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Cover Morceaux d'enfance #1 - Des Planches sur l'Ecran

Morceaux d'enfance #1 - Des Planches sur l'Ecran

J'ai eu envie de déballer mes vieux jouets, de me remémorer mes premiers amours, mes premiers pas de spectateur, ces films dont les musiques ont accompagné mes jeux. Comme le grenier est bien rempli, je regroupe par proximité entre les œuvres : ici la BD sur écran, avec ses héros masqués, cape ...

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10 films

créee il y a presque 10 ans · modifiée il y a presque 10 ans

Superman
6.4

Superman (1978)

2 h 23 min. Sortie : 26 janvier 1979 (France). Action, Fantastique, Science-fiction

Film de Richard Donner

Omael a mis 6/10.

Annotation :

Enfant, rien que le début avec ce générique lancé à la vitesse du son, filant parmi les étoiles sur la marche galvanisante de John Williams, suffisait pour me faire monter tout là-haut dans les airs. Aujourd'hui, ne me reste que son fabuleux score, l'image éternellement rassurante et bienveillante de Christopher Reeves, et le plaisir de voir de grands acteurs s'amuser dans ce spectacle toujours à la lisière de la parodie.

Supergirl
3.6

Supergirl (1984)

2 h 04 min. Sortie : 10 octobre 1984 (France). Action, Aventure, Fantastique

Film de Jeannot Szwarc

Omael a mis 5/10.

Annotation :

Celui-ci a pas mal tourné dans le magnéto de mes parents. J'avoue sans honte que je pourrais sans mal en réciter les dialogues, encore aujourd'hui. Je me souviens surtout de l'effroi provoqué par cette zone fantôme, comme l'envers désespéré du miroir, où rien ne brille, et de l'angoissante entité aux formes lovecraftiennes qui émanait de l'omégaèdre. Maintenant, quand je le regarde, je me rends compte à quel point il est encore plus dans la dérision assumée que son super-homologue masculin, avec sa Faye Dunaway drôlatique en sorcière cabotine et vampe, dont l'ambition est moins la sempiternelle emprise maléfique sur le monde que l'envie de se taper le jardinier benêt et jeunot qui s'est épris par sa faute de l'innocente et naïve Argonaute. Super-crêpages de chignons à coup de bulldozer et de Puissance de la Nuit dans la gueule ! Supernana et Supernanard !

Batman
7.1

Batman (1989)

2 h 06 min. Sortie : 13 septembre 1989 (France). Action, Fantastique

Film de Tim Burton

Omael a mis 10/10.

Annotation :

Quand il est sorti en salle, c'était un film interdit : mes parents, lisant dans la presse les échos d'enfants traumatisés en fin de séance, avaient donc refusé de m'y emmener. Moi qui ne jurait que par le Batman d'Adam West, ça me semblait d'autant plus incompréhensible. Et injuste pour moi qui désirait tant le voir. Qu'importe, je le vois un an plus tard, lors de son passage sur la chaîne cryptée. Et là, envoûtement. Dès le générique qui m'enfonce dans les méandres sinueux du fameux logo comme gravé ici sur une immense stèle, et sur la prodigieuse marche d'Elfman, d'abord funèbre puis d'une puissance martiale jubilatoire, jusqu'à cet instant ingénieux et magique où la Batwing en passant devant la lune grave à son tour ce logo sur la nuit. Ça y est, trop tard, ces images-là, chargées d'un onirisme sombre jusque là inédit pour moi, sont gravées sur ma jeune rétine, et tatouées sur mon cœur, pour toujours. Aujourd'hui, il est toujours là, fier monument inébranlable à la gloire d'une de mes plus chères et anciennes découvertes filmiques.

Dick Tracy
5.9

Dick Tracy (1990)

1 h 45 min. Sortie : 26 septembre 1990 (France). Action, Comédie, Policier

Film de Warren Beatty

Omael a mis 9/10.

Annotation :

Comme à l'image - merveilleuse - où tout est de couleurs primaires, le film s'emploie de manière ludique à rendre à chaque élément sa forme la plus générique. Une ville toujours désignée comme "The Town", le gamin prénommé The Kid, jusqu'à la fiancée bien droite dans son cœur qu'est la délicate Miss Trueheart. Même les vilains mafieux ont tous la gueule de leur surnom de bandit. En ce qui me concerne, l'enchantement total que me procurait ce film n'a pas faiblit en plus de 20 ans. Mieux, la nostalgie associée à son côté déjà volontairement désuet le rend encore plus fort : ce chatoyant Chicago hors du temps, son mystérieux conspirateur anonyme littéralement sans visage (et dont les flics s'acharnent dans une délicieuse absurdité à en faire le portrait robot), son big boss Big Boy sorte de Capone version Dickens campé par un Pacino prodigieux, son héros incorruptible drapé du jaune le plus neutre et du plus beaux des feutres, partagé entre la blonde sensuelle, trouble et tragique, et la rouquine fidèle, douce et piquante comme le miel, sa bande-son alternant fulgurances Elfmaniennes et morceaux de cabaret old-schools au charme des plus surannés. On a eu beau s'extasier devant le Sin City, moi je n'ai pas oublié ce très beau recueil de strips sur pellicule dont il est incontestablement l'héritier.

Les Tortues Ninja
5.9

Les Tortues Ninja (1990)

Teenage Mutant Ninja Turtles

1 h 33 min. Sortie : 12 décembre 1990 (France). Action, Aventure, Comédie

Film de Steve Barron

Omael a mis 5/10.

Annotation :

L'esthétique early 90s faite film ! Et dans ses atours les plus criards : gang de jeunes délinquants sorti tout droit de 21 Jimp Street avec combo Nike Air/Jean déchiré/casquette NY/Yo Man, musique new jack, patine clipesque de l'image, héros coolissimes débitant 10 punchlines à la minute et surfant les coursives suintantes des égouts sur leur skate. Que j'étais fan ! Le revoir il y a quelques années lui fait mal, il n'est plus qu'un sympathique vestige d'une époque (la sienne, la mienne) reposant sur un pitch des plus WTF (le titre original le résume d'ailleurs très bien : tortues ados mutantes et ninja ^^), mais qu'il a la bonne humeur d'assumer. Et puis voir au détour de quelques scènes les merveilleux Elias Koteas et Sam Rockwell à leur début fait plutôt plaisir.

Les Aventures de Rocketeer
6.1

Les Aventures de Rocketeer (1991)

The Rocketeer

1 h 48 min. Sortie : 18 décembre 1991 (France). Action, Aventure, Science-fiction

Film de Joe Johnston

Omael a mis 7/10.

Annotation :

Un aviateur aux cheveux gominés, rêvant d'envols héroïques dans une Amérique des 30s à la marge des grands bouleversements du monde, se retrouve propulsé dans une destinée héroïque par un prototype de rétrofusée signé Howard Hugues. Hollywoodland de l'âge d'or pour décorum, Timothy Dalton fagoté en un Errol Flynn espion à la solde des Nazis, la belle Jennifer Connely en transfuge de Betty Page, le tout emballé dans le feutre des serials d'antan. Je ne l'ai plus revu depuis l'enfance, mais je me souviens encore d'un divertissement humble mais bourré de charmes, de ceux comme on en voit si rarement depuis.

Batman - Le Défi
7.2

Batman - Le Défi (1992)

Batman Returns

2 h 06 min. Sortie : 15 juillet 1992 (France). Action, Fantastique

Film de Tim Burton

Omael a mis 10/10.

Annotation :

C'est déjà dit : c'est sans doute ce qui me reste comme premier souvenir de salle de cinéma. Précieux donc. Il fait aussi (et du coup ?) partie de mes 5 films préférés de tous les temps, bien placé dans le peloton de tête depuis au moins 20 ans. L'enfant qui l'a découvert jadis parlerait de l'ambiance neigeuse de Noël qui redessine la Gotham du premier, de l'excitation ressentie lorsque le Bat-Signal s'allume pour la première fois, sortant Bruce Wayne de sa solitude méditative sur la symphonie impériale de (encore) Danny Elfman, de moments inoubliables comme la chute de Selina Kyle dans le vide et sa résurrection par une armée de chats : en trois minutes, deux instants d'anthologie. Il y a 117 autres minutes comme celles-ci. Une sensation étrange aussi, j'en suis sorti désarçonné. Aujourd'hui, je parlerais d'un Burton à son paroxysme, prêtre autrefois génial célébrant ici le miracle d'un mariage parfait entre le graphite le plus imposant et le plus noir avec la ciselure la plus délicate d'un flocon de neige. D'une richesse métaphorique et thématique inouïe, une œuvre bien placée sur mon chevet, tant elle demeure l'une des plus inépuisables pour l'esprit et inaltérables pour ce qu'elle fait au cœur parmi toutes celles que j'ai pu avoir devant mes yeux. Et elle n'a pas le temps d'y prendre la poussière, tant j'y reviens régulièrement. Même si la poussière, c'est riche en fibre. ^^

Batman contre le Fantôme Masqué
7.5

Batman contre le Fantôme Masqué (1993)

Batman: Mask of the Phantasm

1 h 16 min. Sortie : 25 décembre 1993 (États-Unis). Action, Animation

Long-métrage d'animation de Eric Radomski et Bruce Timm

Omael a mis 9/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Là encore, le terrain bien préparé par les 2 merveilles de Burton, entretenu par la série grandiose, intelligente, sensible et fun, ce long-métrage est un de mes plus précieux vestiges d'enfance. Décuplant les merveilleuses qualités qui animaient la série dans une expression condensée et parfaite, ce polar mélancolique tout peint de rouges et de noirs m'est encore aujourd'hui vraiment cher.

The Shadow
5.3

The Shadow (1994)

1 h 50 min. Sortie : 2 novembre 1994 (France). Action, Fantastique

Film de Russell Mulcahy

Omael a mis 5/10.

Annotation :

Surfant timidement sur une vague qui commençait déjà à perdre de son intensité, ce film sympathique arrive un peu après la course. Il n'empêche que, petit, je me le suis passé maintes fois : j'adorais son prologue oriental, son méchant héritier de Gengis Khan, sa métropole comme une mosaïque de toutes les grandes cités américaines des années 30, son fringuant héros, télépathe au passé trouble qui ne parvient jamais à dissimuler son ombre, et Jerry Goldsmith qui, même sur des films mineurs, livrait toujours une partition prodigieuse. Passé l'engouement de l'enfance, le film, bien que plaisant, reste anecdotique.

Batman Forever
4.2

Batman Forever (1995)

2 h 01 min. Sortie : 19 juillet 1995 (France). Action, Aventure, Fantastique

Film de Joel Schumacher

Omael a mis 4/10.

Annotation :

Après l'avoir vu, j'aurais très bien pu m'agenouiller dans la rue, tendre mon poing vers les cieux et crier de manière dramatique "Mais pourquoi !". Traitrises en série : du pré-générique bourrin qui fait défiler le nom de ses stars comme des locomotives fluos, score tonitruant d'un Goldenthal à côté de la plaque, Batcave comme la boîte d'à côté lors de la soirée gothique à 5 francs l'entrée, Gotham violasse sous lumière noire, Double-face unidimensionnel (un comble) et tellement hystérique qu'il en saoulerait même le Joker, The Mask déguisé en un Homme Mystère au plan des plus cartoonesque (la boîte aspirateur des pensées... facepalm), Batman ce héros de l'ombre ici costumé en... argenté (WTF!?),... Je m'arrête là. Si seulement le film aurait pu en faire autant. Cette déception m'a vraiment attristé, remué à l'époque. D'où sa place ici. Quand j'en parle, ça me fait du bien ^^. Aujourd'hui je relativise un peu ma sévérité vis-à-vis de ce film. Mais c'est en grande partie parce que j'ai vu Batman & Robin depuis. ^^

Omael

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