Mes lectures de l'année 2018

Lu le 2 Janvier :

Avec l'arrivée de l'adaptation par Robert Rodriguez en 2018, j'ai eu envie de commencer l'oeuvre de Yukito Kishiro l'an dernier autour du cyborg Gally et de sa quête de mémoire et d'identité. Et ce tome 4 (réédité) conclut intensément l'arc autour du Motorball, les dessins s'améliorant toujours plus à chaque tome avec un sens du détail remarquable et les deux principales courses de Motorball (une dérive du film Rollerball de Norman Jewison) mais gardant un aspect graphique moins lissé que pas mal de manga actuel faisant le charme de ces vieilles œuvres. Mais surtout chacun des 3 arcs suivis jusqu'à présent sert l'évolution et l'avancée de la quête de la jeune cyborg : la découverte de ses capacités face au psychopathe cyborg Makaku comme sa courte liaison amoureuse avec Yugo, ici c'est en affrontant Jasugun le grand champion du Motorball (dont la conclusion est très comparable à celle de Jonathan dans Rollerball, encore une fois) qu'elle va entamer son parcours dans les profondeurs de sa mémoire tout en devant se voir une seconde fois repoussée dans ses retranchements dans ce tome. Jusqu'à maintenant, Gunnm tient toutes ses promesses en tant qu'oeuvre cyberpunk de science-fiction et il me tarde de voir si les prochains tomes confirmeront son statut

9/10

Lu le 2 Janvier

Je suis peut être un peu sévère avec ce septième Tome de la collection des BD de Peyo, mais pourtant je suis bien loin d'avoir été emballé par L'Apprenti Schtroumpf. Ce Tome est un regroupement de 3 petites histoires : la première, L'Apprenti Schtroumpf met en scène un Schtroumpf lambda voulant imiter le grand schtroumpf et faire de la sorcellerie mais n'étant jamais pris au sérieux, allant jusqu'à voler une page du grimoire de Gargamel sans connaître les effets de la formule afin de jouer les apprenti sorcier. L'intention est bonne et il y a de l'idée mais l'exécution m'a pas convaincu, le Schtroumpf lambda étant au final plus bêta et lambda que n'importe quel Schtroumpf auquel on est un temps soit peu familier. La seconde, la plus faible de tous, nous montre une partie de cache-cache chez les schtroumpfs qui se transforme vite en attrape nigaud lorsque Gargamel piège les Schtroumpfs un à un avec une facilité presque énervante pour conclure sur un gag ironique. Pas très drôle, redondant et surtout peu passionnant. Et la dernière, "Roméos et Schtroumpfette" repose sur le même concept mais l'humour se montre plus inspiré et efficace, surtout avec l'usage de l'effet de surprise très souvent bien amené (le schtroumpfs farceur déguisé en Schtroumpfette dans l'avant-dernière case d'une planche après avoir voulu piéger un Schtroumpf avec une fausse lettre d'amour). Mais dans l'ensemble, je m'attendais à bien mieux.

6/10

Lu le 3 Janvier

Avant qu'on ne connaisse les aventures d'Astérix chez Cléopâtre, les Goths, les belges ou encore Astérix légionnaire, il a fallu un début et ce début c'était en 1961 avec Uderzo chargé des dessins et Goscinny à l'écriture des dialogues et de l'histoire. On sent clairement que ce premier album cherche ses marques, il prend le temps d'instaurer ses premières bases (la potion magique, la ruse d'Astérix, l'idiotie comme la fourberie des romains) mais fait preuve d'indécision et de choix graphique ou scénaristique plus discutable (les gaulois utilisant la potion magique constamment, le design d'Obélix qui est réduit à un rôle très secondaire ici). Cependant, cette petite aventure devient rapidement très amusante lorsque Goscinny se lâche dans les calembours et fait une bonne démonstration de la ruse de son héros une fois fait prisonnier dans le camp romain. On ne voit pas les pages défiler, Caius Bonus et tout le camp de Petibonum est tourné en ridicule avec la lotion capillaire permanente et leur projet de détrônement tombe magnifiquement à l'eau. En ressort un premier tome imparfait et un brin inégal qui se cherche encore mais qui voit déjà la naissance d'un de nos plus grands héros de la bande-dessinée jeunesse.

7/10

Lu le 3 Janvier

Après le grand final de l'arc du Motorball, on aurait pu penser que Yukito Kishiro se poserait avec le prochain tome des aventures de Gally. Mais il n'en sera rien car l'auteur, en plus de continuer à peaufiner son style graphique et de donner quelques réponses attendues par le lecteur (l'identité de Desty Nova et sa nature), va prendre un cruel plaisir à démontrer à la fois son manque de croyance envers l'humanité, et à déconstruire l'univers de Gally après deux premiers chapitres semblant en apparence anodin mais qui se transforment en répercussion aussi drastique que tragique pour la cyborg. Voyant son univers et son bonheur éphémère s'écrouler comme un château de carte comme si cela lui était prohibé jusqu'à être rejetée et prise comme bouc émissaire par la populace de Kuzutetsu pour justifier les folies meurtrières d'un être qu'elle a autrefois affronté et appartenant anciennement au quotidien de son entourage. Se montrant très défaitiste sur la nature de l'être humain, là ou Gally se révèle toujours plus humaine malgré son corps de métal. Émotionnellement le plus puissant des Tomes de la série initiale !

9.5/10

Lu le 5 Janvier

Si il y a bien une BD avec laquelle je n'ai pas pu grandir, ce sont sur les aventures de Balthazar Picsou et surtout sa jeunesse ou il vivait ses aventures afin de trouver fortune et de redorer le blason du clan McPicsou. Le premier tome était quasi parfait en parlant de ses épreuves et leçon de vie jusqu'à sa consécration mais parallèlement son détachement vis à vis de sa famille. Ce deuxième tome est constitué d'un ensemble d'histoire parallèle écrit par Don Rosa et imbriqué ensuite dans divers étapes de la vie de Picsou mais toujours avec un soin millimétré et sophistique du détail tant dans les reprises d'élément historique réel que dans la chronologie des aventures de Picsou. On pourra par exemple rire aux éclats en voyant Miss Tick contrainte de remettre à Picsou son premier sou pour que celui-ci garde sa valeur et servent un jour ses plans en cas de réussite, trépigner en voyant Picsou en capitaine chevaucher une mer de roche à cheval, mais les plus belles histoires seront celle entre Goldie et Picsou. Au delà de leurs piques et querelles continue, tout prend une autre tournure et un autre sens dés que Goldie découvre la vraie nature du trésor de Picsou et chaque fin de tome finissant sur une séparation des deux tourtereaux devient déchirant. Comme eux on en vient à se dire si les choses ne se seraient pas déroulés autrement si Picsou avait renoncer à sa quête de l'or et avait décidé de se ranger aux côtés de son âme sœur. Même Donald qui reste majoritairement le gros canard boiteux et maladroit finit par être consciencieux de cette vie loupé dans un dernier tome majoritairement comique mais qui, là encore, se termine sur une dernière note de nostalgie. Pratiquement aussi réussi et transcendant que son prédécesseur, fait avec énormément de cœur et d'attention tant dans l'objectif de faire rire et d'amuser que d'émouvoir et de nous attacher à cet univers et ses canards Disney.

9/10

Lu le 7 Janvier

Vraiment très limite ce Tome-ci. Après la mort de Goscinny la qualité des bande-dessinées Astérix en a prit un coup et on s'est retrouvé avec une série de tome à la qualité assez variable. Celui-ci en est bien représentatif, en tant que tel ça ne raconte vraiment pas grand chose vu qu'on attend les 16/17 dernières pages pour voir Astérix aller à Conrad et qu'entre-temps le scénario tourne pas mal en rond entre la fausse Falbala faisant tourner en rond Astérix et Obélix à force de briser leur amitié pour que celui-ci se reforme par la suite, leurs mères (pas très intéressantes) qui chouchoutent ridiculement leurs enfants au point de vouloir leur trouver un gendre, Uderzo pédale dans la choucroute à proposer une aventure un minimum divertissante. Reste quand même parfois un bon jeu de mot qui fonctionne, certains gags un temps comme à un autre et l'audace à saluer d'avoir oser mettre deux bons gros jurons sur une même page dans une BD jeunesse. Et à son crédit, ça ne tombe pas dans l'insulte la plus ignoble comme "Astérix le ciel lui tombe sur la tête" qui sortira par la suite.

5/10

Lu le 7 Décembre

Ah ben voilà, ça c'est du très bon Astérix avec la patte qu'on reconnait au duo Uderzo/Goscinny : l'un à la patte graphique et l'autre à l'écriture des dialogues et de l'histoire. Ici, c'est une parodie à la gauloise de notre monde politique que vend les auteurs mais sans jamais aller trop loin afin de ne jamais trahir le ton de leur monde. Avec l'arrivée d'un aubergiste trompé par un romain vétéran sur la possession de ses terres, et les querelles de bonnes femmes nettement plus dominante sur leurs époux, c'est à un concours aussi comique que grotesque auquel se prête les deux "candidats" afin de gagner leurs ferveurs, certains y allant même en tant que prétendant isolé nous donnant un tableau très net (Abraracourcix comme candidat de Gauche, Orthopedix pour la droite et Agecanonix comme extrêmiste et anti-immigrant complètement moqué et ignoré), jusqu'à ce que la menace romaine pousse les parties à s'unir et à faire une croix sur ses querelles aussi ridicules qu'infantile. Un autre des très bons tomes de l'ère Goscinny/Uderzo comme on regrette de ne plus en avoir. Et mention spécial d'avoir su mettre dans une même page une référence à Cyrano de Bergerac et à Zorro !

8/10

Lu le 8/9 Janvier

Un tome très mineur ou cette fois-ci, tout se résume davantage en une accumulation de petites histoire tous sympathiquement divertissante mais qui ne part jamais très loin. Chacune est à l'image de l'Aéroschtroumpf, on passe par l'idée de base, on l'exploite avec quelques gags qui font sourire (certaines plus inventives que d'autres), Gargamel piège les Schtroumpfs d'une façon ou d'une autre et ça finit principalement sur une petite morale très gentillette mais ça ne va jamais bien loin. On sent que Peyo ne se donne pas plus de mal que ça vu que la formule se répète constamment, avec des leçons variés certes mais j'ai connu des tomes plus réfléchis ou entreprenant que celui-ci.

6/10

Lu le 9 Décembre

Ben voilà, c'est déjà mieux pensé et écrit qu'un ensemble de petite histoire sans conséquence et à la construction et au schéma narratif dissemblable. Les jeux Olympschtroumpfs a beau se résumé en une succession de sketch sur le thème du sport planche par planche, pourtant ça arrive à faire mouche à chaque fois même quand ça n'échappe pas à la répétition au niveau de la base, il y a quasiment toujours un élément de surprise qui arrive à faire rire lorsqu'on arrive aux dernières cases. Quant à l'histoire principal Schtroumpf vert et vert Schtroumpf, c'est une belle preuve d'intemporalité de l'univers des Schtroumpfs. Histoire dans laquelle Peyo divise le village entre le nord et le sud dans un conflit interne qui démarre pourtant de rien (une différence de langage dans lequel Peyo s'amuse dans un premier temps avec la prononciation des termes dans le village), mais gangrène toujours un peu plus le quotidien du village au fil des planches jusqu'aux affrontements qui en découlent (en passant par la ligne séparatrice qui fait sans mal penser au mur de Berlin). Même si j'avoue que j'ai été un peu moins surpris par le dénouement qui en est sorti vu que cette hitoire a en partie été repris dans un épisode du dessin animé "Les Schtroumfs" de 1981 nommé "Roméo et Juliette" et qui se trouvait sur VHS. Mais ça n'enlève rien pour autant à la qualité de l'histoire. Et ça reste un très chouette tome.

8/10

Lu le 10 Janvier

Une page se tourne pour Gally comme pour le lecteur : quatorze ans ont passé depuis la première rencontre entre Ido et elle et la voilà maintenant comme ange exterminateur à la solde de Zalem. On quitte enfin la décharge pour voir le monde extérieur ou Yukito Kishiro avec des influences toujours très cohérente et justement dosé pour enrichir cet univers (le Mad Max de George Miller est à citer), pour retrouver une Gally métamorphosée et noyant définitivement sa peine et sa tristesse dans la fièvre du combat (les dessins la montrant presque en extase lors de ses combats sanglants sont saisissant et flippant à voir), Kishiro faisant même un parallèle sur les enfants soldat (dans la logique, Gally n'ayant que 14 ans chronologiquement dans le manga et étant engagé comme soldat). On fait aussi la rencontre de Fogia Four, un fermier non cyberisé venant de la mer un peu lourdaud au premier abord avant de prouver ses convictions et qui va apporter à Gally un nouveau but à son existence (si on excepte une romance moyennement crédible) et devenir un nouveau point émotionnel pour la jeune demoiselle. Un peu moins frais, fluide et intense que le précédent tome, mais toujours de grande qualité au bout des 2/3 de la série.

8/10

Lu le 14 Janvier

Gally en robe de mariée : c'est aussi troublant que mignon à voir. Dans la continuité du précédent tome, on poursuit la quête de Gally en tant qu'ange exterminateur de Zalem à la recherche de Desty Nova avec en nouvelle tête Lou Collins, la superviseuse de la cyborg et le retour de la petite Koyomi apportant tout deux un peu plus de légèreté qu'au précédent tome auprès de l'héroïne. Mais la seconde ne s'y cantonne pas puisqu'elle reste quelqu'un d'influençable, à l'image du discours prononcé par Den du Barjack, l'organisation anti Zalem traçant davantage le chemin de Gally vers les souvenirs de sa vie passé. Chemin tracé parallèlement par la rencontre avec Kaos, fils du scientifique Desty Nova traqué par Zalem laissant aussi bien un fin espoir de retrouvaille avec Ido que des appréhensions à ses retrouvailles. Continuant d'améliorer son coup de crayonné à chaque tome et de tracer toujours plus la voie de l'ange exterminateur vers sa conclusion, on attend autant de connaître la destinée de Gally qu'on appréhende le bout de son parcours. Un peu de patience, l'avant dernier tome arrive dans quelques jours.

8.5/10

Lu le 14 Janvier

Mouais, pas vraiment à mon goût en tant que lecteur surtout quand on sent à quel public s'adresse surtout le ton global et assez enfantin dans la forme (les dialogues, les situations auxquels la Schoumpfette confronte nos petits personnages bleus tantôt en étant peu accepté par la communauté, tantôt en obtenant toutes leurs faveurs rien que pour les beaux yeux après une chirurgie esthétischtroumpfs). L'intention de fond elle se voit pour un lecteur plus âgé et le trouble amené par la présence d'une femme dans un milieu d'homme et l'attirance qu'ils en éprouvent quitte à se jalouser les uns les autres. De même pour la seconde histoire sur la famine inopiné rencontré par les Schtroumpfs en pleine saison hivernale, plus simple et beaucoup moins longue bien que là encore très claire dans sa note d'intention. Autrement dit j'aime ce qu'entreprend Peyo dans le fond et ses messages sociaux, mais je pense un peu plus que je ne parviendrais pas à trouver la même affection qu'ont d'autres gens pour la bande-dessinée.

7/10

Lu la 17 Janvier

Je dois bien être le trouzemillionnième trou du cul au monde à continuer à suivre avec une fidélité aveugle le bébé phare d'Eiichiro Oda dans l'univers du Shonen, publié depuis 1997 dans le magazine Jump au Japon et ayant connu une exploitation folle en films et en animé comme en produits dérivés. Mais je vais pas mentir, je m'en lasserais jamais : que ça soit sa comédie burlesque toujours très savoureuses (Carrot qui dessine un portrait très esthétisé de Luffy et ses compagnons pour les retrouver dans le monde du miroir), l'équipage du chapeau de paille auquel je suis toujours aussi attaché et qu'on redécouvre dans certains arcs (Sanji est à l'honneur ici avec sa famille originelle d'assassin, les Vinsmoke), cette façon qu'a Oda d'installer les pièces de son échiquier au fil des chapitres à tel arc et l'aspect action, il y a beau y avoir certaines ressemblances à tel ou tel arc quant au dénouement et un style graphique devenu plus étalé avec le temps, je marche toujours. Je suis de ceux qui restent passionnés par cet univers et continuent à suivre chaque tome, par contre si vous désirez vous lancer à votre tour : vous allez en avoir du rattrapage.

8.5/10

Lu le 18 Janvier

Énième bande-dessiné des Schtroumpfs, encore une fois globalement de bonne qualité avec ici 3 histoires : la première celle des jeux olympiques revisité à la sauce Schtroumfs ou le Schtroumpfs costaud tente de faire participer tout le monde à des jeux olympiques afin de ne plus être le seul à s'exercer au petit matin. Pas vraiment grand chose à dire si ce n'est que ça reste bon enfant et drôle la grande majorité du temps. "Pâques Schtroupfantes" et "Le Jardin des Schtroumpfs" est une de ces petites histoires de Peyo que je vais surnommer "La vie de tout les jours des petits êtres bleus" étant donné qu'il n'y a pas énormément de finalité vu que ça repose sur les mêmes ingrédients avec plus ou moins de bons gags. Petite préférence entre les 2 pour "Pâques Schtroumpfantes" ceci étant dit. Bref c'est Schtroumpfement bien, mais juste schtroumpfement.

7/10

Lu le 19 Janvier

Une première histoire plutôt drôle et sympathique mais sans qu'il n'essai de proposer quoique ce soit de profond. Voir des Schtroumpfs retourner en enfance ça apporte un bon comique de situation la bonne majorité du temps mais il n'y a jamais de remise en question sur leur retour à l'enfance, le magicien ayant les horloges responsable de leur retour en enfance étant juste évoqué et le tout se finissant sur une fin qui, je pense, n'est pas prise en compte pour d'autres tome. Idem pour la deuxième histoire qui ne va pas super loin avec son concept mais reste distrayant, le Schtroumpf Robot n'apparaissent pas (je pense) dans d'autres tomes des Schtroumpfs. A prendre comme des histoires indépendantes sympathique mais sans plus pour le moment le temps d'en découvrir un peu plus sur les BD de Peyo.

6.5/10

Lu le 19 Janvier

A défaut d'avoir aimé la dernière bouse de Luc Besson, la médiatisation autour de son adaptation de Valérian et Laureline au cinéma m'aura permis de découvrir une série de BD de SF signé Christin et Mézières auquel je m'attache énormément à chacun des tomes découvert. Véritable source d'inspiration pour de nombreux autres oeuvres de science-fiction et un phénomène de la culture de la bande-dessinée pour adulte, ce neuvième tome (première partie d'un diptyque) décide de prendre une direction aussi différente qu'appréciable par rapport aux précédents tome : adieu les voyages dans l'espace pour Valérian et bonjour les enquêtes dans un Paris des années 80, tandis que Laureline explore les planètes à la recherche des origines d'anomalies temporelles sous forme d'apparition de créature spatiales dans la région Parisienne. Même si la partie enquête avec Valérian s'avère assez répétitif, on se laisse toujours autant prendre par la patte artistique sur le plan visuel de ces BD tout comme on reste captivé par les univers qui se dessine sous nos yeux (la planète Solum de la constellation de Cassiopée) et les indices et pions se mettent petit à petit en place dans une direction qui m'est curieux de découvrir prochainement. Mon avis évoluera peut être en voyant la deuxième moitié de ce diptyque, mais autrement j'aime ce parti-pris pour lequel Christin et Mézières ont opté.

8/10

Lu le 20 Janvier

Considéré par beaucoup comme le nouveau Naruto (n'ayant pas lu Naruto je ne peux juger), Kõhei Horikoshi a fait parler de lui avec My Hero Academia depuis 2014 comme une BD de super-héros ou l'on suit de jeunes apprentis dans leur cursus scolaire dans le but de devenir l'un de ces héros. Et je suis là encore de ceux qui sont vite devenu fan du manga comme de son adaptation animée. Ce douzième tome qui se concentrent sur l'examen au permis provisoire de super-héros après l'ère All Might ne donnera pas tord à mon affection. Horikoshi continuant de très bien exploiter chacun des élèves de Yuei (Izuku le premier), y compris les plus anecdotiques comme Denki ou Yuga à partir de l'examen ou une démonstration est notamment faite avec certaines autres écoles. Comme tout manga qui se respecte, les dessins et les planches s'améliorent avec un bon humour, même si le ton est retombé par rapport au tome précédent. D'ici la diffusion de la saison 3, j'ai de quoi patienter avec le prochain tome normalement.

8/10

Lu le 21 Janvier

Avant dernier tome ou ça sent très clairement la fin de l'aventure et de la quête de notre cyborg partagé par son corps d'acier et son âme humaine. Kishiro mène enfin ses sous-intrigues à son terme (la révolte du Barjack contre Zalem, la quête du professeur Nova et les retrouvailles de Gally avec Ido) sans faire de concession au public et en continuant de montrer les dérives sociales des gens vivant sous la cité volante, travaillant toujours l’ambiguïté de leur statut (le journaliste improvisé Buick du chapitre "Les chroniques du Barjack) et continuant de sublimer la brutalité du manga avec des dessins toujours aussi creusés planche par planche et des séquences tantôt belle (le chapitre 44), tantôt dérangeante (le parc d'attraction du professeur Desty Nova). En revanche je sais pas si c'est à cause de mon rythme de lecture ou si c'est parce que tout se déroule sur un seul tome, mais j'ai parfois l'impression que le déroulement des événements est trop brusque, sans être forcément expéditif. Le format court du manga justifie pas mal de point, mais voilà ça me fait peser une petite réserve. Plus qu'un mois et demi avant la conclusion de cette première série dans sa version réédité... je suis tenté de voir ça plus tôt que prévu.

8/10

Lu le 28 Janvier

Après deux premiers tomes quasi parfait narrant la jeunesse de Picsou, ce troisième s'assume rapidement comme un assemblage des petites histoires écrites par Don Rosa pour la compagnie Gladstone alternant entre les histoires plus longues d'une trentaines de pages et ceux qui en font une petite dizaine minimum. Toujours agrémenté des chouettes anecdotes de l'auteur à la fin de chaque histoire, Don Rosa proposent là des récits à caractère plus comique que dans ses deux premiers tomes en laissant cette fois-ci plus souvent la vedette aux neveux du canard le plus riche du monde ainsi qu'à Donald. Allant de la course pour un trésor inca entre Picsou et Gripsou jusqu'à la quête de l'amulette de Nostrablairus en passant par un concours mettant en avant la chance aussi incroyable d'énervante de Gontran Bonheur, chaque histoire conserve son lot de divertissement, de rire et de rebondissement dans lequel Don Rosa conte et partage ouvertement ses anecdotes d'écriture avec son public (que ça soit en rapport avec les histoires de Carl Barks ou non). Déjà hâte d'entamer les tomes suivants !

8.5/10

Terminée le 28 Janvier

Tome 9 lu en ligne avant sa réédition ! Et vu la tournure finale que ça prend, je ne peux pas en dire plus.

9/10

Lu le 4 Février

Ben mince, quelle douche froide ! Bon j'avoue, j'ai beaucoup hésité avant d'attaquer le tome 2 de Ghost in the Shell qui a vu le jour plus de 10 ans après un excellent premier tome qui semblait s'achever sur une très bonne note pour le major Motoko Kusanagi. Masamune Shirow a voulu se replonger dans l'univers en se centrant sur l'après fusion du major, mais les retours divisés trouvent un sens logique vu que ce deuxième tome n'introduit jamais très clairement son lecteur dans l'après Section 9 du major et s'enfonce continuellement dans des termes et dialogues cybernétique jusqu'à l'indigestion. Si ceux en noir et blanc reste de bonne facture, les dessins en couleurs sont franchement laids surtout avec l'omniprésence de décor en CGI sur ces mêmes pages, les sous-intrigues sont aussi simpliste qu'elles sont pauvre et même en prenant en compte le fonctionnement de l'univers, ce tome 2 devient racoleur et vulgaire à force de montrer le major sous des angles en petite tenue quelque soit le corps qu'elle utilise lors de ses missions. Autant ça a plus de sens dans le cyberespace, autant la plupart du temps c'en est très gênant et dégradant en plus de nous sortir du récit continuellement. Certains le défendent peut être, personnellement je n'en ferais pas parti.

4/10

Lu le 6 Février

Jusqu'à récemment j'accrochais moyennement à la BD de Patrick Sobral : la volonté de créer un univers de fantasy bien à lui se voyait mais Les Légendaires peinaient à mûrir en raison de ses allusions modernes grossières et ridicules ou d'un souci de rythme et de suspens planche par planche. Heureusement, la quadrilogie du Cycle Anathos semble pallier grandement à ce problème après un excellent dixième tome scellant la destinée de l'un des Légendaires et s'achevant sur une note très sombre en rapport avec les précédents tomes. Et ce tome 11 semble suivre la même direction lors du retour de Jadina, Gryf, Razzia et Shimy après un entrainement de 2 ans pour reprendre leur revanche. Se focalisant à arme égale sur chacun des légendaires, leur relation et leur affrontement avec leur alter égo diabolique, leur progrés et l'état du royaume d'Alysia sous le joug d'Anathos, tout en installant une dernière menace extérieure pour le final de la quadrilogie de cet arc. Et même si il y a toujours à redire sur les rares touches de comique du tome, ça reste largement plus passable que d'autres jeux de mots plus douteux du "Pamplemousse". Par contre : le gag "culotte", ça va au chiotte direct !

8/10

Lu le 6 Février

Rebelote !

8/10

Lu le 8 Février

Ce qui est vraiment passionnant à chaque tome de la licence Valérian, c'est qu'on redécouvre toujours un peu plus l'univers de Mézières et Christin : que ça soit dans son format visuel avec les détails minutieux et ultra développé des dessins, le soin apporté avec la continuité des volumes et le tout cohérent qu'ils forment entre eux, notre duo Valérian/Laureline dont la relation est toujours un peu plus ambiguë depuis "L'ambassadeur des ombres" (celle-ci en proie à la jalousie après avoir découvert la liaison de Valérian) et les thématiques ainsi que le propos mise en avant à travers le voyage Temporel de Valérian dans le Paris de 1980 et celle de Laureline dans la constellation de Cassioppée, tout deux finissant par être connecté plus ou moins par les événements et ce qu'ils entreprennent pour parvenir à leurs fins. J'ai lu que certains se plaignaient de répétition scénaristique par rapport à la première partie (chose que j'ai du mal à attribuer à ce tome) et d'une résolution manquant de spectaculaire, mais ça n'a est pas du tout le but de ce final qui met davantage en acerbe le point sur la course au profit des multinationales sur une énergie qu'ils ne connaissent pas (encore) et l'abus des croyances religieux au profit de cette quête d'enrichissement (n'étant pas sans rappeler des faits réels de ce même genre). Encore un très bon tome de la série de BD !

8/10

Lu le 11 Février

Petite déception pour ce tome, vu que comme pour le tome 9 de la saga, on ouvre un nouveau diptyque dans l'univers de Valérian avec "Les Spectres d'Inverloch" ou toute est installation pour les événements du tome suivant. Mais avec moins de découverte, moins de dynamisme malgré le bon rythme variant d'un personnage/groupe de personnage à un autre que l'on a déjà rencontré précédemment (les Shingouz, Albert) et surtout une prémisse qui ne dépasse jamais la balise de la mise en place. N'apportant que peu de réponse (la planète Hypsis) et ne faisant qu'officialiser le couple Laureline/Valérian en fin de tome pour dévoiler clairement l'enjeu principal à l'avant dernière planche. En espérant que le tome 12 se rattrape et nous propose davantage de récit qu'ici.

6/10

Lu le 13 Février

Dieu est Al Capone, Jésus un californien et le saint-esprit un robot ! Voilà, je n'ai rien à ajouter.

7/10

Lu le 14 Février

Akira doit être l'un des plus gros phénomènes de la culture manga à la fin des 80's/début des 90's. Outre son film d'animation adaptant les 6 premiers tomes, chaque tome d'Akira transpire l'urgence et la confusion dans un Néo-Tokyo en proie à une nouvelle catastrophe nucléaire faisant écho à la bombe d'Hiroshima durant la seconde guerre mondiale et les troubles qui en ont découlé. Katsuhiro Ôtomo a définitivement un grand talent au niveau de sa patte visuelle et de cet enchaînement chaotique et infernale de complots politiques (et aussi religieuse via le personnage de Lady Miyako) et d'affrontement interne aussi démentiel que brutale. En raison des affrontements entre les fidèles du Colonel et le parti de Nézu (alias le rat), et de l'autre Kanéda, Kai et Chiyoko tentant le tout pour survivre dans un contexte qui les dépasse de plus en plus. Même si la renommée du manga semble surestimer dans le sens ou ça part en bordel par moment, on en vient à voir tout ce petit monde se retrouver à un même lieu à l'aube d'un sixième acte : le Chaos !

9/10

Lu le 15 Mars

Peut-on guérir les Dalton de leur criminalité avec les méthodes d'un occident ? On en doute tous et on connait déjà la réponse, mais ça n'empêche pas Morris et René Goscinny d'inverser les rôles entre le professeur Otto Von Himbeergeist et les 4 bandits après une série de gags tous plus drôles les uns que les autres majoritairement dû à la thérapie de ce professeur, à tel point que même Lucky Luke et Jolly Jumper en sont exaspérés et influencés. De la naïveté et stupide d'Averell très bien exploité jusqu'à l'inversement de rôle du professeur en passant par la crise de vie de ses patients et les méthodes du professeur menant à du très bon comique de situation, La Guérison des Dalton est à mettre entre toutes main des fans du cowboy solitaire.

8/10

Lu le 16 Mars

"Vous voulez que je vous dise ? On ne l'écrira peut être pas dans les livres mais je crois bien que sans les femmes il n'y aurait pas eu de conquête de l'Ouest."

7/10

Lu le 17 Mars

Bizarre, je suis pas rentré dedans. Pourtant le pitch de départ était prometteur mais étrangement les gags ne m'ont jamais paru très imaginatif ou même réussir à mener tout ça vers une direction au moins burlesque ou même surprenante. Tout m'a paru répétitif : le Duc souhaite connaître une situation standard au Far-West, Lucky Luke s'arrange pour que ça n'arrive pas et hormis quelques gags qui ressortent du lot (l'intervention de la Cavalerie contre la Cavalerie déguisé en indien pour simuler une attaque indienne), je me suis relativement senti extérieur à ce qui se passait et la recette n'a pas eu la résultat escompté. Un de ces jours je le relirais probablement, mais pour l'instant c'est un gros "Meh".

5/10