Meilleurs albums sortis en 2016

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Un album de grande qualité à l'ambiance west coast qui a propulsé Anderson .Paak aux devants de la scène internationale.

"Malibu" est plus personnel que "Venice", mais aussi plus maîtrisé. Le flow de .Paak sur les huit premières chansons, bien aidé par des invités de renom, est tout simplement parfait. Il nous transporte dans son monde, sur sa plage et nous raconte l'histoire de sa vie.

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Du funk, du jazz, même une touche de gospel... Cela donne l'un des albums les plus uniques de ces dernières années. Childish Gambino explore de nouveaux milieux en s'appropriant des sons du passé, et il le fait avec brio.

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"A Seat At The Table" est un hommage de Solange à ses parents et à sa culture. Elle y explore sa colère, sa peine, son amour et partage ces différentes émotions avec nous à travers sa magnifique voix. La pureté même en un album.

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Déjà connue par certains pour ses apparitions aux côtés de Chance The Rapper, le produit de Chicago sort là une mixtape douce et réconfortante, orientée vers un son hip-hop et soul assez lent, mais qui lui correspond bien.

Sur "Telefone", Noname évoque plusieurs thèmes importants de sa vie à travers des textes travaillés, sans jamais perdre un ton positif et chaleureux. Sa belle voix et des features bien trouvées font de ce projet l'un des meilleurs de l'année.

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Quand Angel Olsen chante "doesn’t matter who you are or what you've done, still got to wake up and be someone" sur le morceau d'introduction "Intern", elle donne le ton pour le reste de l'album. Elle parle d'indépendance, de devenir sa propre personne et ensuite d'amour. Les trois thèmes se retrouveront emmêlés à travers le reste de l'album, mais la chanteuse les maîtrise parfaitement.

Cette approche dans le texte peu commune fait de "My Woman" un très bel album folk-rock. A l'aide des mélodies parfois douces et parfois déchaînées, Angel Olsen déguise ses paroles. Sa voix peut se montrer dure, réservée, passive-agressive, ou simplement joyeuse, mais elle évolue dans son domaine avec une grande maturité.

Bien que les paroles soient centrées autour de la chanteuse, l'ambiance n'est pas à l’apitoiement sur soi. Avec cet album, Angel Olsen nous raconte son évolution en tant que personne.

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Un mélange d'anciens sons hip-hop avec du nouveau, ce qui donne un album surprenant par moments mais toujours très bien produit avec des paroles mémorables.

Les features sont parfaites (Busta Rhymes, André 3000, Anderson .Paak, Kendrick Lamar...) et on se retrouve avec un bel hommage à Phife Dawg.

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Avec une voix calme, une instru délicate et légère, du texte profond et recherché, KA parvient à être transcendant sur "Honor Killed The Samurai" tout en se démarquant des autres albums rap "posés" grâce à sa forte influence japonaise qui met en place une atmosphère sombre et intrigante.

L'homme de 44 ans originaire de Brooklyn a des histoires à nous raconter, et on ne peut que l'écouter attentivement en essayant de décrypter ses paroles. Un très bel album.

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Un premier album réussi pour Jamila Woods regroupant la jeunesse prometteuse de Chicago (Chance The Rapper, Noname, Saba, Donnie Trumpet), des paroles engagées et une très bonne production hip-hop / soul. Tout pour plaire.

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La définition du "nouveau" Chance The Rapper en une mixtape : une ambiance réjouissante, des grands noms en feature qui représentent l'entourage impressionnant du rappeur de 23 ans, ainsi que l'addition du gospel...

Un des albums essentiels de cette année, un album feel-good à écouter avec un grand sourire.

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La suite logique de "To Pimp A Butterfly", avec un son toujours aussi puissant, des instru parfaitement maîtrisées et un Kendrick au top dans le texte.

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La deuxième plus grande réussite indépendante de l'année : Skepta frappe fort avec "Konnichiwa". C'est agressif, engagé et franc. Du tout bon, au top du grime.

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Une prise de risque calculée pour Beyoncé. Les paroles très personnelles, notamment concernant Jay-Z, ont inquiété Internet et ont généré une publicité monstre pour cet album.

Au final, Beyoncé ne parle pas que de son mariage, mais aussi de ses origines et de son identité en tant que symbole féministe. Elle nous raconte son histoire comme jamais elle ne l'avait fait auparavant grâce à un style tout nouveau et varié.

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Apaisant et entraînant, "Freetown Sound" est un album soul porté par la voix de Dev Hynes pour tout ceux qui ont besoin de réconfort.

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Si "The English Riviera" était l'album des journées d'été, "Summer 08" est certainement celui des soirées d'été. Peut-être moins de moins bonne qualité que les deux albums précédents de Metronomy, mais toujours entraînant.

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Un album sombre, produit merveilleusement bien mais qui traîne un peu en longueur. C'est loin d'être profond dans le texte, mais l'innovation dans la production suffit à rendre cet album unique en son genre. A écouter par temps de pluie.

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Du rap solide et de qualité, avec des paroles travaillées. Un bon premier projet pour Domo Genesis.

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Peut-on dire qu'un album est coloré ? Si oui, celui de Kaytranada est rempli de différentes couleurs, aussi entraînantes les unes que les autres. Les features sont excellentes, en particulier celle d'Anderson .Paak. De l'excellente musique d'ambiance et une production de haut niveau.

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Ce disque est une expérience à tenter. On est entraîné dans un monde pop, rock, indie intéressant et divertissant. Pas toujours cohérent, mais ça fonctionne.

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El-P et Killer Mike sont de retour avec un projet aussi sombre et brutal que les deux précédents. RTJ3 ne va pas révolutionner le style du groupe, mais il continue sur la lignée des deux albums précédents.

On remarque quelques modifications au niveau de la production, ça semble plus poussé qu'auparavant ("Call Trickeron", "Kill Your Masters" par exemple), mais on retrouve les mêmes basses, la même ambiance énervée guidée par le rap de Killer Mike et au final, la même énergie dégagée par les deux artistes.

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Après "Cilvia Demo", Isaiah Rashad propose un album dans lequel il se découvre vraiment. Un peu long avec 17 morceaux, mais on retiendra "Wat's Wrong" avec Kendrick Lamar et "Free Lunch", les temps forts de cet album.

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C'est beau, c'est sombre et c'est triste.

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Du rap intelligent, sombre, parfois dur, accompagné d'une production propre. Les thèmes abordés par Kemba sont bien connus maintenant : l'injustice, le racisme, les conditions de vie d'une personne noire aux Etats-Unis. Cela n'empêche pas le rappeur du Bronx d'y apporter sa touche personnelle.

Dommage que Kemba soit méconnu du grand public, car "Negus" aurait pu être un grand succès auprès de la majorité des fans de rap.

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Il y a beaucoup à dire sur un album aussi attendu que celui-ci, donc il est difficile de le décrire en quelques phrases. Ce n'est clairement pas dans la même lignée que "Channel Orange", et ça ne devrait pas l'être pour un artiste aussi talentueux. Après tout, pourquoi se limiter à un style défini ?

"Blonde" est différent. C'est un album sincère, personnel et émouvant. Ça peut en toucher certains comme ça peut en rendre d'autres indifférents. Pour ma part, c'était un peu des deux. J'attendais le moment culminant de l'album sans jamais le trouver, me laissant légèrement déçu, mais il faut reconnaître la beauté d'un tel projet.

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Danny Brown nous livre un album créatif, sombre et déroutant qui nécessite plusieurs écoutes afin d'être réellement compris. La production est peu commune mais de qualité.

Un morceau comme "Rolling Stone" définit bien le type de projet dont il s'agit. C'est une expérience particulière mais qui vaut le coup.

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The Lemon Twigs, c'est la musique du passé qui revient en force pour nous donner une ou deux chansons à fredonner en marchant dans la rue.

"Do Hollywood", c'est du bon rock'n roll, de belles mélodies et c'est un album réussi.

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C'est loin d'être un album sérieux, et ce n'est pas pour nous déplaire. D.R.A.M. se révèle progressivement comme l'un des artistes hip-hop les plus originaux de nos jours grâce à sa créativité, son énergie et son combo chanson/rap.

"Big Baby D.R.A.M." est un album fun qui s'écoute facilement, mouvementé et rempli de sons variés.

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Du rock indie pour simplement s'évader sans se prendre la tête.

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L'album ne dure que 30 minutes, mais propose de la musique douce et entraînante. C'est du pop-rock indépendant comme on l'aime.

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Pour son deuxième projet de l'année, Anderson .Paak s'appuie sur ce qui a fonctionné avec "Malibu". C'est moins travaillé au niveau des paroles, mais toujours agréable à l'oreille.

La production est encore une fois de grand niveau grâce à Knxwledge. C'est simple et c'est cool.

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Du bon rap west coast énergique avec des basses puissantes à travers tout l'album. YG nous offre par moment des paroles intelligentes ("Who Shot Me?"), mais il se montre aussi capable de se ridiculiser ("She Wish She Was").

De manière générale, un bon album d'ambiance à ne pas sur-analyser.