Moi vivant, je n'appellerai jamais ça un film

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Dans un monde peuplé d'abrutis congénitaux qui veulent contrôler le monde avec des produits cosmétiques, Patience Phillips n'a rien trouvé de mieux que d'incarner un peu plus la déficience pour ajouter à cet enfer une nouvelle dimension encore jamais vue sur MTV.

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Si la virtuosité se composait de caca, de CGI de l'enfer et de montage epilleptique, Vidocq en serait l'incarnation la plus pure et trônerait au panthéon des panthéons.

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Le film qui ose s'appeler "Evolution" et qui est avancé un 1 avril en France. Sincèrement, j'ai longtemps cru à une blague, que le vrai film allait sortir après. Le film qu'on fantasmait, celui qui était bien et qui ne saccageait pas 20 ans d'enfance avec une aisance à peine concevable. Mais non, ce film n'est pas près d'exister.

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Je pense que l'équipe a tout fait pour faire le The Mask français. Qu'elle a cru faire le The Mask français. Mais qu'avec un talent peu commun elle a réalisé un film tellement insipide que malgré tout son acharnement à le rendre intéressant le réal lui-même a dû sévèrement se faire chié devant. Et qu'il est allé se mater The Mask à la place.

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Rien de tel pour faire passer le plus mauvais Scary Movie pour un chef d'oeuvre de subtilité humoristique.

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Avec Big Movie, sortir la pire merde de l'histoire de la parodie filmique, c'était déjà quelque chose. Remettre le couvert l'année d'après avec un étron cosmique du même acabit, c'est un exploit de régularité qui mérite d'être souligné.

Annotation :

Globalement, c'est mauvais.
Pris bouts par bouts, c'est mauvais.
Si on isole la meilleure blague du film, c'est mauvais.
Mais il y a une scène en particulier qui a crée un vortex cérébral qui ne s'est probablement jamais refermé et il y a peu de chance que ça arrive un jour d'autant qu'une suite est en chantier. T'es là ou t'es pas là ?