet des Dieux ( que je n'ai pas encore vu pour l'instant ) et le très bon Tout en Haut du Monde, peu de dessin animés ont utilisé comme décor principal la montagne, alors que les possibilités d'ambiances et de graphismes sont grandes !

Liz et Helen
5.7

Liz et Helen (1969)

A Doppia Faccia

1 h 28 min. Sortie : 9 août 1973 (France). Thriller

Film de Riccardo Freda

Boogie-Woogie-Lagoon a mis 5/10.

Annotation :

Klaus Kinski dans un giallo ? Le meilleur des mondes semblait se réunir mais le film s'avère être un pétard mouillé, car il n'est pas réellement un giallo ( un peu de sensualité mais pas de sang ) et malgré une jolie photo sur certaines scènes et le charisme hypnotisant de l'acteur allemand, la déception vient bien évidemment de son pitch de base intéressant mal exploité : un riche industriel découvre que sa femme est lesbienne et s'en va avec son amante mais meurs dans un accident de voiture. Le mari mène l'enquête et commence à se demander si il n'aurait pas été responsable de cet accident...

Les meilleurs scènes du film sont celles qui exploitent ce postulat avec Kinski discutant avec l'amante, mais cela n'arrive qu'une seule fois ! De même, je m'attendais à ce que le perso de Kinski soit montré comme un protagoniste à tendance homophobe mais se montre étonnamment plus subtil en faisant de lui quelqu'un de perdu, ne sachant plus trop quoi ressentir mais ne montrant jamais une hostilité envers l'amante ( si cette dernière avait été un homme, je ne pense pas que les réaction de Kinski auraient changées )
J'aurais justement aimé voir le film devenir une sorte de buddy-movie où on aurait suivi le mari et l'amante tenté de résoudre le mystère entourant la mort de l'épouse, avec comme thématiques les regrets, les sentiments contradictoires, la rédemption ou la perception de la réalité ( thèmes souvent centraux dans les polars ).

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