Mémo personnel — Derniers livres lus

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Conversations anodines, intéressantes et parfois fortuites entre un journaliste de Libé et Monsieur Kitano. Histoire de mieux comprendre la sensibilité et les multiples facettes du personnage inclassable.

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Je voudrais être solitaire.
Solitaire, célibataire et nomade.
Quand je voyage je suis comme un enfant.
Ne pas essayer de séduire.
À Paris ils n'ont pas compris.

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Des projets intéressants.

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Siné...

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Le quotidien magnifié par l'œil de Depardon.

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Assez fendard, pas à la hauteur de ses ambitions mais on y trouve pas mal de choses intéressantes.

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Un beau voyage à travers les cultures et les paysages orientaux. Un peu long sur la fin.

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Nouvelle originale et inattendue.

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Magnifique recueil, parfois un peu trop enjoué, mais dont la valeur encyclopédique est infiniment appréciable.

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Idée sympa, mais pas vraiment bien exécutée.

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Fiction teintée de réalité à l'époque du jeune Joe Strummer, aux prémices des Clash. Plongée dans la France Giscardienne et l'Angleterre de Thatcher, et ses prisons racontée de l'intérieur.

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Un peu en deçà de ses ambitions, le voyage reste attrayant et laisse rêveur.

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Magnifiques portraits commentés de faunes et de flores, de paysages et de peuples plus ou moins exotiques, dans le Noir et Blanc contrasté de Salgado qui imprime la rétine.

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Étude du nihilisme théorique et ses manifestations plus prosaïques, entre conscience de la beauté du monde et nature de l'homme révolté. Différentes formes de nihilismes donc, que le sentiment de révolte doit préserver de ses dérives tyranniques et abrutissantes.

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Réflexions rigoureuses et émotions désespérément lucides sur le sens de l'existence, la mort et le suicide.

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Petite mine d'informations pour les amoureux du bis. Un peu répétitif mais sacrément déjanté par endroits.

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Un seul leitmotiv : les philosophes, comme tous les hommes, ne peuvent échapper à leur subjectivité. Toujours d'actualité, un propos assez hargneux et ciblé mais pas aussi stérile qu'on aurait pu l'imaginer.

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Chef-d'œuvre de désespoir, récit déchirant, un cri d'amour dans le vide bouleversant. Un livre qu'on garde près de soi et qui ne nous quittera probablement jamais.

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Trop descriptif dans le ton pour susciter un véritable intérêt.

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[English]
Un récit de SF efficace et prenant.

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Aphorismes divers et inégaux, on oscille entre le début d'un intérêt et l'indifférence polie.

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[English]
Récit d'une puissance inouïe, on ne revient pas totalement de ce voyage porté par l'imagination et les évasions mentales de Darrell Standing et de ses vies passées. Bouleversant.

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Intéressant, forcément, mais la nouvelle ne tient absolument pas avec le roman lu juste avant, avec quelques points communs à son immense avantage... dommage.

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[English]
Narration complexe mais élégante et prenante, enchevêtrement de flash-backs, de digressions et d'errances variées qui magnifie le désordre multiple de l'esprit.

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Un sentiment un peu amer d'avoir de cette artillerie lourde déployée pour pas grand chose. Le style de Lordon est assez lourd au début mais très précis et rigoureux, on s'y habitue assez vite au final.

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Les premiers chapitres sont des cours vraiment passionnants et bien structurés, mais la fin vire au fouillis et à la confusion qui perd un peu le lecteur.

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[Relu] [English]
Un vrai bonheur de relire ce classique et de l'apprécier à sa juste valeur. Proprement effarant, jouissif au possible, des détails magnifiques et les déambulations millimétrées de Winston Smith, mais aussi, souvent, un livre terriblement déprimant.

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[English]
Œuvre fondatrice du mouvement beat, on suit les errements de Sal Paradise (Kerouac himself) avec intérêt, tantôt électrique, tantôt ennuyant, mais toujours avec passion. Une certaine dynamique ce dégage de ce fouillis, de ces allers-retours incessants, de cette indécision et de la magie de cet instant présent que les protagonistes peinent à saisir mais dont ils finissent par s'en emparer. La version réédité est en soi assez chaotique, parfois difficile à suivre, j'ai donc du mal à imaginer l'état du rouleau original... On quitte Sal et Dean et toute la bande avec une certaine amertume, on aurait aimé continuer un bout de chemin avec eux. Des moments de pur délire, alcoolisés, enfumés et sous acides, décrits avec un très grand talent. Côté négatif, on en sort avec une certaine idée de creux, on comprend bien la volonté de recherche de liberté mais c'est comme si elle n'avait pas été idéalement rapportée.