One Man Show

Annotation :

L'air de rien, Donald Glover trouve le temps entre deux saisons de Community pour monter sur scène avec ce one shot qui demeure très réussi. Sans atteindre les cimes des poids lourds US, Glover compense très largement par son jeu d'acteur complètement guedin, un peu comme si le personnage de Troy avait eu une heure pour parler non stop. Malgré le succès, le monsieur ne renouvellera pas l'essai et se consacrera plutôt à sa carrière musicale et cinématographique.

Annotation :

Ouais bon, Joe Rogan est un animateur radio sympathique, mais en tant qu'humoriste, on à affaire à un gros bourrin. Suffit pas d'être politiquement incorrect pour passer le test, encore faut il avoir un humour acéré et percutant. On notera quelques vannes sympa ici et là mais rien qui justifiera le visionnage. Vite vu vite oublié.

Annotation :

Colères c'est le meilleur des spectacles de Rollin. La masterpiece absolue, une sorte d'équivalent à l'album City de Strapping Young Lad. Cela commence très fort, et ça va augmenter crescendo pendant tout le long, sans jamais faiblir. Un truc complètement grandiloquent, au point que Rollin lui même confessera plus tard que ce spectacle à toujours été difficile à jouer tant il était physique et lui drainait toute son énergie chaque soir comme une performance sportive. Indispensable.

Annotation :

Et c'est sous ce titre à la con que Rollin débarque en grande pompe dans le game. Et qu'il s'y fait une place mains dans les poches, son unicité faisant d'office autorité. Que dire ? Déjà à l'époque, il est pro. Diction parfaite, maîtrise totale du rythme, présence imposante. L'évidence s'impose : En plus d'être drôle et d'avoir une plume, Rollin est juste un putain d'acteur tout court.

Annotation :

C'est fort dommage. On y croyait quand il débarquait à la télé, on se disait que ah tiens, peut être qu'on tiens ici le fils spirituel de François Rollin. Avec un regard plus moderne. On attendais donc avec impatience de voir si cet espoir se verrait confirmé sur scène. Et malheureusement, c'est l'ennui qui l'emporte, la faute à une folie beaucoup trop contenue, une copie bien trop scolaire. Il est pourtant pas dénué de talent le Arnaud, mais peut être qu'il faut attendre encore un peu que ça gagne en maturité.

Annotation :

Seinfeld est devenu une référence grâce à sa série éponyme. Sauf qu'il n'était pas seul. Il avait l'excellent Larry David à l'écriture et des comédiens supers avec qui partager la réplique.

Quand on se penche sur ce que vaut le bonhomme en solo, le constat est brutal : Jerry Seinfeld est l'humoriste américain le plus surestimé qui soit.

Annotation :

Actuellement la meilleure humoriste de France en activité. Loin mais alors très loin de la majorité de la mélasse tiède de la génération actuelle.

Annotation :

Je reste convaincu que le sketch sur les radios est un chef d'oeuvre, que ça soit en termes d'humour, de rythme, de mise en scène, d'interprétation, de technique ou d’exécution. Les Inconnus n'ont peut être pas la hargne de certains humoristes rentre dedans ou politiquement incorrects, mais derrière leurs tons tout publics ils ont toujours sus synthétiser avec brio le monde dans lequel on vit. A tel point que c'est assez déroutant (voir flippant) de constater que les trois quarts de leurs sketchs passent l'épreuve du temps. Et c'est peut être ça la différence entre la transgression et la subversion.

Annotation :

Bien que sympathique, on a connu Louis C.K en plus grande forme. Ce netflix special se contente d'y aller pépouse. On mate ça gentiment jusqu'au moment ou ça se réveille un peu plus dans le troisième acte, sauvant le spectacle d'une monotomie de rentier.