Cover Ocean Machine -version relue,traduite et arrangée-

Ocean Machine -version relue,traduite et arrangée-

"O earth, what changes hast thou seen! There where the long street roars, hath been the stillness of the central sea.
The hills are shadows, and they flow from form to form, and nothing stands; Like clouds they shape themselves and go."

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13 morceaux

créee il y a presque 8 ans · modifiée il y a presque 8 ans

Seventh Wave
7.9

Seventh Wave (1997)

Seventh Wave

06 min. Sortie : 1997 (France).

Morceau de Devin Townsend

Megastronomer a mis 10/10.

Annotation :

Les ayant écrite sur le moment , juste après l'écoute , encore fraichement marqué émotionnellement , les descriptions que j'avais fait en Anglais étaient souvent très imagées et piquaient de ci de là des mots , des bouts de phrases du morceau dont je parlais pour mieux y transposer mon ressenti.
Le monologue d'intro de cet album est déja très révélateur à la fois pour l'album , et pour ce morceau en particulier.
c'est une intro parfaite à l'Album , à la fois pour ce petit monologue et pour ce Morceau Seventh Wave. Cité en intro de critique , on voit déja que ça transpire l'introspection et la contemplation . Des touches de mélancolie même. également , Devin pose ici ce qui me rattache principalement à cet album : L'Océan et la nature en général(il peut , en effet , aussi mentionner la pluie , les jours gris mais on y reviendra) comme expression de la Paix , suprême objectif, un sentiment de sérénité et de connaissance de soi intense , une recherche perpétuelle .
Les premières notes me plongent instantanément hors de ce monde , vers le calme esseulé des rivages brumeux d'un matin gris. Le son est intense , la réverbération qui peut sembler étouffante ,est en réalité un vrai mur qui vous sépare du monde extérieur , salvatrice.
Et je suis déja loin. "I'm the wave passing on" , la vague qui passe , comme invisible . Cette phrase à elle seule , c'est la mention de mon rapport aux foules et aux autres , au fond. Tel un observateur distant , je me retrouve parfois seul alors que je suis entouré de gens , d' "amis". Les gens sont trop souvent murrés dans leur perception d'eux mêmes , et de ce fait , ont souvent , sans le vouloir , fait obstacle à ce besoin vital de sérénité. Surtout au Lycée , ou malheureusement , les égos sont bouillonants , ma recherche de moi même est plus difficile que jamais dans ces moments ...

"you're never alone
...Even when you're alone
You're never alone...
Watch the seventh wave"

Life
8

Life (1997)

Life

04 min. Sortie : 1997 (France).

Morceau de Devin Townsend

Megastronomer a mis 8/10.

Annotation :

Et voila qu'intervient Life ...
Celui là semble décalé par rapport au morceau précédent et j'ai encore du mal à en détacher cette impression de '' tient , ça s'égaye d'un coup ! " lorsque je l'écoute.
Et c'est pas la mélodie du refrain qui va vous faire dire le contraire.
Mais ça n'en fait pas une pièce moins importante , oh non ! Loin de là ...
Au contraire , c'est quelque chose d'encore une fois très important en ce qui concerne cette "recherche" et ce rapport au monde que Devin va dessiner ici , à ce moment charnière de sa vie , en plein milieu des galères et des "égos" de Los Angeles.

Les souvenirs , les choses , les gens que l'on a connu dans sa vie , malgré tout ce que l'on peut en dire , les défauts , les peines, les joies ...

C'est ce qui fait de nous ce que nous sommes ,ce qui nous détermine et donc également ce qui nous pousse à changer ! Alors , le changement tant désiré que je recherche à ce moment là de ma vie ne s'effectue pas en niant bêtement ce que je suis , mais bien en en prenant conscience.

En faire un point de départ.Un point de départ pour cet étrange cycle , ou l'on questionne , on se bat avec soi-même , déchiré entre le désir de changer , et l'inconfort du nouveau soi. Et ça semble sans fin , car même après avoir changé , on se retrouve toujours imparfait !

"How long can this song go on?
How long 'til it's over?
How long 'til it all comes down?"

Et ce changement , une fois enfin effectué et assumé , c'est peut-être un peu ça aussi , l'autre coté ...

"Our word in this life
Who are who we are what we are
I'll see you on the other side"

Mais c'est aussi surtout l' inévitabilité de la finalité de cet étrange voyage qu'est la vie aussi . Car on aura beau se chercher , découvrir tout au long , la fin nous ramène tous au même niveau .

"In death, not only are the mightiest and most humble brought down to the same level, but we're no different from any other organism."


Night
7.1

Night (1997)

Night

04 min. Sortie : 1997 (France).

Morceau de Devin Townsend

Megastronomer a mis 9/10.

Annotation :

Le cycle de l'introspection continue en tout cas , Night ,effreiné débute , je sombre encore un peu plus , replié sur moi-même au fur et à mesure que les notes arrivent , telles des horloges me rappellant que les souvenirs sont généralement plutôt désagréables en ce qui concerne ces jours , ces heures longues au Lycée .

Car après tout , faut bien avoir une vie sociale hein ??? HEIN ?
Les amis qu'on s'était fait il y a longtemps restent autour de nous , on essaie de rester un membre "actif" du groupe ,on agit donc , de plus en plus , de manière non-naturelle ,comme prisonnier , car si je l'avais fait , si j'avais réagis aux mots , aux "jeux" selon ma réelle volonté , je serais devenu "étranger" vis à vis d'eux, les "gens". La pression qu'ils infligent, d' apparaitre seul , de n'être qu'un résidu , font qu'on reste , qu'on s'inflige un comportement qui ne nous correspond pas .

"Here I am, pretending everything's alright
And I've got so far to go before the morn
And I can't believe how much it hurts at home"

Car en effet , tout ça s'arrête chez soi. Alors il m'est difficile de me pardonner de rester ainsi , de ne pas être moi-même.Mais,au moins , chez moi, il n'y a plus que la chaleur de la familiarité .Et surtout la nuit. Calme et paisible , lieu et temps de réel pensée , de véritable honnêteté , et donc de la dure réalisation de notre situation. On est loin de la paix. On est loin , à ce stade , d'être soi-même . On ne semble pas maitre de soi pendant la journée , donc on essaye de se rattrapper pendant la nuit. On écoute cette musique et la pluie qui coule le long de la toiture en silence.


"And I can't believe that I'm here to stay
'Cause I never worked it out this way
And I love you more than I can say
But I hate you every other way

Rain falling down
Rain falling down
Rain falling down
Rain falling down over me"

Et dev se fait la voix qu'on espère avoir. Qui me conforte dans ma vision de moi-même dans les moments difficiles.

Hide Nowhere
7.5

Hide Nowhere (1997)

Hide Nowhere

05 min. Sortie : 1997 (France).

Morceau de Devin Townsend

Megastronomer a mis 9/10.

Annotation :

Et cette vision de la paix qu'on cherche , une fois qu'on l'atteint , le bonheur y est , ma foi , plus qu'intense !

On est à la foi conscient de soi , maitre de chacun de ses mouvements , on perçoit les déterminismes tout autour de nous ! Tout ce qui nous pousse à agir de manière , au fond , détestable. On devient plus que ce que l'on était , on est à la foi parfaitement serein et les pieds sur terre mais aussi Loin , très loin On voit le monde tel qu'il nous apparait , cette étrangetée bouillonnante ! On devient invisible ... Les voix des autres deviennent des échos , perceptibles mais lointains. Et une certaine futilité semble s'en dégager , pour être honnête.

(alors , oui c'est clair , je sonne très condescendant içi , mais c'est surtout du à la frustration résiduelle que j'ai vis à vis de ces gens , qui m'ont si longtemps empêché de m'assumer .)

"Cold blue waves
Cold dead sky
See in the sea what I need to be
Cold blue waves

Cold blue mind... (hear them talk about)
Cold dead mind

See in the sea what is and what will be

Every dream I have wants me to stay
Every night I try to find a way

I hide nowhere
They hide in my world
I have nowhere to go
Dreams come as they do"

Dev établit l'objectif nan ? "Voit dans l'océan ce que je doit être." Quand j'ai découvert cet état presque "transcendé" , l'objectif était clair en effet. Pouvoir rester ainsi , le plus possible !

Sister
6.9

Sister (1997)

Sister

02 min. Sortie : 1997 (France).

Morceau de Devin Townsend

Megastronomer a mis 9/10.

Annotation :

Et ce morceau continue , le bruit diffus en fond me remplit l'esprit , comme les voix qui rebondissent face à moi. Je reste replié sur moi-même , conscient et ,ma foi , j'y ressent un bien être profond pour être honnête. Pouvoir établir un silence à l'intérieur de soi , et pouvoir y établir sa paix , au milieu du fracas et des cahots de sa vie , c'est plutot cool.

Pour être franc par contre , et ayant beau aimer ma propre soeur profondément , j'ai du mal à saisir autre chose que la continuité (en plus calme) du précédent , il parvient à me maintenir dans un état parfait , mais semble inaccessible pour moi en terme de son véritable sens.

3 A.M.
7

3 A.M. (1997)

3 A.M.

01 min. Sortie : 1997 (France).

Morceau de Devin Townsend

Megastronomer a mis 10/10.

Annotation :

Quand les journées s'achevaient , je rentrais à la maison , comme tout le monde , et j'y retrouvais mon réel confort , ma bulle. C'est vraiment une bonne expression quand on y pense. C'est ce ressenti qui encore une fois m'est remémoré par la voix douce de Dev.
Silencieux fond sonore. Je faisais durer ces moments magiques de solitude aussi longtemps que je le pouvais . Me remémorant ma situation à ce moment là .Les travaux , les difficultés que j'avais , je travaillais trop peu , pour ce que j'aurais pu faire , mais je me disais que ça passerais tranquillement ,qu'au fil du temps ce ne serait plus qu'un souvenir étrange ... Que tout ce bordel , finalement , y'avait qu'a attendre . Je restais éveillé tard dans la nuit à penser que le temps s'écoulais et que le lendemain serais du même acabit que le jour précédent...

"Time will be on my side
No looking back

Time will be on my side
No looking back this time
All that I've known is gone
Time to be moving on..."

Voices in the Fan
7.4

Voices in the Fan (1997)

Voices in the Fan

04 min. Sortie : 1997 (France).

Morceau de Devin Townsend

Megastronomer a mis 9/10.

Annotation :

Et le jour se lève ! A peine éveillé , la frénésie est déja présente . Ma fatigue palpable , mon mp3 devient , le temps du trajet vers le lieu de tout mes maux, mon petit coin de tranquillité.

Parce qu'au fond , si je pouvais patienter , c'est bien que cette vie au fond , je commençais à m'y habituer. Les années se suivant , le sentiment de force et d'apaisement que je trouvais dans ces moments de solitude se renforçais. Et ma vie était devenue bizarrement rapide , le temps ne semblait pas avoir de mesure .

"And it's the grey days that I'll remember the most
And it's the grey times in the water before morning"

Il coulait , comme les mots qui se faisaient prévisibles dans la bouche de mes amis , mes connaissances. Glissant sur la surface de ma petite coquille . Et au fond , j'appréciais d'être seul intérieurement finalement.

"Who's the weakest now?
Caught up in the wire
I'm already gone
Who's the weakest now?"

Car les fois ou je perdais le contrôle de moi pour les yeux de quelqu'un , la voix de quelqu'un ou juste l'image qu'elle semblait renvoyer m'étaient à la fois extrêmement insupportables et addictifs. Car j'avais l'espoir de pouvoir partager mon ressenti des choses avec quelqu'un. Malheureusement , étant la personne que j'étais et l'idéalisation de l'autre ayant fait son travail , il était clairement impossible que ça arrive. Et le pire , c'est que je le savais.

Greetings
7.5

Greetings (1997)

Greetings

02 min. Sortie : 1997 (France).

Morceau de Devin Townsend

Megastronomer a mis 10/10.

Annotation :

Les premières notes que j'ai jamais entendues de cet album furent celles de ce morceau.
Et c'était en plein milieu de cette débacle émotionnelle et sentimentale. Je m'étais rendu compte que , au fond , je devais changer vis à vis des autres. Car , être seul et entouré de gens à la fois , ça ne peut pas vraiment durer et , je commencais à le ressentir.
Alors , dans mon esprit je me disais que ces "Remerciements" , je les adressais à elle , parce qu'au fond , elle venait de relancer ma recherche d'une nouvelle façon d'être.

Les mélodies simples et intenses me soulevant , j'en pleurais de joie . Je ne réalisais pas à quel point TOUT l'album me marquerait de sa justesse quand à ce que j'étais à ce moment là.

Du coup , bah, Greetings to you Devin Townsend. :)

Regulator
7.3

Regulator (1997)

Regulator

05 min. Sortie : 1997 (France).

Morceau de Devin Townsend

Megastronomer a mis 9/10.

Annotation :

Et l'on commence à partir plus profondément , dans ce qui fait l'essence de cet album et de mon rapport à lui , et de ce qu'il me remémore. En réalité , il me remémore à moi-même.

Puisqu'au sortir de mes déboires je devais changer , "encore".

La vie ,morne semblait vouloir me détruire de son implacable répétitivité. J'étais crevé. Je me couchais tard. Je perdais le contrôle de moi-même. Je devenais prévisible , déterminé et sans pouvoir y remédier. Guidé par mes habitudes , je ne devenais qu'une ombre de moi-même. Car je ne m'étais pas véritablement guéri de cette "pression sociale". Et pourquoi en guérir ? Je ne comprenait pas encore que pour en "guérir" , il faut en prendre conscience , et l'accepter. Et moi , j'essayais de l'affronter ! Et donc , je m'isolais, irrémédiablement.

"There goes that old feeling.
I'm free again."

Je m'ennuyais profondément. Je n'arrivais pas à atteindre cet état de paix , tout en sortant de ces expériences chaotiques. J'en avais tant envie. Mais chaque tentative finissait irrémédiablement réduite à néant. Soit parce qu'un événement "X" repoussait les choses , soit à cause du confort que je parvenais à trouver dans mes moments de "mise à l'écart" , dont il fallait bien que je m'éloigne à un moment donné.

j'avais donc l'impression de me répéter. Inlassablement. Comme "régulé"

"I'm regulated
I'm regulated
Odd times and all
Odd times and all"

D'ou la puissance avec laquelle me frappe le tonnerre du son qu'est ce morceau. Violent et destructeur.

Funeral
8.3

Funeral (1997)

Funeral

08 min. Sortie : 1997 (France).

Morceau de Devin Townsend

Megastronomer a mis 10/10.

Annotation :

En ces moments ou je voulais m'éloigner , ce morceau m'était d'une aide incroyable. Je retrouvais ma paix. Selon mes propres termes , je retrouvais le seul qui , j'avais l'impression , me comprenait quelque part. Je quittais cet environnement , pétris de fatigue , cette fois , je ne découvrais pas cet état d'esprit , j'y allais de façon volontaire. Je vibrais au même rythme que les cordes de la guitare de dev. J'hurlais à l'intérieur de moi , en silence. Les gens autour ne devenaient que des ombres à leur tour. Le doux son réverbéré des cordes vibrantes rempart pour mon bien-être , fragilisé.Le morceau poignant , embrassait mon sentiment de lassitude et ainsi , me réconfortais.

Je ressens les paroles de ce morceau comme une certaine dénonciation de la futilité des rites face au désarroi qu'on peut ressentir face aux événements qui nous touchent et nous déchirent. On est pas dans la critique acerbe et gratuite de haine ici , et j'y tient beaucoup. C'est plus un constat. Triste de désarroi.
La religion face à la mort d'un être cher.
Et pour moi, cela ne semble pas si différent des relations sociales "de surface" face à la réelle solitude d'un être en quête de paix ....

"And I went to the funeral in the rain"

Bastard: 1. Not One of My Better Days / 2. The Girl From Blue City
8.9

Bastard: 1. Not One of My Better Days / 2. The Girl From Blue City (1997)

Bastard: 1. Not One of My Better Days / 2. The Girl From Blue City

10 min. Sortie : 1997 (France).

Morceau de Devin Townsend

Megastronomer a mis 10/10.

Annotation :

Bastard.

Le son ravageur comme une vague de souvenirs des espoirs revenants de loin . Mon tourment est apposé sur ces premières notes.

Pour toujours , jamais je ne pourrais écouter ces notes sans que les images reviennent , toutes accumulées depuis tout ce temps. Ce morceau résume tout , englobe à la fois la perdition , la dépression que je traversais ,tout les souvenirs évoqués précédemment. Il est tellement chargé d'émotions , que si je devais le citer , il me faudrait citer les 3/4 du texte.

Car j'étais seul pendant tout ce temps. Le seul à pouvoir résoudre ma situation.
Ce morceau me rappelle tout , mes désirs de changements, ma haine pour ceux qui sont restés aveugles , ou bien mon désarroi pour ceux incapables de m'aider.
Les nuits ou je restai éveillé , pleurant de fatigue et de désespoir face à l'impasse que j'avais devant moi ? Comment remonter cette pente ? Comment résoudre tout ça ?... Il fallait que je le fasse , car cette situation ne pouvait pas continuer.

"Bastard, mother, father, no
Time passed quicker than you will ever know
And they can push me harder
But you know I will never go
And they will justify it
But you know it will take them slow"

Et la violence des ces mots , de leur constat dur , que j'ai bien été obligé d'admettre ,c'est que c'étais dans mon rapport aux autres et à moi-même que se trouvais la solution peut-être. j'avais besoin d'être seul pour y réfléchir en tout cas.

Car c'était la seule façon que je maitrisais pour parvenir à avancer.

"..Feel old, gone where feelings go
...Gone now in a field of green
Gone where feelings go..."

The Death of Music
8.5

The Death of Music (1997)

The Death of Music

12 min. Sortie : 1997 (France).

Morceau de Devin Townsend

Megastronomer a mis 10/10.

Annotation :

Après de telles bourrasques , j'ai bien finit par trouver la solution de mon problème. Puisqu'en fait j'ai trouvé mon problème :

Moi.

Longtemps ce morceau me frappait déja par sa beauté crue et lente. La voix de Devin , très différente des autres morceaux de l'album. Bien plus pure je trouvais. J'avais regardé les paroles , belles, brillantes mais ne m'évoquant pas grand chose à l'époque.

Et ,en recherche de solutions après tout ce temps dans le noir, je m'y suis replongé . Et j'ai compris.

Durant tout le temps dont j'ai parlé tout au long de cette écriture, mes amis m'entouraient mais je me sentais seul parmi eux quand même , personne ne semblait s'inquiéter , comme conscients de ce qui se passait mais de manière passive , s'accordant à rester stoïques.Et donc , je m'étais passé d'eux en quelque sorte n'ayant pas besoin d'eux.

Ou du moins c'est ce que je pensais. Je me sentais seul , mais en réalité ,c'étais de ma propre faute.Je ne peut pas prétendre que je n'ai besoin de personne.Ce n'est pas que mes amis sont nuls. C'est que je n'ai pas eu le courage d'être moi-même et donc de , par moi-même , me détacher d'eux. Je ne peut pas les blamer , je ne peut que me blamer. Ce changement d'état d'esprit , est présent dans cette modification des paroles :
première moitié du morceau :
"The rain may come
The rain may never be
In things you are are things I need to be
My friends were there but they never bothered"

c'est ce que je pensais , mais au fil du morceau , au fil de ma réflection , le passage est modifié et je me rend compte de mon erreur :

"The rain will come
The rain will always be
In things I am are things that have to be
My friends have come and I never bothered"

C'est là que réside le changement crucial pour ne plus avoir à passer ses journées à prétendre. Devenir qui l'on est supposé être , ne pas se donner de blason , ne pas se proclamer comme étant "d'une certaine nature" mais plutot de rester naturel et honnête vis à vis de ses pensées et de reconnaitre leur nature déterminée.
Quelle complication que ce rapport aux autres, ainsi vous comprendrez surement qu'à ce stade , je chéri la solitude plus que tout .Car j'ai moins d'obstacles à franchir entre ce que je pense et ce que je fait.


"
'Cause myself and I
There is no other

"


Thing Beyond Things
7.6

Thing Beyond Things (1997)

Thing Beyond Things

04 min. Sortie : 1997 (France).

Morceau de Devin Townsend

Megastronomer a mis 10/10.

Annotation :

Et voici cette ôde à la solitude.
Devin vise très juste ici encore une fois.Mentionnant ses propres problêmes vis à vis de son état , la bipolarité. Les moments de solitude , ou l'on a plus besoin de se justifier , plus de chaines pour penser. On peut se permettre de rêver simplement. Laisser son imagination nous guider , hors de ce foutu bazar d'égos en constante confrontation.

Sa solitude , Ma solitude , cette paix , c'est ce sentiment d'usure douce , de calme conscient ou les limites de la pensée s'effacent.


Merci à Devin , d'avoir été la voix hurlante , douce et toujours réconfortante qui m'a permis de mettre en lumière et de résumer cette période dans mon esprit . De la garder dans un coin de la tête pour continuer d'avancer et ne pas oublier qui je suis .

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