mon top 5 groupes préférés (sans ordre)

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Bad Religion, le représentant de mon genre de coeur: le punk rock. Mention spéciale aux Descendents et aux Misfits également. Avec ces derniers Bad Religion partage une approche assez mélodique du punk. Contrairement aux héritiers du groupe qui paveront la voie du "pop punk", appellation douloureuse s'il en est, chez eux cet aspect mélodieux n'est jamais synonyme d'édulcoration du genre. Le son sait se faire tonitruant et la rage non dissimulé. Cet équilibre se retrouve dans les paroles où des morceaux de sagesse côtoient la provoc d'usage.

Annotation :

Peut être une récurrence dans l'amour des noms de groupes provocateurs. Megadeath avec un A étant une unité de mesure pour désigner 1 millions de morts, souvent corrélé à l'usage d'une arme nucléaire. L'antimilitarisme sera d'ailleurs dans l'identité du groupe. Autrement c'est mon groupe d'ado, qui m'a suivi dans toute ma construction musicale, solide fondation s'il en est. Je me souviens très clairement découvrir Megadeth sur le clip "a tout le monde". L'instru abrasive, le refrain en français mais surtout cette mélancolie lancinante. J'étais séché.

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Le loner. Neil Young est immense. Tellement immense est sa discographie, que je désespère d'avoir la détermination nécessaire pour l'explorer complètement un jour. Faut voir les choses en face je mérite pas Neil Young. Bon après j'ai tellement d'aplomb que je pourrais le conserver dans ce top 5 quand bien même j'aurai écouté qu' une seule chanson...
A l'heure où j'écris ces lignes j'ai le même age que lui lorsqu'il a composé "oldman", comment ne pas se sentir petit et médiocre à cette pensée? même sans ça à chaque écoute l'effet est immédiat: retour à la case introspection

PS: son influence est telle qu'il faut rappeler qu'elle s'étend jusqu'au grunge dont on pourrait se dire de prime abord que c'est un genre bien éloigné de son registre. Puis les mecs quand ils sont arrivés dans les années 90 avec leurs cheveux longs et leurs jeans rapiécés, le Neil il était en avance sur eux de près de 20 ans hein.

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Creedence Clearwater Revival ou CCR pour les intimes. C'est un son vraiment particulier, chaud. Comme si même dès la toute première écoute tu as ce sentiment familier de l'avoir toujours connu, ou bien que tu avais toujours recherché ce son particulier sans le savoir et que voila il était enfin là, en train de vibrer dans tes oreilles. Ouais ça résonne classique, familier, ancien. En un seul mot c'est root. Ce bon vieux rock teinté de blues et de country, c'est bien la racine, l'origine de tout ce qu'est le rock'n roll.
Parfois en les écoutant et en me laissant aller à des délires régressifs je me dis qu'on devrait revenir à ça, et non pas oublier ses influences blues pour faire le grand musicien de classique qui se la joue virtuose avec des putain de claviers dans des morceaux longs où on se fait chier comme des rats morts! Décidément le prog est un genre qu'il m'est compliqué d'apprécier.

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Pearl Jam est mon groupe de grunge préféré. Pas que ma culture dans le domaine soit si flamboyante non plus. Le groupe occupe d'ailleurs une place atypique dans la sphère grunge. S'il n'y a pas de recette générale au son grunge, on retrouve tout de même chez les groupes étiquetés le coté tapageur du punk mais aussi une certaine lourdeur hérité du heavy metal. Ce n'est pas vraiment le cas pour Pearl Jam.
Un certain Kurt Cobain s'y est laissé prendre au point de dire que Pearl Jam n'avait rien d'un groupe de grunge (il retirera cette parole par la suite), que c'était des poseurs qui se revendiquaient ainsi pour le coup de pub mais qu'en définitive c'était un groupe de rock tout ce qu'il y a de plus classique.
Je m'y suis moi même laissé prendre, moi j'aimais bien ça le grunge, je voulais du "Nevermind" et des riffs de guitare assassins. On va pas se mentir, j'ai d'abord été décontenancé.
Il y a bien une certaine violence dans la musique de Pearl Jam, mais si elle affleure par endroits, la plupart du temps elle louvoie, elle est contenue. C'est comme si au lieu d'éclater, cette violence retenu était redirigé vers nous même et confinait à la mélancolie. Musique mettant parfaitement en exergue ce sentiment puisque finalement la poésie qui se dégage de toute cette tristesse vire au sublime.