poème épique du confiné en quête de découvertes musicales

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bande son de l'érotisme, Mezzanine c'est un peu la nuit blanche agréable. plein de surprises, il confronte le mythique et le personnel. y a un truc un peu cyberpunk que j'arrive difficilement à expliquer (Ringinson, Mezzanine), t'as l'impression de faire l'amour alors que c'est la fin du monde (vraiment, je revois la scène dans Matrix 2 là)... l'album me rappelle grave Portishead et Sneaker Pimps, il suggère même un peu certaines tracks de Moby (de la même époque).
TRACKS PRÉFÉRÉES : Exchange (me rappelle Zero7 de ouf), Man Next Door, Angel

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un mix de mes trois trucs préférés, soit le post-rock, le shoegaze et l'expérimental. ces 84 minutes d'écoute m'ont semblé bien plus longues et même si je ne me suis pas ennuyé, il y a quelque part une invitation à reposer sa conscience quand à l'écoute de cet album.
y a quelque chose de sombre et langoureux, j'ai l'impression de me perdre dans un château, ou dans une forêt. en 1740.
TRACKS PRÉFÉRÉES : Bloodhail, Who Would Leave Their Son Out In The Sun?

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y a quelque chose qui relève de l'inexplicable quand j'écoute cet album ; j'ai toujours connu quelques tracks et je sais que je l'ai pas mal cotoyé étant plus jeune, n'empêche qu'il me rend un peu nostalgique d'une époque que j'ai pas connue. y a quelque chose de délicat mais surtout de "gentil", Moby il te prend avec des pincettes et toi t'as envie de d'embrasser son crâne. l'album se sépare un peu en deux, défilant un peu comme de l'éveil au début du sommeil, y a quelque chose de vachement plus nocturne quand on dépasse Run On...
TRACKS PRÉFÉRÉES : Honey, Everloving, My Weakness

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un hymne a l'adolescence, j'ai l'impression d'avoir trouvé un partenaire pour ce qui est de bader sur mes années lycées. vraiment, y a dans cet album quelque chose d'inexplicable pour ce qui est de soulever quelque chose de profond avec des mélodies aussi simples ; je soupçonne malgré tout la voix de Neil Smith de relever ce côté sombre mais mélancolique, et évidemment remercie l'existence de cet album qui semble être un peu la suite logique de tout le garage que j'écoutais à l'époque.

TRACKS PRÉFÉRÉES : Alrighty Aphrodite (w e s h ???), Drop The Guillotine, Being so Normal

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en dehors du fait qu'il contienne ma track préférée des Pixies, j'ai jamais pris le temps d'écouter Doolittle et après plusieurs écoutes, je suis toujours un peu perdu face à l'album ; il va dans beaucoup de sens malgré le fait qu'il dégage de réelles émotions, j'ai l'impression d'être confronté entre des morceaux qui me parlent énormément et d'autres quasi pas... malgré tout, amener à la fois le langoureux sensible des Smiths (La La Love You) et cette crasse énergique qui va largement inspirer le Grunge (comme dans No 13 Baby) c'est peut être quand même audacieux pour l'époque, mais vu que j'y connais pas grand chose, je peux au moins dire que ça l'est pour mon petit cœur.

TRACKS PRÉFÉRÉES : Hey (of course), Debaser, Silver, Mr. Grieves

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il était question de me remettre en question quand à mon opinion sur cet album ; quand je l'ai écouté à sa sortie, TBHC c'était vraiment une déception de ma part puisque tout ce que je voulais c'était retrouver les souvenirs que j'avais reussi à attacher à AM, sans succès... bah tu m'étonnes.
TBHC c'est un très bon album, quelque chose de très groovy, de profond quand même qui se veut d'amener aux Arctic Monkeys quelque chose de nouveau et d'inédit. quand on troque les riffs répétitifs pour quelque chose de plus lent, de plus langoureux, qu'on y ajoute du synthé, de l'orgue parfois (amen à celui qui a eu cette idée), on comprend évidemment l'idée de Turner d'amener tout ce qu'il a appris avec The Last Shadow Puppets... le seul problème c'est que si je veux écouter TLSP, j'écoute TLSP. malgré tout, l'écoute de cet album est une expérience agréable qui soulève plein de belles émotions, quelque chose d'un peu dark quand même qui traite de thèmes drastiquement différents de ce que les Arctic Monkeys ont toujours eu l'habitude de faire (on remarque clairement une évolution de la poétique des lyrics, de plus, pour la première fois depuis la création du groupe, aucune chanson n'aborde directement les sentiments amoureux). on a plutôt affaire à des thèmes de futur, de critique de la société de consommation (OK computer? mdr ils ont dit pareil mais l'inverse), le tout dans une ambiance rétro... on a l'impression d'être dans l'espace, ou dans shining. ou dans les deux. quelque chose de Kubrickesque, mais dans une autre dimension ; c'est en réalité plutôt satisfaisant.

TRACKS PRÉFÉRÉES : Star Treatment, Tranquility Base Hotel & Casino (<3)

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la BO de ta bande de copains, c'est énergique, c'est naif, c'est presque débile mais c'est tout ce que j'aime. me donne envie d'avoir un garage et d'y jouer de la guitare très fort...

TRACKS PRÉFÉRÉES : No Waves, Max Can't Surf, Wake Bake Stake

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pas forcément déçu par les strokes mais pas particulièrement remué par l'album, en dehors de sa première et de sa dernière piste... on retrouve des thèmes assez intéressants néanmoins, la voix de Julian qui se montre dans tous ses états (aïgus prononcés, passages parlés ou encore moments intenses où sa voix se mélange avec la langueur des guitares, ce qui rappelle pas mal son taff avec Daft punk)... c'est néanmoins une suite grave agréable

TRACKS PRÉFÉRÉES : The Adults are Talking, Ode to the Mets

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6 feet beneath the moon c'est un mélange parfait de reverb et de voix langoureuses (qui seront alors toujours propres à Archy) ; c'est de l'amour en boîte, on a envie qu'on nous le dédie, et moi j'ai qu'une envie c'est de l'écouter en boucle. Avec des inspis Lo-Fi, on capte néanmoins que King Krule s'embarque dans une aventure un peu plus post-punk que sur son précédent projet et ça lui réussit bien.

TRACKS PRÉFÉRÉES : Out Getting Ribs, Baby Blue, Easy Easy, A Lizard State (bordel)

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très difficile de noter cet album, il est plein de surprises, de couleurs et d'émotions différentes, parfois même contradictoires, frappant à balle dans la post-punk/cold-wave, cet album, comme Black Marble en général, c'est une brise qui te réchauffe quand même. je sais pas comment expliquer, il me cale dans le présent et me permet en même temps de me dire que tout ira bien. il me donne envie de pleurer. mais de joie. ou je sais pas.

TRACKS PRÉFÉRÉES : Interdiction, Iron Lung, It's Conditional, A Million Billion Stars, Portland U, Collene

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déchirant, comme quelque chose que j'avais besoin ; encore une fois, nicolas jaar se prouve de confiance, perforant à la fois mon corps et mon âme grâce à une langoureuse ballade qui semble juste être la narration de tout ce que ce confinement m'amène à récupérer. un ambiant mélancolique avec des pianos qui te découpent en petit morceaux, des vocaux subtils qui parlent peu mais qui veulent tellement dire, des inspirations que jsais pas trop d'où ça vient mais sûrement du cœur. bref, masterpiece

TRACKS PRÉFÉRÉES : Cenizas (rien que ça, ça doit mettre d'accord), Hello, Chain, Sunder, Garden, Faith made of Silk

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Je ne saurais dire si Melophobia est mon album préféré de Cage The Elephant, mais il est définitivement chargé de cette énergie bedroom-pop mélancolique qu'on leur connait et ça fonctionne particulièrement bien sur cet album. Y quelque chose d'un peu innocent mais d'honnête, une façon efficace de traiter toutes ces guitares aux rythmiques cassées et de les mélanger à la voix souvent saturée de Matt Shultz.
TRACKS PRÉFÉRÉES : Take it or leave it, Cigarette Daydreams, It's just forever, Spiderhead

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ah ouais mais ce confinement me perd clairement pour ce qui est de tomber dans la cold-wave, et dans cet album toute cette utilisation de synthés et de drumkits secs me donne envie de tomber amoureux du début de printemps, et malgré la linéarité de l'album, je peux tirer beaucoup de différents moods et interprétations de chaque track sans problème. y a déjà quelque chose de drastiquement mélancolique que j'explique mal, et l'album se démarque moins que It's Immaterial, mais wahou

TRACKS PRÉFÉRÉES : Cruel Summer, A Great Design

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j'avais très hâte de découvrir cet album à l'annonce de sa sortie. on retrouve dans You and Your friends un retour de ce thème de l'adolescence sur ce fond bedroom-pop qu'on leur connait... pourtant il y a quelque chose de beaucoup plus candide, de beaucoup plus accessible et de beaucoup moins sombre qui me parle nettement moins. c'est peut être dû au fait que je n'associe l'album à rien mais j'ai l'impression de beaucoup moins ressentir de choses quand je l'écoute, ce qui me surprend de la part de Peach Pit.

TRACKS PRÉFÉRÉES : Figure 8, Camilla, I'm at home

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une millième écoute de Twin Fantasy par le généralissime Will Toledo pendant cette période de ma vie m'amène totalement à reconsidérer tout l'avis que j'avais pu m'en faire, faisant passer l'œuvre d'agréable à presque indispensable ; Twin Fantasy, c'est un concentré de ce que je traverse et de ce que j'aime. dans cette oeuvre au travail lyrique incroyable, je me retrouve dans la plupart des lignes de cet album qui raconte l'indécision, l'expérience et le besoin de l'autre à cet âge particulier que je traverse. le tout est soulevé par la voix cassante de Toledo qui nous rappelle un Julian Casablancas plus sensible et plus brut, et par des guitares indécises qui ont tout leur charme ; Twin Fantasy c'est un mélange de Lo-Fi, de garage et de poésie qui salue, avec le sourire, cette déprime qui semble lancée par les études supérieures et toutes les conséquences de l'entrée dans l'âge adulte. j'ai pas d'autres mots que des mercis, rééditer un album 7 ans après sa sortie alors que l'on est plus vraiment la personne qui l'a écrit, c'était un challenge, mais en même temps quelque chose qui en valait tellement la peine. Twin Fantasy ne plaira pas toujours, mais mérite d'être autant mis en avant qu'il l'a été.

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surprise mais heureuse de constater que ce confinement m'amène à la découverte de nouveaux genres musicaux, je me retrouve ici confrontée à un chef d'œuvre (presque référence obligatoire) de cold-wave, m'amenant à découvrir pour la première fois depuis très longtemps, un album dont je ne cerne aucun de ses thèmes par ses paroles (je ne parle pas le russe), mais plutôt par leur façon d'être traitées et entourées. connaissant la plupart des surprises que réservent le monde du post-punk je ne suis absolument pas déçue de la façon dont Etazhi m'aborde, me lançant dans quelque chose de dansant et macabre à la fois, pour mon plus grand plaisir. à réécouter, encore et encore.

TRACKS PRÉFÉRÉES : Танцевать, Тоска, Судно (Борис Рижий)

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j'ai malheureusement que cet album, en dehors de quelques tracks, ne m'amènent pas vers ce qui m'avais fait tomber en amour avec Car Seat Headrest... j'aime pas cracher sur la recherche grand-public et le mainstream, car ici en réalité ce n'est pas vraiment le tournant choisi... mais still, j'ai l'impression que ces tracks à la Black Keys sont de trop, qu'il n'y a pas d'identité propre à l'album, malgré des lyrics toujours très intéressantes (dieu merci Toledo tu ne décevra pas là dessus <3) qui perdent de leur impact au fil de l'écoute. j'ai vraiment envie de redonner d'autres chances à cet album car j'ai l'impression qu'il relève de plus compliqué que ça, mais je sais pas, il me faudra peut être du temps...

TRACKS PRÉFÉRÉES : Weightlifters