Livres lus en 2016 (terminée)

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Un quasi-monologue de Dupin faisant suite à l'enquête Double Assassinat dans la rue Morgue. L'exploit, plutôt que la littérature savante et l'instigation visionnaire du roman policier, c'est le génie de Poe, qui a su deviner les clefs d'une affaire réelle avec le minimum syndical à sa disposition. L'ensemble reste cependant assez maigre, et peu surprenant de nos jours, mais il est de rigueur de saluer l'intellect de nos aînés.

PS : cette nouvelle fait partie d'un recueil nommé Histoires grotesques et sérieuses. Les nouvelles qui suivent dans cette liste en font également partie, et sont plus ou moins des inclassables ou des expérimentations de l'auteur.

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Démantèlement d'un mythe scientifique, sous forme d'essai.

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Histoire autobiographique centrée sur poésie et onirisme, afin de décrire les sentiments de culpabilité ressentis par Poe à l'égard des femmes de sa vie. A l'instar des autres égéries fictives de l'auteur, Eleonora séduit le lecteur car elle a su séduire celui qui les a créées.

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Une oeuvre minimale dans la carrière de l'auteur.

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"A partir des années 1880, constatant la vanité et l'ambiguïté de la notion de progrès, maints artistes reprennent l'héritage du romantisme noir en se tournant vers l'occulte, en ranimant les mythes et en exploitant les découvertes sur le rêve, pour confronter l'homme à ses terreurs et à ses contradictions : la sauvagerie et la perversité cachée en tout être humain, le risque de dégénérescence collective, l'étrangeté angoissante du quotidien révélée par les contes fantastiques de Poe ou de Barbey d'Aurévilly."

http://www.musee-orsay.fr/fr/evenements/expositions/au-musee-dorsay/presentation-detaillee/article/lange-du-bizarre-35087.html?tx_ttnews%5BbackPid%5D=649&cHash=622cb02e36

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Le récit complexe de la construction d'un paradis artificiel, dans lequel sont abordés le thème de l'isolement, quelques notions sur le métier de paysagiste, la définition du Beau, la place de la Nature et les idéaux humains, et enfin la description enchanteresse du jardin achevé.

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Nouvelle faisant écho à d'autres histoires de l'auteur, sublimant l'inquiétante étrangeté qui est propre à ce dernier. Le malaise, la folie, et la remise en question sont autant de critères qui enveloppent le lecteur, le laissant dans l'incertitude, une peur inconnue au ventre.

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L'occasion de relire l'un des poèmes les plus saisissants de tous les temps (Le Corbeau), et de décrypter une auto-analyse quelque peu auto-dérisoire et surtout fallacieuse quant au manque d'intérêt des Américains pour la poésie, à l'époque.

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Conclusion, après toutes les nouvelles précédentes composant ce recueil : sans urgence, il s'agit là d'une oeuvre presque essentielle à la compréhension du style de Poe, tant dans ses facultés analytiques, que dans la précision de ses descriptions, que dans la poésie émanant de sa prose, que dans son amour pour le romantisme noir. Sans successeur de talent, l'oeuvre de ce fabuleux auteur restera à jamais inachevée, en suspens, délaissant ses lecteurs pour cet au-delà qu'il avait si souvent essayé d'entrevoir.

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L'un des grands esprits du siècle dernier, cernant les problèmes d'aujourd'hui et d'hier et prédisant les alternatives du futur. A classer dans la catégorie des livres aidant à comprendre le fonctionnement de notre société, à côté du Prince de Machiavel, de La Psychologie des foules de Le Bon, ou encore du Livre de l'Intranquillité de Pessoa.

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Les pérégrinations, autobiographiques ou vraisemblables, d'un auteur tourmenté entre deux vies, qu'il compare ou moque durant sa narration, voguant avec mélancolie d'un passage à un autre, d'une fille à une autre, jusqu'à trouver celle qui parvient à maintenir la mince flamme qui lui permet de se sentir véritablement vivant.
L'ensemble est finement mené, bien qu'un peu lourd à la lecture, et les anecdotes sont intéressantes, même si le machisme quelque peu surfait du protagoniste principal vient à lasser. S'il s'agit d'un bon divertissement, il n'apporte qu'une vision biaisée du conflit interne ressenti par chaque nation à l'égard de l'autre, en cela que chacune a ses défauts.