National Recording Registry

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Phonautogrammes. Édouard-Léon Scott de Martinville. (vers 1853-1861)

Fin 1853 ou début 1854, Edouard-Léon Scott de Martinville capte les premiers sons enregistrés en gravant sur des plaques de verre noirci les mouvements d'un stylet en poils de sanglier, vibrant en sympathie avec une guitare et une voix humaine. Plus tard, Scott a réalisé des enregistrements sur du papier enroulé autour d'un tambour. Les « phonautogrammes » qui en ont résulté se sont révélés cruciaux pour le développement du son enregistré. Scott s'intéressait uniquement aux tracés visibles des ondes sonores afin d'étudier l'acoustique et n'enregistrait pas avec l'intention de rejouer ou d'écouter ses enregistrements. Néanmoins, en 2008, les chercheurs du groupe First Sounds, utilisant la technologie audio contemporaine (développée avec le soutien de plusieurs institutions, dont la Bibliothèque du Congrès et le National Recording Preservation Board), ont pu relire les enregistrements de Scott pour la toute première fois.
Sélectionné pour le registre 2010.

https://www.youtube.com/watch?v=uRbIJc05QTA

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Enregistrement "St. Louis tinfoil" d'Edison (1878)

Il s’agit très probablement du plus ancien enregistrement écoutable d’une voix américaine. Il s’agit d’un survivant – le premier document existant qui capture une performance musicale. L'enregistrement est sur un morceau de papier d'aluminium. Il dure 78 secondes et a été réalisé sur un phonographe à St. Louis, Missouri, le 22 juin 1878, quelques mois seulement après que Thomas Edison ait inventé sa machine d'enregistrement magique. Pendant des années, le fleuret a duré et est resté, sans surprise, inutilisé. Puis, à l’été 2013, le Musée des sciences et de l’innovation (alias miSci) de Schenectady, New York, a annoncé que des physiciens du Lawrence Berkeley National Laboratory avaient récupéré le son de cette lame d’argent brillant. Le résultat fut un intermède musical et vocal étonnamment écoutable.
Sélectionné pour le registre 2020.

https://www.youtube.com/watch?v=xBvHbRJznXM

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Cylindre de poupée parlante Edison. (1888)

Peu d'enregistrements sonores, voire aucun, peuvent revendiquer autant de « premières » que le petit artefact mutilé d'une entreprise commerciale en faillite, découvert en 1967 dans le bureau d'un assistant de Thomas Edison. Cet enregistrement sur cylindre, d'une largeur de seulement 5/8 pouces, représente les liens fondateurs de nombreux aspects de l'histoire de l'enregistrement. Il a été créé en 1888 par une société Edison de courte durée créée pour fabriquer des poupées parlantes pour enfants, et c'est le seul exemple survivant de la phase expérimentale de la production de poupées Edison lorsque les cylindres étaient en étain. En tant que tel, cet enregistrement de « Twinkle, Twinkle Little Star », chanté par un employé anonyme d’Edison, est le premier enregistrement sonore commercial connu. Il s'agit également du premier enregistrement pour enfants et, très probablement, du premier enregistrement réalisé par quelqu'un qui a été payé pour jouer pour un enregistrement sonore. En raison de son mauvais état, l'enregistrement a été considéré comme illisible jusqu'en 2011, date à laquelle sa surface a été numérisée en trois dimensions à l'aide d'outils de cartographie numérique créés au Lawrence Berkeley National Laboratory et développés en collaboration avec la Bibliothèque du Congrès. Sélectionné pour le registre 2011.

https://www.youtube.com/watch?v=_lvvVBnPt-M

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Les enregistrements sur cylindre de Londres de 1888 du colonel George Gouraud. (1888)

Thomas Edison a lancé son phonographe à cylindre de cire « perfectionné » à l'été 1888, rendant obsolète son modèle en papier d'aluminium de 1877 et empêchant un coup d'État contre son « invention préférée » par le Graphophone insurgé de Bell et Tainter. Le premier phonographe à quitter l'usine d'Edison a été envoyé à son ami et agent, le colonel George Gouraud, héros de la guerre civile, un Américain vivant à Londres, qui avait le don de promouvoir et de commercialiser les nouvelles technologies. Dans la seconde moitié de 1888, Gouraud commercialisa la machine en organisant des démonstrations d'enregistrement avec des invités célèbres et, peut-être accidentellement, préserva pour la postérité les voix d'éminents poètes, scientifiques, musiciens et hommes politiques, dont le futur Premier ministre William Ewart Gladstone et Sir Arthur Sullivan de Gilbert et Sullivan. Le premier de ces enregistrements a eu lieu au Festival Haendel au Crystal Palace. Hugh DeCoursey Hamilton, qui a travaillé pour Gouraud et Edison, a capturé un chœur de 4 000 voix interprétant "Israël en Égypte" depuis le balcon de la presse, à 100 mètres. Gouraud a également enregistré ses amis, sa famille et ses partenaires commerciaux. Sélectionné pour le registre 2016.

https://www.youtube.com/watch?v=zXWO3JOKLts

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Enregistrements de l'exposition Edison (groupe de trois cylindres) : « Around the World on the Phonograph » ; "The Pattison Waltz" ; et « Fifth Regiment March ». (1888-1889)

Un trio de cylindres sélectionnés par les contemporains d'Edison pour représenter la naissance de l'enregistrement sonore commercial - en tant qu'industrie, en tant que technologie pratique et en tant que moyen de préserver la musique et la parole. Sélectionné pour le registre 2002.

https://archive.org/details/aroundtheworldon10311gut
https://archive.org/details/pattisonwaltz1889
https://archive.org/details/thefifthregiment10313gut

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Jesse Walter Fewkes enregistrements sur le terrain des Indiens Passamaquoddy. (1890)

Les enregistrements sur cylindre de Fewkes, 30 au total et réalisés à Calais, dans le Maine, sont considérés comme les premiers enregistrements ethnographiques réalisés « sur le terrain », ainsi que les premiers enregistrements de musique amérindienne. Les cylindres sont conservés par l'American Folklife Center de la Bibliothèque du Congrès. Sélectionné pour le registre 2002.

https://www.youtube.com/watch?v=g0vZSaZ_eXM

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"The Lord's Prayer" et "Twinkle Twinkle Little Star". Enregistrements d'Émile Berliner. (vers 1890)

Emile Berliner, l'inventeur du microphone et fondateur de la première maison de disques, a vécu et travaillé à Washington, D.C. Contemporain de Thomas Edison, Berliner pensait que le cylindre de cire développé par Edison et ses partenaires était trop mou et fragile pour fabriquer un enregistrement permanent. C’est ainsi qu’il a développé le premier procédé de production en série d’enregistrements sur disque. Ce sont deux de ses premiers enregistrements. Sélectionné pour le registre 2003.

https://tile.loc.gov/storage-services/media/recordedsound/Twinkle-Twinkle-Little-Star_Emile-Berliner.mp3
https://www.youtube.com/watch?v=7oT_n-lyavE

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Enregistrements de cylindres de cire vernaculaire à la bibliothèque de l'UC Santa Barbara (vers 1890-1920)

Offrant un aperçu rare et révélateur de la vie des gens ordinaires, les enregistrements sur cylindre de cire vernaculaire se composent de 600 enregistrements sur cylindre faits maison réalisés principalement dans les années 1890, 1900 et 1910. Le cœur de la collection repose sur plusieurs décennies d'acquisitions ciblées par l'anthropologue Donald R. Hill et l'historien du son David Giovannoni. Depuis son introduction commerciale dans les années 1890 jusqu’à sa disparition dans les années 1920, le phonographe à cylindre permettait à ses propriétaires de réaliser des enregistrements sonores à la maison. Ces documents audios « instantanés » de la vie quotidienne de l'UCSB sont peut-être les documents audio les plus authentiques de l'époque : chansons chantées par des enfants, instruments, blagues et récits improvisés. La grande majorité des enregistrements de cire vernaculaire restent entre des mains privées ou ne sont pas cataloguées dans les institutions. La vaste collection de l'UCSB sert de phare pour la reconnaissance et la préservation affirmée de ces trésors audio hautement menacés. Sélectionné pour le registre 2014.

https://tile.loc.gov/storage-services/media/recordedsound/Vernacular-Wax-Sampler.mp3

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La collection Benjamin Ives Gilman enregistrée à l'Exposition universelle colombienne de 1893 à Chicago (1893)

Benjamin Ives Gilman, psychologue de Harvard et, plus tard, conservateur du Musée des Beaux-Arts de Boston, a réalisé 101 enregistrements sur cylindre de cire à l'Exposition universelle de Chicago de 1893. Ces enregistrements contiennent des chansons et des cérémonies fidjiennes, samoanes, uviennes, javanaises, turques, kwakiutl ou indiennes de l'île de Vancouver, ainsi que des enregistrements d'autres musiciens et chanteurs du Moyen-Orient, des mers du Sud et amérindiens qui se sont produits dans des « villages » spécialement construits à mi-chemin. En plus d'être les premiers enregistrements jamais réalisés lors d'une exposition universelle, ce sont également les premiers enregistrements connus de nombreux styles musicaux non occidentaux, comme le gamelan javanais. Sélectionné pour le registre 2014.

https://tile.loc.gov/storage-services/media/recordedsound/GilmanCollection_1893WorldsColumbianExpo.mp3

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"The Laughing Song." George Washington Johnson. (c. 1896)

George W. Johnson fut le premier Afro-Américain à réaliser des disques commerciaux ; il a commencé en 1890. Né près de Wheatland, en Virginie, Johnson gagnait sa vie en tant que chanteur de rue dans les années 1870, dans la rue à New York. "The Laughing Song" était le numéro le plus célèbre et le plus durable de Johnson. Cet air familier et simple a été chanté par Johnson dans un baryton bourru et rustique et complété par son rire contagieux, le tout remarquablement exempt de la caricature et du dialecte forcé qui marquaient la plupart des documents sur le thème afro-américain de l'époque. "Laughing Song" a connu un énorme succès, avec des versions publiées aux États-Unis et en Europe. Avec son accompagnement imprégné de ragtime, sa stature est inestimable : voici peut-être l'enregistrement le plus populaire des années 1890, et probablement le premier « hit » chanté par un Afro-Américain. Sélectionné pour le registre 2013.

https://www.youtube.com/watch?v=4yvOMwHsh1A

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"Stars and Stripes Forever" Musique militaire. (1897)

Le premier enregistrement de la marche préférée des États-Unis. "The Stars and Stripes Forever", la composition la plus célèbre de John Philip Sousa, a été enregistrée par la société de l'inventeur du disque gramophone 78 tours, Emile Berliner, pour sa société Berliner Gramophone. Sélectionné pour le registre 2002.

https://www.youtube.com/watch?v=yBlxY2Hx86g

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"Gypsy Love Song." Eugene Cowles. (1898)

L'opérette de Victor Herbert de 1898, « The Fortune Teller », fut le premier succès populaire du compositeur pour la scène. La Berliner Gramophone Company a capturé l'interprétation de la basse d'Eugene Cowles pour l'un des succès de l'opérette, "Gypsy Love Song", sur ce qui était l'un des tout premiers "enregistrements originaux". Sélectionné pour le registre 2004.

https://www.youtube.com/watch?v=5MQ34kDLZxo

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"Honolulu Cake Walk." Vess Osman. (vers 1900)

À l'époque où la musique ragtime était la plus populaire – à la fin du XIXe et au début du XXe siècle – la musique syncopée était généralement enregistrée par des groupes, des orchestres ou de petits ensembles, ou par des solistes d'accordéon, de xylophone ou de banjo. Vess Ossman, surnommé « The Banjo King », était l'un des artistes les plus prolifiques de l'époque. Son "Honolulu Cake Walk" est un excellent exemple de banjo ragtime enregistré. Sélectionné pour le registre 2003.

https://www.youtube.com/watch?v=WMoI7C_hKEI

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Compositions ragtime sur rouleaux de piano. Scott Joplin. (années 1900)

Scott Joplin est aujourd'hui considéré comme le compositeur prééminent de compositions ragtime. Joplin lui-même a interprété certains de ces «rags » pour la vente de rouleaux de piano pneumatique. Ces rouleaux représentent la façon dont ces compositions étaient à l'origine écoutées et appréciées - sur des pianos domestiques. Ce sont des exemples remarquables d’un format d’enregistrement sonore moins familier et désormais presque obsolète. Cette sélection comprend les titres « Maple Leaf Rag », « Magnetic Rag », « Weeping Willow Rag », « Something Doing », « Pleasant Moments » et « Ole Miss Rag ». Sélectionné pour le registre 2002.

https://www.youtube.com/watch?v=dOvheO4LLHs

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Enregistrements sur cylindre de Lionel Mapleson du Metropolitan Opera. (1900-1903)

Au début des années 1900, Lionel Mapleson installe un phonographe au Metropolitan Opera House de New York pour y enregistrer des extraits de performances live. Ces cylindres préservent une fenêtre particulière sur le talent artistique spontané de cette époque et sont les seuls enregistrements existants connus de certains interprètes, dont Jean de Reszke. Sélectionné pour le registre 2002.

https://www.youtube.com/watch?v=pmb2079nDS4
https://tile.loc.gov/storage-services/media/recordedsound/Mapleson-Cylinders_Le-Fille-Du-Regiment.mp3

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Bert Williams and George Walker. Victor Releases. (1901)

Ce duo de vaudeville et de théâtre musical, parmi les premiers artistes afro-américains d'Amérique, a enregistré de nombreuses faces pour la Victor Talking Machine Company en 1901. Mais aussi efficace que soit le duo comique enregistré, George Walker n'aimait pas enregistrer et n'a réalisé qu'un seul autre disque. Bert Williams, cependant, a eu une carrière d'enregistrement très réussie, qui comprenait deux versions de sa chanson phare, "Nobody", avant sa mort en 1922. Les disques Victor sont assez rares. Deux d'entre eux, "The Fortune Telling Man" (Victor 1083) et "The Ghost of a Coon" (Victor 998), sont absents de toute collection connue. Sélectionné pour le registre 2003.

https://www.loc.gov/item/jukebox-191455/

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Cylindres yiddish de la Standard Phonograph Company de New York et de la Thomas Lambert Company. (vers 1901-1905)

Ces cylindres, produits à l'origine par la Standard Phonograph Company de New York, seraient les premiers enregistrements de chansons yiddish. Finalement publiés par la Thomas Lambert Company de Chicago, ces disques (certains fabriqués dans des couleurs inhabituellement vives) représentent également les premiers disques d'une maison de disques appartenant à des groupes ethniques et axée sur l'ethnie, une entreprise risquée à une époque où un public basé aux États-Unis pour la musique en langue étrangère n’était pas encore établie. Ces 20 cylindres de 48 survivants, une fois produits, donnent un aperçu non seulement de la communauté yiddish de l'époque, mais également de la difficile assimilation des immigrants juifs arrivant en Amérique au tournant du siècle. En 2016, le label Archéophone a restauré et emballé avec amour le cylindre dans un coffret CD. Sélectionné pour le registre 2018.

https://www.youtube.com/watch?v=nhgO5A68-Oc

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"Canzone del Porter" from "Martha." Edouard de Reszke. (1903)

Représentant de la Columbia Grand Opera Series. La série de disques « célébrités » de 1903 de Columbia Records présentait sept stars du Metropolitan Opera qui étaient considérées comme parmi les chanteurs les plus importants de l'époque. Les trois enregistrements réalisés par la basse d'Edouard de Reszke sont peut-être ceux qui revêtent la plus grande importance historique au sein de la série. Ce sont ses seuls enregistrements publiés connus, réalisés alors qu'il approchait de la fin de sa carrière d'interprète. Les autres artistes inclus dans la série sont Giuseppe Campanari, baryton ; Marcella Sembrich, soprano ; Suzanne Adams, soprano; Ernestine Schumann-Heink, contralto ; Antonio Scotti, baryton ; et Charles Gilbert, baryton. Sélectionné pour le registre 2005.

https://www.youtube.com/watch?v=rQzruiuzXlE

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"Uncle Josh and the Insurance Company." Cal Stewart. (1904)

Cal Stewart était l'un des artistes les plus prolifiques et les plus populaires des 20 premières années d'enregistrement commercial. Ses monologues « Oncle Josh » proposent des commentaires humoristiques sur la vie américaine au tournant du 20e siècle. Sa « comédie rurale » décrit la vie dans le village imaginaire de Pumpkin Center en Nouvelle-Angleterre, peignant des images humoristiques des rencontres de l'oncle Josh avec les nouvelles technologies et soulignant les contrastes comiques entre la vie agraire et urbaine en Amérique. L'influence de Stewart peut être entendue dans la comédie de Will Rogers, dans le personnage de Fred Allen, Titus Moody, et dans les histoires de Garrison Keillor sur le lac Wobegon. "Oncle Josh and the Insurance Company" est particulièrement remarquable en tant que premier enregistrement du conte populaire humoristique et de la légende urbaine "Barrel of Bricks". Sélectionné pour le registre 2006.

https://archive.org/details/78_uncle-josh-and-the-insurance-company_cal-stewart-cal-stewart_gbia0303648b

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"Casey at the Bat." DeWolf Hopper. (1906)

Cette récitation (poème) comique de baseball extraordinairement populaire est lue par le vaudevillien DeWolf Hopper. Hopper aurait récité ce poème plus de 10 000 fois lors de diverses interprétations. Sélectionné pour le registre 2002.

https://www.youtube.com/watch?v=2s4Tk1L-iUs

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"You're a Grand Old Rag [Flag]." Billy Murray. (1906)

Billy Murray était l'un des artistes les plus populaires aux États-Unis à l'ère de l'enregistrement acoustique. Sa voix distincte de ténor figurait sur des centaines de disques publiés par Victor, Columbia, Edison et d'autres labels. Certains des enregistrements les plus appréciés et les plus populaires de Murray étaient des chansons de George M. Cohan. "You're a Grand Old Rag" était le titre original de cet enregistrement et de la chanson de Cohan "You're a Grand Old Flag". Malgré le message patriotique clair de la chanson, le « rag » était considéré par beaucoup comme une manière indigne et inappropriée de faire référence au drapeau américain. Sélectionné pour le registre 2003.

https://www.youtube.com/watch?v=GCqDxq-d2h4

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"Vesti la giubba." Enrico Caruso. (1907)

Le ténor Enrico Caruso était probablement l'artiste le plus populaire de son époque. Son enregistrement de cet air emblématique de Pagliacci de Leoncavallo était un gros tirage.

https://www.youtube.com/watch?v=udJmZXobWiU

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“The Very First Mariachi Recordings.” Cuarteto Coculense. (1908-1909) (album)

La musique mariachi et ses images sont désormais emblématiques de l'identité nationale mexicaine, mais il s'agissait autrefois d'un style de musique rural joué principalement dans l'État de Jalisco. En 1908, quatre musiciens de la ville de Cocula, Jalisco, dirigés par le joueur de vihuela Justo Villa, en firent les tout premiers enregistrements à Mexico, où, deux ans plus tôt, ils avaient introduit ce style dans la capitale en se produisant pour le groupe mexicain. le président Porfirio Díaz. Ces performances sont dépourvues de la trompette désormais inextricablement associée aux mariachis, mais même les premières technologies d'enregistrement de l'époque ne pouvaient manquer de capturer le dynamisme et l'esprit du groupe, et les enregistrements sont restés imprimés pendant de nombreuses années. Grâce aux efforts d’universitaires et de collectionneurs de disques, le travail du groupe a été collecté et réédité en 1998 par Arhoolie Records, revisitant et faisant revivre un chapitre autrement perdu de l’histoire des mariachis et rendant un hommage attendu à ces pionniers de l’enregistrement. Sélectionné pour le registre 2023.


https://www.youtube.com/watch?v=S3uGguUWE7c&list=OLAK5uy_n7F86PDbTy8r8_1ADMpyfs0j5smJEF_w8
https://cuartetococulense.bandcamp.com/album/the-very-first-recorded-mariachis-1908-1909

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Frances Densmore Chippewa/Ojibwe Cylinder Collection. (1907-1910)

Les enregistrements Chippewa de Frances Densmore, un sous-ensemble de trois cents cylindres des trente années d'efforts de collecte de l'ethnomusicologue, comptent parmi les premiers enregistrements qu'elle a réalisés. Ses collections, conservées à la Bibliothèque du Congrès, documentent les traditions et les performances amérindiennes, dont beaucoup ont depuis été perdues, même au sein de leurs communautés autochtones. Sélectionné pour le registre 2003.

https://www.youtube.com/watch?v=8lIglDsKOgY

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Discours de Booker T. Washington lors de l'exposition d'Atlanta de 1895. (récréation de 1908)

En 1906, Booker T. Washington a recréé son discours controversé de l'Exposition d'Atlanta de 1895 dans lequel il promeut la coopération interraciale ainsi que l'autonomie des Afro-Américains. Ce discours a suscité les critiques d'autres dirigeants noirs qui l'ont interprété comme une cession à la ségrégation. Sélectionné pour le registre 2002.

https://www.youtube.com/watch?v=aHnkzMZuq2A

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"No News, or What Killed the Dog." Nat M. Wills. (1908)

Cet enregistrement a capturé le meilleur d’un monologuiste doué et est devenu l’une des performances les plus populaires des premiers disques. Le monologue « Pas de nouvelles », avec ses racines dans la tradition orale, était l'une des routines du vaudeville les plus célèbres et les plus souvent copiées. Le monologue se déroule comme un rapport fragmentaire d'un domestique à son maître récemment revenu d'un voyage, lui assurant qu'il n'y a rien de nouveau à rapporter de chez lui, sauf que son chien est mort. Nat M. Wills fait preuve d'un rythme comique magistral alors qu'il révèle lentement, dans une hiérarchie croissante de catastrophes domestiques, les événements qui ont conduit à la disparition du chien. Sélectionné pour le registre 2008.

https://www.youtube.com/watch?v=Gx73ln3Cn6Q

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"Take Me Out to the Ball Game." Edward Meeker. (1908)

Cette chanson populaire est devenue un hymne national non officiel du passe-temps national américain. Il a été composé en 1908 et enregistré par les trois principales maisons de disques américaines, Victor, Columbia et Edison. Il existe aujourd’hui peu de copies de ces enregistrements, ce qui peut indiquer qu’au départ, la chanson n’était pas aussi populaire qu’elle le deviendra plus tard. Le chanteur comique Edward Meeker, dont les fonctions pour Edison consistaient notamment à annoncer les titres et les artistes sur des centaines de cylindres, chante sur cet enregistrement d'Edison. Meeker livre la chanson dans son baryton stentorien mais bon enfant, y compris les deux couplets, qui nous rappellent que la chanson parle d'une femme amoureuse du baseball. Sélectionné pour le registre 2010.

https://www.youtube.com/watch?v=9stW6YvR7AY

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"Swing Low, Sweet Chariot." The Fisk Jubilee Singers. (1909)

Les Fisk Jubilee Singers ont contribué à établir la spiritualité noire dans l’histoire de la musique américaine. Ils furent également les premiers à présenter ces chansons au public blanc à travers des tournées de concerts et des enregistrements. "Swing Low" est leur premier enregistrement commercial. Sélectionné pour le registre 2002.

https://www.youtube.com/watch?v=GUvBGZnL9rE

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"Some of These Days." Sophie Tucker. (1911)

La chanteuse et comédienne de Vaudeville Sophie Tucker a d'abord enregistré sa chanson titre pour la société Edison sur cylindre. Ce fut le début d’une carrière discographique qui dura près de 50 ans. Cette chanson de Sheldon Brooks était un véhicule idéal pour la star terrestre connue sous le nom de « la dernière des mamans rouges ». Sélectionné pour le registre 2004.

https://www.youtube.com/watch?v=ijmpTlN3HRI

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"Dream Melody Intermezzo: Naughty Marietta" (single). Victor Herbert and His Orchestra. (1911)

"Dream Melody Intermezzo" de Victor Herbert est l'une des nombreuses itérations de la chanson immortelle "Ah, Sweet Mystery of Life" entendue tout au long de l'opérette la plus réussie d'Herbert, "Naughty Marietta". Cet enregistrement est la version intermezzo de « Sweet Mystery », qui est entendue vers le début de l'acte II comme une pièce de transition pendant laquelle le lieu passe du théâtre de marionnettes à la salle de bal du Juenesse Doree Club. Sous le nom de « Ah, Sweet Mystery of Life », l'œuvre est restée une chanson indépendante, entendue avec un effet à la fois dramatique et comique. Dans cet enregistrement sur cylindre Edison de 1911, les auditeurs sont transportés à l'automne 1910. L'arrangement nécessite une introduction enjouée et annonciatrice par des cuivres et des cordes pizzicato. Le nouveau procédé d'enregistrement sur cylindre a permis de capturer les nuances de l'orchestre, ce qui n'était pas possible avec la technologie d'enregistrement sur disque de l'époque. Sélectionné pour le registre 2017.

https://www.youtube.com/watch?v=AUn-0lOY8Hk