Nick Cave & The Bad Seeds : essai de classement

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L'incontournable classique. Le récit d'un homme condamné à la chaise tourné en vrai thriller psychologique. Répétitif, oppressant et torturé.

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Sûrement le titre le plus dévastateur du groupe. La structure couplet calme/déchainé fonctionne à merveille, et la fureur de la voix de Nick Cave qui s'engouffre dans un chaos total semblant être formé de dix milles instruments différents est réellement impressionnante.

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Plus calme, plus posée au niveau musical, mais tout aussi ravageur au niveau des paroles. Dialogue universel entre deux observateurs devant la fenêtre. L'une loue la beauté du monde, et sourit, l'autre dénonce la laideur de la nature humaine, la première effondre en larme, pendant que celui-ci affiche un grand sourire.

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Épique ! Grande progression musicale narrant le meurtre de John Finn pour sa femme lors d'une grande cérémonie. le parallèle entre la fureur des couplets et le passage instrumental dominé par le violon entre ceux-ci est impressionnant. Et le final mélodieux, presque romantique contrastant totalement avec la brutalité du reste de la chanson est génialement trouvé. Un passage où Nick Cave conclut calmement sur un petit "Poor John Finn, lying dead upon the ground"

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Je pourrais tout décrire, mais ça va sûrement faire long pour une simple annotation. Donc autant se contenter de court : ce piano est GENIAL !

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Une chanson avec des paroles au style biblique, et donc universel, sur la tristesse. Mais cela ne saurait éclipser son véritable intérêt : l'instrumentation assez unique, et la magnifique utilisation du vibraphone !

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Un des premiers titres du groupe, et pas le moindre ! Il n'atteint peut-être pas l'épique d'un The Mercy Seat, mais est tout aussi psychotique. Le narrateur faisant part de son obsession pour sa voisine dans une atmosphère musicale on ne peut plus malsaine formée de piano dissonant, percussions chaotiques et son de guitare industriel.

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La chanson éponyme de l'album, et sûrement la plus complexe dans sa structure. Encore une histoire biblique semble-t-il. Commençant avec un air gospel, et se transformant soudainement en une fatale descente aux enfers ponctué d'un magnifique refrain dominé par le violon, une fois encore ! Et le final reprenant l'air du début n'en est pas moins beau.

Annotation :

Une des toutes premières chansons qui m'a fait aimer le groupe. Rythmée, énergétique, entrainante au possible. Et à cela on ajoute des paroles excessivement noires. What else ?