Nic Cage Challenge

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Pour ceux qui voudraient le voir pour Nic Cage, fuyez ! Pas une seule réplique et il apparaît en coups de vent. Il met une pancarte "i'm gay" dans le dos d'un mec, travaille au fast-food où est Judge Reinhold (au moment où il se fait virer d'ailleurs) et encourage l'équipe de football américain. C'est tout.
Le film en lui-même est sympathique, mais est quand même très gratuit. L'avortement est traité à la vitesse de l'éclair (même si cela devait être un sujet rare dans un teen movie à l'époque). La fin tombe comme un cheveux sur la soupe. Puis surtout Sean Penn. Le mec est crédité en premier alors que ce n'est qu'un second-rôle et même dans la promotion ou les jaquettes, il est au premier plan. Les vrais premiers rôles sont Jennifer Jason Leigh, Judge Reinhold, Robert Romanus et Brian Backer. Même Phoebe Cates n'est pas aussi présente que ne le suggère l'image générale que les gens ont de ce film. Puis Penn joue affreusement mal.

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Premier premier rôle de Nic Cage dans ce film où il arbore déjà un magnifique brushing des familles entre le pseudo punk (les années 80) et la banane mal foutue. Un teen movie tout sauf mémorable avec le mec un peu punk et la fille des beaux quartiers (Deborah Foreman). Soit une énième histoire d'amour impossible. Pas de quoi se retourner la nuit.

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Toujours en 1983, Nic tournait pour Tonton Francis dans Rusty James. Là il s'était surement dit qu'il fallait opter pour la banane définitive, sauf qu'elle est énorme. On ne le voit pas trop longtemps (il joue un ami de Matt Dillon). Rusty James est un très beau film sur la jeunesse que ce soit à travers Dillon qui se brûle les ailes ou son frère (Mickey Rourke dans sa forme des 80's) qui les a brûlé il y a très longtemps. Il fait partie de ces films où Coppola revenait à quelque chose de plus simple, suite au four de Coup de coeur (1981). Des films qui n'en restaient pas moins personnels comme Outsiders (1983) qui parlait de cette même jeunesse un brin loubarde.

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Tonton Francis et Nic remettent le couvert avec Cotton Club où le premier donne au second un autre second-rôle, celui du cousin voyou de Richard Gere. Un second-rôle un peu plus présent (il était littéralement absent à partir du milieu de Rumble fish) car il empêche un petit peu l'ascension de Gere à cause de ses méfaits. On notera sa magnifique moustache à la Gomez Addams et un goût prononcé pour la gomina. Un film d'une très grande classe où Coppola revient aux films de gangsters, sans toutefois faire comme sa trilogie du Parrain (1972-90). Ici Gere n'a rien à voir avec la pègre, mais il y est confronté malgré lui par son club.

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En 1984, Nic Cage retrouve un rôle principal aux côtés de Matthew Modine dans l'émouvant Birdy. Pour l'anecdote, Parker avait dit lors d'une émission sur les réalisateurs des 80's d'OCS qu'il pensait que Modine serait celui dont la carrière exploserait. Ce sera finalement l'inverse disait-il en riant. Modine est monumental, mais Cage est tout aussi bon en soldat défiguré se trimbalant un bandage spectaculaire durant les trois quarts du film. Un film sur l'innocence perdue à travers une guerre qui n'avait aucun sens (celle du Vietnam). La guerre n'est jamais vraiment montrée au contraire d'un The deer hunter (Michael Cimino, 1978), mais l'impact était tout aussi grand sans même la montrer.

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Nic passe au châtain clair dans ce biopic assez classique, mais néanmoins sympathique. Il y incarne un champion du rameur canadien, ce qui pour les moins connaisseurs peut être intéressant.

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Retour chez Tonton Francis avec Peggy Sue s'est mariée, film plagié en grande partie par Camille redouble de Noémie Lvovsky (quasiment la même structure ou événements que le film de Coppola) et dans la mouvance de Retour vers le futur (même époque choisie, des adolescents pour héros, paradoxes temporels). Là encore un film assez nostalgique d'une époque chérie par son réalisateur et terriblement attachant. Nic Cage est promu en étant le fameux mari de Peggy Sue (Kathleen Turner) avec une banane que les 50's ne pouvaient se priver (qui plus est blonde). Un tournage qui ne fut visiblement pas de tout repos si l'on en croit certaines anecdotes de tournage (Turner avait du mal à le supporter et Tonton Francis semblait dépassé par son neveu).

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Un film dans la mouvance fun des frères Coen (auquel on peut rajouter des films comme The Big Lebowski ou Ladykillers). Le duo n'évite aucune excentricité, allant de la moustache de Nic Cage à l'histoire même (un couple ne pouvant avoir d'enfants en kidnappe chez un homme riche), en passant par le personnage de Randall Cobb tout droit sorti de Mad Max ou de la bd Ghost Rider ! Un film où l'on peut commencer à constater les éclats de folie de Nic Cage... pour le meilleur évidemment.

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Une énième romcom contrariée avec happy-end si possible. Ici, l'ami Cage est le frère de Danny Aiello, le fiancé de Cher. Inévitablement, Nic Cage en tombe amoureux et elle aussi, donnant lieu à moult quiproquos déjà vus. Même le contexte italo-américain n'est qu'un cache-misère pour faire sortir le film du lot. Sans compter le titre qui fait référence à une pleine lune évoquée deux fois durant le film sans incidence. Du réalisateur de L'affaire Thomas Crown, on pouvait s'attendre à mieux.

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Beaucoup de gens ont déjà entendu parler de ce film par des extraits sentant bon la folie furieuse. Inutile de dire que le film vaut à lui seul pour la performance totalement frappadingue de Nic Cage. Il récite l'alphabet en beuglant, devient un véritable psychopathe, apparaît comme un clochard bien fringué dans la rue avec un pieu de fortune... Le film en lui-même n'a rien de bien mémorable, montrant un vampire de l'édition (cocasse que Wolf soit sorti quelques années plus tard avec une histoire similaire) devenir un vrai vampire suite à une mauvaise rencontre. Ce qui entraîne une descente dans la folie. Malheureusement, il en faut un peu plus pour convaincre.

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Il n'est pas crédité pour ce film. On peut le voir avec un magnifique faux-nez.

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Comme sur Peggy Sue s'est mariée (Francis Ford Coppola, 1985), il s'agit d'un film où Nic Cage peut dévoiler ses talents de chanteur pour les beaux yeux de la magnifique Laura Dern. Certainement le film le plus accessible de Lynch, peut être pas dans ses tout meilleurs, mais un cru de qualité avec des acteurs au poil. Puis Cage et Dern forment un superbe couple de cinéma (Love me tender, love me too...).

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Film fait pour des raisons évidentes, Fire birds s'enfonce dans le Top Gun like avec des acteurs qui ne semblent pas trop y croire. Même romance (changez Tom Cruise par Nic et Kelly McGillis par Sean Young), même histoire d'ami mort au combat, même délire entre instructeur et pilote (changez Tom Skerritt par Tommy Lee Jones) et les soviétiques sont remplacés par des cartels sud-américains. A noter que Nic Cage pilote plus sur un simulateur que dans un hélicoptère. Pas méchant (et vaut mieux en rire), mais clairement anecdotique et ennuyeux.

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Visiblement un concert expérimental de Julee Cruise où David Lynch avait filmé Nic Cage en train de plaquer Laura Dern. Les autres séquences montraient le subconscient de Dern post-rupture.

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Certains téléspectateurs se rappellent d'Hollywood night, cette émission des 90's où TF1 balançait des téléfilms sans grand intérêt avec souvent un peu d'érotisme en deuxième partie de soirée. Zandalee pouvait très bien se mettre dedans au vue du nombre incroyable de scènes de sexe qui pullulent dedans. Nic Cage avec un magnifique look cheveux long-bouc en vient même à faire du body painting après une scène chaude. Au vue du film (une énième histoire d'adultère avec le mec qui couche avec la femme de son pote), on peut se demander ce que sont venus faire ici des acteurs quand même loin d'être nazes comme Nic, Judge Reinhold, Steve Buscemi, Joe Pantoliano ou Marisa Tomei. Petit caméo aussi de Zach Galligan, le Billy des Gremlins (Joe Dante, 1984-1990).

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Nic Cage retrouve Elvis avec Lune de miel à Las Vegas. Le cas classique de l'histoire d'amour avec deux types (Cage et James Caan) et une jolie femme (Sarah Jessica Parker) avec pour cadre Las Vegas. En soi, le pitch n'est pas sans rappeler Proposition indécente (sorti un an plus tard), mais sur un ton plus comique. Rien de transcendant à l'horizon donc. Au passage on peut y voir Bruno Mars encore tout minot en mini Elvis.

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Amos et Andrew se révèle plutôt surprenant. Réalisé après l'affaire Rodney King, il met en scène un écrivain afro-américain (Sam Jackson) pris pour un voleur dans sa propre maison par ses voisins qui appellent la police. Cette dernière n'hésite pas à lui tirer dessus sans sommation. Arrive alors un braqueur de pacotille (Nic Cage un brin bouffi) ramené par les flics pour en faire un voleur de secours. Pas forcément phénoménal, le scénario pointe une Amérique blanche faites de préjugés et de bavures policières grosses comme des pâtés de maison, sans jamais se remettre en question. Sur cet aspect, le film est assez intéressant. Après on se retrouve avec un buddy movie assez classique mais fun à regarder. D'autant que Sam Jackson et Nic Cage forment un duo attachant.

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Film où il apparaît finalement très peu (même si bien plus que Charlie Sheen) et le sauve presque d'un ennui certain. Christopher Coppola (frère de Nic) signe un polar particulièrement convenu, allant parfois du côté du hollywood night jusqu'au twist improbable. Le pauvre Michael Biehn ne peut rien faire pour le sauver de la noyade. Fun fact : Nic Cage reprendra le même rôle dans Arsenal (2017).

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En comparaison de Deadfall, Red Rock West bénéficie d'un très grand soin dans l'écriture, tout en s'amusant des clichés du film noir. La femme fatale par excellence (Lara Flynn Boyle superbe). Le mari prêt à tout pour la liquider, tout en cachant bien son jeu sur d'autres intentions (JT Walsh). Un tueur à gages un peu trop sympathique et ironiquement un des personnages les plus honnêtes du film (Dennis Hopper dans un numéro un peu plus sobre pour l'époque, mais en bonne forme). Puis évidemment le mec au mauvais endroit, au mauvais moment (Nic Cage). Un film prenant du début à la fin, où l'acteur se démène dans un véritable jeu de massacre.

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Clairement pas un film intéressant et même Shirley MacLaine ne peut sauver un scénario aussi pauvre.

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Année 1994 bien creuse pour Nic Cage, car ce Milliardaire malgré lui est aussi peu fameux que le précédent film. Une romcom sur fond de loto où Bridget Fonda est toute mimi et Nic Cage un brin aux fraises.

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Un peu moins naze que les précédents films, Descente à Paradise reste un film de Noël peu intéressant où Nic Cage est trop sérieux face à des frères plus habitués au registre comique, tout en étant trop lourdingues. Fun fact : Nic Cage rencontre à nouveau l'univers de Twin Peaks, puisque sa principale partenaire féminine dans le film est Mädchen Amick.

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Kiss of death est déjà plus intéressant. D'autant plus que Nic Cage incarne un malfrat jusqu'au boutisme (il balance même un mannequ... un bonhomme d'un camion sur le sol à mains nues). Plutôt à l'aise avec son jogging et son bouc, l'acteur gravite autour d'un beau casting : David Caruso, Ving Rhames, Sam Jackson, Helen Hunt, Stanley Tucci, Michael Rapaport, Kathryn Erbe ou Philip Baker Hall. On a vu pire. Un film plutôt divertissant et se savourant comme un bon polar du samedi soir.

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Le film qui a permis à Nic Cage d'obtenir l'Oscar du meilleur acteur. Mike Figgis dévoile le parcours de deux personnages au fond du gouffre. Elisabeth Shue s'enfonce dans la prostitution et la violence qui va avec (séquence éprouvante au passage). Nic Cage va plutôt vers l'alcool. De la dépendance à l'état pur qui fait mal au ventre. L'acteur se révèle monumental et l'Oscar est plus que mérité. Il s'est vraiment donné corps et âme dans un rôle particulièrement lourd à porter. Shue se révèle elle aussi particulièrement convaincante. On ressort du film particulièrement groggy, c'est aussi ça qui montre à quel point ce film est bon et peut-être un des meilleurs sur un sujet aussi délicat que l'alcoolisme.

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Totalement en rupture avec le précédent film, Nic Cage se retrouve dans la première grosse production de Michael Bay. Avec plus de moyens, le réalisateur de Bad Boys s'offre un casting en or avec en figure de proue un Nic Cage énergique au possible. C'est aussi après ce film qu'il commencera à aller davantage vers les gros films de studio. Malgré son côté patriotique , Rock est un film particulièrement fun et toujours divertissant.

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Une autre production Jerry Bruckeimer où l'acteur se retrouve avec le plus délirant des brushings : cheveux mi-longs, châtain clair et barbe de trois jours (le monde ne s'en est toujours pas remis plus de vingt ans après). Un scénario complètement délirant, mais qui fonctionne du tonnerre. Il n'en faut pas beaucoup certes, mais Con air se révèle terriblement efficace. Puis outre Cage, le casting fait beaucoup dans l'adhésion (Steve Buscemi dans un rôle qui fait souvent peur et dont il s'accommode très bien).

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Toujours pour le studio Touchstone, Nic Cage tourne dans le meilleur film us de John Woo, Volte face. Un film difficile car l'acteur, tout comme John Travolta, doit jouer deux rôles à travers un scénario de science-fiction délirant et bis, mais finalement crédible tout du long. Si Travolta a plus de mal une fois dans le rôle de Castor Troy, Nic Cage est fantastique dans les deux. Probablement parce qu'il passe du criminel au flic dans la peau du criminel (et non l'inverse où Travolta se révèle finalement moins à l'aise). D'abord le surexcité fou de la gâchette et de l'abricot, de l'autre le flic ne supportant pas son nouveau visage (celui de l'assassin de son fils). La scène du miroir est d'ailleurs phénoménale, puisque Woo en vient à montrer deux personnages tirant dans l'image qu'ils représentent désormais et qu'ils détestent. Outre cela, Woo signe une série b digne héritière de ses plus grands films HK.

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Pour rappel, il s'agit du remake des Ailes du désir (Wim Wenders, 1987) avec Nic Cage à la place de feu Bruno Ganz et Meg Ryan à la place de Solveig Dommartin. Brad Silberling avait su filmer les fantômes avec Casper (1995), c'est nettement moins le cas des anges. Reprenant plus ou moins l'intrigue de Wim Wenders pour en faire une grosse guimauve, Silberling ne parvient jamais à rendre la chose intéressante. Nic Cage se demande même souvent ce qu'il fait là, tout comme Meg Ryan. Sans compter que le film est très long pour ce qu'il raconte et le final est tellement évident que Silberling joue du ralenti de manière poussive.