Mon classement des parties de JoJo’s bizarre adventure

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Je suis allé sur le discord de Stairway to vf, serveur francophone officiel de la commu JoJo, quelle ne fut pas ma surprise quand j’ai constaté que lors du sondage demandant qu’elle était la partie préférée des membres du serveur, sur les 207 réponses homologuées, 60 répondaient STEEL BALL RUN !
Ça veut TOUT DIRE ! Cette partie est la meilleure, et je suis fier de dire que j’enfonce des portes ouvertes en disant ça ! Steel Ball Run ou SBR c’est tout de bien, genre tout ! C’est le Stardust Crusaders revisité à la sauce Seinen, c’est de l’aventure, du drôle, du triste, de l’épique, de l’amour, du tragique, et surtout …surtout …un homme : Funny Valentine !
Valentine je le dis c’est mon personnage préféré de TOUT JoJo, ce personnage est sans doute l’antagoniste le plus singulier de l’histoire du manga, un antagoniste brillant qui remet en question de manière brutale la notion de bien et de mal, le mal est il mal car on nous le présente comme tel ? Le mal est-il ou bien est-ce que l’on veut que quelque chose d’objectivement bien soit mal parce qu’il en est décidé ainsi ? C’est une remise en question totale du manichéisme, cette partie elle est pas grise pour autant, elle est pas blanche non plus ni noire. Elle est tout ! Tout est présenté avec brio et résolu avec intelligence et réflexion. La cupidité humaine, la notion de devoir familial, la notion de peuple, la notion d’obéissance. C’est un questionnement des fondamentaux de toutes œuvres et ça fait du bien qu’une œuvre, au travers d’un road trip totalement déjanté, puisse soulever ces interrogations avec tant de pertinence. Je vais pas m’étaler sur le visuel mais là encore JoJo comme sur la partie 8 est au top de sa forme. Les couleurs rendants le tout encore plus vibrant et JoJo ! Les autres personnages car Funny Valentine a beau carry la partie, il éclipse pas les autres personnages que sont Steven Steel qui sur la fin m’a ému comme pas possible, Diego Brando qui n’est pas à mettre en retrait du Dio le plus connu puisqu’il s’agit d’un merveilleux retour aux sources pour ce personnage et dont l’histoire le rend encore plus touchant ( histoire d’ailleurs inspirée, voire pompée en partie de celle de Dororo ), et bien évidemment Johnny Joestar et Gyro Zeppeli, il y a beaucoup à dire sur eux, ils forment un duo légendaire comme deux faces d’une même pièce tant ils sont différents mais complémentaires, drôles et j’en passe. En bref lisez Steel ball run si vous n’aviez à en lire qu’une !!! ( j’ai plus de place )

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Stardust Crusaders, non contente d’être ma partie préférée en animé, se paie le luxe d’être ma deuxième partie préférée en manga et ma préféré de toute la partie shonen de JoJo. Sans forcément être une pépite de profondeur, d’originalité, de mindgame de folie ( quoiqu’on a déjà des balbutiements ), cette partie est sûrement celle devant laquelle j’ai passé mes meilleurs moments. C’est un mélange saugrenu et improbable du sérieux implacable des combats de stands bien violents, bien virils, et des persos hilarants au possible, des gags sublimes d’absurde. En fait c’est la partie qui àmes yeux rayonne le plus car c’est la plus déjantée, la plus barrée, décalée et plein des trucs en « ée », visuellement c’est pas encore parfait certes mais après tout on est dans la partie la plus baston de tout JoJo, donc les ressemblances persistantes avec Hokuto no Ken, sont pas dérangeantes et même carrément justifiés, je peux pas concevoir cette partie dessinée autrement. Le dessin respire le charisme des perso, l’epicness de l’aventure à travers l’Asie, la drôlerie aussi et le grandiose, les couleurs aussi sont excellentes si on se devait une parenthèse dessus et l’animé y rend bien hommage. Tout ça pour dire que c’est sûrement la partie la plus divertissante de tout JoJo, la plus épique, la plus sérieuse et drôle à la fois. C’est un mélange d’improbable qui fonctionne comme jamais j’aurai pensé que ça puisse fonctionner.

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Golden wind golden wind, c’est la concordance parfaite de tout les points de JoJo jusqu’à lors. On a tout ! Les bastons bien bourines de Stand, les persos hauts en couleur, une originalité indiscutable, un beau visuel qui s’affirme davantage, de l’épique, du tragique, et aussi de la ruse, de la réflexion. C’est clairement une partie qui conjugue absolument parfaitement les héritages des parties 3 et 4 et qui rentre aussi en totale adéquation avec la partie suivante. J’ai pas grand chose à reprocher à cette partie en réalité si ce n’est que le visuel, bien que beaucoup plus propre reste encore moyen moyen je trouve par endroits que certaines formes sont un peu trop rondes et lisses au début. Après je conçois également que c’est à partir de ce moment là que certains combats ont commencé à me perdre aussi tant on atteint des niveaux d’intelligence dans les combats, j’ai mis du temps à tilter tout ce qui s’était passé lors de la première confrontation entre le Boss et Bucciarati, mais ça a fini par devenir plus clair au fur et à mesure. Un autre point fort de cetteartie c’est le final que je considère comme l’un des meilleurs de tout JoJo par cette amertume des périples traversés , des amis laissés en chemins pour finalement concrétiser avec brio une partie qui tient lieu d’exemple en terme de profondeur et d’originalité.

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Elle est fraîchement finie et je peux vous assurer que je n’en ai pas perdu une miette de cette partie. Quoiqu’on en dise sur le fait que cette partie tranche énormément avec toutes les autres (à tel point que d’après certaines critiques que j’ai pu lire ça en est catastrophique), elle n’en reste pas moins captivante à mon goût ! Les mises en parallèle avec la partie 4 sont plus qu’inévitables certes, et en soit il y à un peu de vrai car en terme d’ambiance, je retrouve quelque chose de similaire avec ce Josuke qui se cherche, ce qui est un choix très audacieux et très bien exécuté de la part d’Araki, ça permet un meilleur focus sur les autres personnages et qu’ils sont bons, Yasuho Hirose est une des meilleures jobro, Jobin est un antagoniste superbe ( meilleur que le véritable méchant Tooru car il ressemble plus à ce qui s’est fait en terme d’antagonistes jusque là), Joshu qui est superbement soûlant, le rageux de service auquel je m’attendais pas et qui fut incroyable pour moi ! Pour le visuel là je dis les termes mais Araki est au sommet de son art c’est tout, les nuances, les formes, les découpes, les proportions, les corps, les yeux, non JoJolion met clairement au tapis ceux et celles qui hurlent à tout va comme des nigauds que JoJo c’est moche, je dirais même que ça outrepasse en terme de qualité certains mangas cultes pour leur visuel. En bref JoJolion c’est le beau dernier né, quoiqu’il tranche par son rythme plus posé ( ce qui n’est pas un mal ), et son manque d’antagoniste iconique. Tout le reste c’est génial !

Annotation :

En fait elle souffre d’un peu les mêmes problèmes que la partie 1, graphiquement ça s’est amélioré mais on est encore loin d’un perfecto niveau maîtrise du dessin, malgré beaucoup d’efforts, je dirai meme considérables sur les personnages, y a qu’à voir Joseph qui carry toute la partie en terme d’originalité de personnages avec Stroheim, Ceasar est un des meilleurs persos secondaires ever, bâtir une relation de confiance, d’amitié plus que solide, presque d’un frère à un autre en partant d’une haine farouche entre deux personnes que tout opposait fallait le faire et ça a été brillamment fait. Un autre petit défaut qui n’en est pas vraiment un mais qui fait quand même un peu tache quand tu compare avec les 7 autres parties, c’est les méchants. Les hommes du pilier c’est pour moi quand même la cinquième roue du carrosse des méchants de JoJo quand à côté du as des Pucci, Valentine, Kira , Dio, Diavolo et Tooru. Les hommes du pilier sont pas mauvais mais ils n’incarnent pas quelque chose de particulier, ils ne sont que peu développés et peu présents dans l’œuvre et ça se sent je trouve, malgré les combats fantastiques auxquels ils prennent part, je trouve qu’il manque un peu de pertinence et d’originalité par rapport à tout les autres antagonistes majeurs de JoJo, j’vous vous v’nir avec la partie 1, Dio était pas non plus des plus brillants dans cette partie 1, il est méchant car il aime ça, c’est vrai que c’est limité, mais Dio il a droit à une omniprésence sur toute l’œuvre que ne s’octroient aucuns des autres méchants principaux et encore moins les hommes du pilier qui en auraient limite eus besoin. Toutefois ça reste une superbe partie, déjà plus jolie, plus drôle, encore plus originale et décalée. Tout en conservant les grandes idées qui font les Joestars et les JoJo, une recette qui fait mouche et le fera longtemps.

Annotation :

La partie 4 elle est pas appréciée en animé, je le conçois volontiers que c’est vu comme la moins bonne des adaptations en animé d’une partie de JoJo. Mais c’est aussi parce que la partie 4 n’est pas évidente à trouver, Araki opère un virage qui distinguera à l’avenir les 3 première parties des 2 dernières avant que l’on passe à la partie « Seinen » de JoJo ( soit les partie 7 et 8 et peut être 9 on verra ^^ ). Quoiqu’il en soit cette partie quoique jolie, calme, un peu comme le creux de la vague entre deux parties cataclysmiques, est très reposante à regarder, mais force est de constater qu’on a pas le côté aventureux, trépidant des 3 premières parties, même si ça reste toujours aussi droit, simple et bourrin de temps à autres malgré l’ajout de panel les de couleurs nouvelles, d’un style de dessin qui s’affirme et qui me convainc, d’une tendance à mettre en lumière des intrigues plus légères, moins « rentre dedans » pour été plus posé avec des thématiques tout aussi intéressantes. Josuke pour moi l’incarne bien, c’est le fils de Joseph, le pur sang des Joestars, il hérite de son humour, sa répartie, son impulsivité et sa légèreté de caractère dans cet aspect « chill, baba cool », mais toutefois il se démarque des autres Joestars car il est plus sociable, plus gentil, moins sarcastique, moins borné sur ses objectifs. Il aspire à passer du bon temps et à prendre la vie comme elle vient. Donc certes la partie 4 c’est un changement total pour les premier jojo, mais c’est les prémices des nouveaux, c’est deux identités par forcément compatibles partout qui se retrouvent. Ce qui donne une certaine inégalité du rythme, des arcs, sans pour autant détériorer ce qui fait de JoJo, JoJo

Annotation :

Certains vont crier à l’infamie, que je ne sais pas apprécier cette partie à sa juste valeur( j’pense surtout à ma copine ), je vous dirai que cette partie ne m’a pas convaincu pour une seule raison que je m’en vais vous détailler : c’est trop POUSSÉ ! Je m’explique, JoJo ça se complexifie avec le temps avec l’ajout de notions toujours plus complexes amenants à dès combats de plus en plus durs à lire tant les stands sont particuliers. La narration et l’évolution des péripéties aussi changent et se complexifient, cette partie 6 là encore dans sa trame est simple au début, mais j’ai été paumé avec le bébé vert, l’os de Dio, la manière de Pucci d’atteindre son but, tout ça ça a fini par me perdre en cours de premier lecture, j’ai du relire plusieurs fois pour tout saisir, et même si j’ai apprécié au final, je retiens aussi l’expérience de lecture derrière. C’est pour cela que en soi cette partie j’ai du mal avec car à la lecture j’ai eu du mal, le dessin est bon c’est clair mais je trouve que parfois c’est pas clair là encore, les combats relevants plus du mindgame que de la véritable confrontation stand vs stand ont aussi rendue la tâche de compréhension de l’œuvre difficile. Il faut reconnaître tout de même l’apport incontestable de cette partie sur tout le Lore jojo, ses INCROYABLES personnages superbement développés, sa fin que je met au même level qu’un certain Evangelion je le dis tout de suite. Nan clairement c’est une très bonne partie, digne de JoJo, c’est juste moi le dilemme qui a joué sur mon appréciation finale.

Annotation :

La première partie, vous n’avez qu’à le constater par la moyenne, est perçue comme la moins bonne des parties de JoJo. Et c’est vrai, mais c’est vrai de la même manière que Jackie Brown est le moins bon des Tarantino ( d’après moi ). Cette partie 1 elle a du level quand même, il y en a beaucoup qui diront que c’est graphiquement que ça pêche. Mais là où certes je vois de la disproportion, des contrastes un peu mal fichus, je vois une putain d’âme dans le dessin, je vois de la transparence, au-delà du fait qu’il s’agissait du standard depuis l’éminente réussite de Hokuto no Ken. C’est court mais intense en fait, tout est compréhensible car pour une première partie, c’est très brut, c’est pas poli, lissé, c’est l’essence même de JoJo, sans tout les ( merveilleux ) artifices qui s’ajusteront petit à petit. Je conçois tout de même largement que graphiquement c’est pas jojo ( j’étais obligé de la faire ) et que ça aide pas à la lecture, de plus avec l’œil d’aujourd’hui c’est vachement manichéen et donc un peu banal pour l’époque comme pour nous. Mais ça reste singulier par une patte graphique marquante, et des extravagances tout à fait jojoesques comme on sait les aimer : l’humour, les corps musclés, les répliques, les personnages. Ça reste un bon début si si.

Annotation :

En cours, on se revoit dans au moins 10 ans pour celle là voir plus