Liste parfum Truffe 2024

Annotation :

Fini.

J'avais abandonné relativement rapidement le jeu à sa sortie, la tête probablement encore trop embrumée par les épisodes d'avant que j'avais découvert à la suite les uns des autres.

Croyez bien que faire Yakuza 0 - Kiwami - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 à la file sans autre jeu pour varier, ça marque. Bref : le virage de gameplay offert par ce Like a Dragon m'avait fortement rebuté.

La sortie de Like a Dragon Infinite Wealth m'a quand même sacrément titillé, et il fallait d'abord retenter ce Yakuza 7 pour profiter du 8.

C'est désormais chose faite et j'ai rarement été aussi satisfait de revenir sur un échec. Le jeu a quelques points faibles (notamment ces combats pas super intéressants et deux-trois pics de difficulté totalement ahurissants), mais il est fait avec le même cœur dont dispose Ichiban, notre nouveau héros. Très charismatique, foncièrement bon et solaire, mais avec ses failles et son humanité, il porte à lui seul tout le charme de cet épisode et c'était un vrai plaisir de suivre son histoire.

Je me contrôle pour pas enchaîner directement avec le 8, mais j'ai hâte de le retrouver.

Annotation :

Abandonné.

Au bout de 24 h (pile) de jeu dont 23h58 (pile) de soupirs, de haussement d'yeux et d'injures, il a fallu que je cède les armes - FF VII : Rebirth n'est pas pour moi.

J'avais apprécié le premier Remake, et évidemment le jeu d'origine a une petite place dans mon cœur pour avoir été mon tout premier RPG, mais on retrouve ici tous les défauts du Remake étendus à un univers semi-ouvert, la même construction à chaque nouvelle région, des personnages secondaires lourdingues, des héros qui ne sont plus aussi attachants que ce qu'on avait en tête, des ajouts lourds et inutilement longs, un système de combat qui en met faussement plein les yeux, des dialogues peu inspirés... Alors oui, c'est super beau, oui Tifa > all, mais que c'est superficiel, que c'est vide derrière la vitrine, que Chadley est insupportable...

A trop vouloir étirer la mythologie FF VII, on se retrouve avec un monstre de Frankenstein dont on reconnaît bien quelques parties mais celles-ci sont assemblées par des morceaux qui ne vont pas avec.

L'impression que Square a rendu une copie non seulement facile mais en plus criblée de fautes. Reste cette affection de ma part que j'estime sincère pour cet univers et qui m'empêche de totalement détester ce qui nous a été donné, mais je n'en suis pas content pour autant.

Annotation :

Fini.

On va pas se mentir : Dragon’s Dogma 2 ne vaut pas pour son histoire et sa façon de la dérouler mais pour tout le reste.

L’exploration, le voyage, le camping, l’appréhension de tomber sur quelque chose quand on a quasi plus de vie et deux pions en moins.

On se crée notre propre histoire, nos propres objectifs et on fait un feu de camp à la belle étoile. Une excellente surprise pour moi qui n’avait pas fait le premier.

Annotation :

Fini.

A raison de deux à trois niveaux par session, je l’ai picoré à mon temps. Comme beaucoup, enthousiasmé par ce concept "une idée, un niveau", j’ai passé un excellent moment à chaque fois. Particulièrement apprécié le boss de fin, d’ailleurs.

Le jeu est globalement accessible, à part un ou deux niveaux plus récalcitrants, et même là, il nous est toujours possible soit d’acheter un stock considérable de vies, soit de jouer avec des personnages invulnérables, de quoi câliner l’égo des joueuses et joueurs n’ayant jamais connu le sadisme du « t’as plus de vie? Recommence au début du jeu ».

Enfin bref, c’était très bien, comme un dessert gourmet, mais malgré tout, je doute que l’envie d’y revenir se fasse sentir. J’aurais plus envie de me faire 3D World là.

Annotation :

Fini.

Du haut de mes 37 ans, je n’avais jamais terminé de tactical RPG. Cette longue période est désormais arrivée à son terme grâce à Midnight Suns, dont la générosité part dans tous les sens. Dialogues interminables, missions infinies, skins à gogo, jauges d’amitiés à remplir, coffres à trouver… Un jeu à la durée de vie immense, bien servi par un gameplay addictif et parfaitement ficelé.

Alors le MCU est passé par là et les dialogues sont parfois très irritants tant aucun personnage ne désire rester sérieux et la seule qui l’est en devient prodigieusement casse-pied, mais on passe malgré tout un bon moment.

Une franche réussite se cache sous cette couche Marvel, à faire sans hésitation.

Annotation :

Fini pour la troisième ou quatrième fois.

On se fait la série animée de 92 avec ma fille, alors la fibre étant titillée, j’ai donc refait ce chef d’oeuvre pour la troisième ou quatrième fois, quelle ambiance, quelle maîtrise. Peut-être un peu rigide désormais mais j’apprécie ce huis-clos et cette aventure plutôt dirigiste même si elle laisse quelques libertés d’exploration. A une époque où les open-worlds sortent par douzaine chaque semaine, je suis content de revenir à quelque chose de plus cloisonné.

Le meilleur de la saga Arkham dans mon esprit (mais il va falloir que je relance les autres pour m’en assurer).