Les pérégrinations d'un étudiant en Lettres

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S1 ; Cours : "Métamorphoses d'Ulysse : une traversée des relectures et réécritures de l'Odyssée"
Un si grand classique qu'on ne s'y attendait peut-être même pas. On apprend cependant en littérature comparée que L'Odyssée fut l'objet de réécritures aussi nombreuses que variées ou étranges dans le traitement de l'identité et des pérégrinations d'un personnage donné qu'elles en font. On sait bien sûr que l'oeuvre d'Homère servit de socle à un grand pan de la culture occidentale.
Mais quand à l'exam on doit finir par discuter la sentence "Ulysse incarne un art de la survie", on ne sort pas totalement indemne du voyage, finalement.

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S1 ; Cours : "Analyse de textes littéraires du XVIe au XXe siècle"
Quoi, du Racine en fac de Lettres ? Mais évidemment, attendez, vous croyiez tout de même pas que le collège/lycée allait nous quitter de sitôt, allons... Bande de naïfs.
Tragédie classique aux codes plus que classiques parmi toutes les barbantes et coercitives questions d'unité de temps d'action et d'espace ou de vraisemblance et de bienfaisance, à ceci près que la critique reprocha à Racine la relative proximité historique par rapport à l'époque. Il semblerait cependant que l'excuse de la distance géographique et les grands écarts de mœurs entre Français et Ottomans ait fonctionné pour le dramaturge.

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S1 ; Cours : "Michel Foucault : Surveiller et punir"
Livre de philo, d'histoire, de sociologie, de science sociale, presque un roman sous certains aspects... Surveiller et punir ressemble déjà beaucoup plus au genre de singularités littéraires que l'on pourrait attendre de cette licence.
On y étudie la généalogie de la société moderne et l'évolution des pratiques de pouvoir et de châtiment à l'encontre des criminels, on s'intéresse à des comportements et des collectivités marginales, bref on y fait une étude passionnante des mécanismes de pouvoir et on en vient presque à vouloir se soulever contre les sociétés de contrôle qui nous apparaissent limpides voire transparentes.

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S1 ; Cours : "Métamorphoses d'Ulysse : une traversée des relectures et réécritures de l'Odyssée"
[Choix de lecture personnel]
Ce livre que même a prof de littérature comparée n'a pas terminé... Ce livre que peu de gens ont envie de finir... Et que pourtant je n'ai toujours pas rangé dans mon étagère, attendant la fin des partiels pour tout terminer. Et en effet, très souvent incompréhensible, presque bordélique, Ulysse est un gloubiboulga d'étrangetés, de changements de style et de point de vue, d'incompréhensions et d'obstacles perpétuels au véritable plaisir de sa lecture. Prenons acte de mon inconscience : chaque étudiant devait préparer un contrôle de lecture sur une réécriture de L'Odyssée de son choix ; je fus le seul à choisir le livre de Joyce. Heureusement qu'il ne me fut pas demandé de tout lire.

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S1 ; Cours : "Analyse de textes littéraires du XVIe au XXe siècle"
Le grand livre ennemi de la grand majorité de la licence. Poèmes en prose ou en vers livres, il n'en faut généralement pas plus pour exaspérer tout individu entre 16 et 30 ans. A défaut de tout, l'oeuvre synthétise la pensée de Michaux autour de son entreprise de destruction de la langue poétique, de son désir d'émancipation des codes et de son indépendance littéraire tout autant que de son côté voyageur. A défaut de John Fante ou d'Allen Ginsberg, nous eûmes droit à notre recueils de poèmes du XXème siècle. Tout homme ayant entendu parler de la fac de Lettres pense d'emblée à ce genre de texte, allez savoir pourquoi.

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S1 ; Cours : "Littérature et photographie"
Voici bien le genre de petites raretés peu connues que la fac de Lettres nous propose : le premier roman illustré de photographies. C'est poétique, c'est agréable et touchant, c'est tout ce qu'on aime quand on est sensible à la littérature.

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S1 ; Cours : "Littérature et photographie"
Aaaaaah, Breton... Un gars que les uns aimes, que les autres n'aiment pas. Ça fait de la pluralité on va dire. Je n'ai pas tellement besoin de vous dire de quel camps je suis, ma note parle d'elle-même. Breton : un iconoclaste verbeux et imbu de lui-même, à l'instar d'un certain Jean-Paul Sartre par certains aspects. Nadja est de ces œuvres m'ayant donné temporairement envie d'arrêter définitivement de lire. J'espère que cette expérience ne se reproduira plus, surtout si c'est pour la fac.

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S1 ; Cours : "Littérature et photographie"
Vous connaissez ? Non ? Eh bien c'est normal. Emmanuel Hocquard lui-même semble être un auteur pour les initiés, tant il abonde en œuvres littéraires inconnues du grand public. Et vu à quoi ressemble la présente "chose", je ne suis pas peu satisfait de faire partie des non-initiés. Comme quoi, même en licence de Lettres, tout ne peut pas vous satisfaire. Même si c'est rare et que ça n'a pas plus de 25 ans. Ou peut-être surtout, en fait.

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S2 ; Cours : "Tocqueville, La démocratie en Amérique"
(Tome 2 uniquement)
Tocqueville est vanté comme le grand patron du libéralisme français. A tel point que son oeuvre connaît un rayonnement international, particulièrement aux Etats-Unis (en même temps quand on connaît le titre du présent livre, on comprend pourquoi). Cet essai est particulièrement bien construit et mené, car malgré toutes les auto-contradictions de l'auteur, il est difficile de ne pas adhérer avec sa méthode philosophique et de ne pas être d'accord avec lui. Tout ce qui est dit et décrit, même presque deux cents ans après, devient d'une évidence troublante ne souffrant que de peu de désaccords. Bon en même temps difficile d'essayer d'opposer des aeguments solides contre un des politiques français les plus importants de son époque quand on est simple étudiant de première année.

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S3 ; Cours : "Changer le monde ? - Formes de l'aventure politique dans le roman français au XXe siècle"
En fac de Lettres, on parle aussi politique. Ou plus précisément, on a des cours aux longs intitulés : "Changer le monde ? Formes de l'aventure politique dans le roman français au XXe siècle". Ça donne envie pas vrai ?
Et finalement, avec Moravagine, on passe quand même un bon moment. On suit les tribulations de deux individus, le personnage éponyme et Raymond-la-Science (authentique) qui parcourent le monde comme espèces de mercenaires (moins authentique), s'engageant dans la Révolution russe, traversant la jungle, participant à l'élaboration d'un avion exceptionnel... On nous parle d'aventure, et on n'est pas déçu.

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S2 ; Cours : "Lecture du roman"
Aaah, encore un classique. Comme quoi c'est pas tellement ce qui manque dans cette filière. Plus vraiment besoin de présenter les Liaisons dangereuses, de roman épistolaire le plus étudié dans les lycées et la plus fameuse oeuvre libertine de son temps.
Mais la véritable question que tout le monde se pose, finalement : pourquoi ce roman est un chef-d'oeuvre ?
J'ai bien mon petit avis sur la question, mais je vous en laisse seul juge. Peut-être est-ce parce que, dans Les Liaisons dangereuses, Laclos traite et parle de l'amour sous absolument toutes ses formes.

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S2 ; Cours : "Changer le monde ? - Formes de l'aventure politique dans le roman français au XXe siècle"
Et voilà un roman politique de tout ce qu'il y a de plus exacerbé, que vous kifferez d'autant plus pourvu que vous ayez quelque orientation d'extrême-gauche. On y suit le parcours d'un personnage principal "collectif", incarné par un groupe de militants communistes décidés à la révolte. Et d'un cadre bucolique où on se la coule douce en cambrousse à une manif en ville qui dégénère, autant dire que du début à la fin du Cheval de Troie, on observe une sacrée évolution du cadre. Comme si la révolte ouvrière était éprise de rêves de pelouse et de fleuves tranquilles.
Quel rapport avec le fameux cheval de bois des athéniens, me demanderez-vous ? Réponse donnée par ma prof : "Les usines font sortir les forces nouvelles". Voyez les usines comme le cheval éponyme du roman, les ouvriers comme les athéniens, et la société chamboulée par la révolte comme Troie et ses soldats enivrés. L'analogie est belle.

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S2 ; Cours : "Atelier de rédaction et projet professionnel"
Le genre d'oeuvre qu'on étudie uniquement pour leur aspect formel car elles remplissent de nombreux critères établis par ce genre de théoriciens du roman qui n'ont jamais osé écrire une ligne de leur vie. Cependant, c'est bien beau d'être impeccable formellement parlant, d'être un paradigme sur les études onomastiques ou langagières ou encore narratives, mais Sarrasine nous fournit là une preuve qu'une oeuvre irréprochable formellement parlant, n'est pas toujours efficace envers l'ensemble du lectorat (étudiant, tout du moins).

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S2 ; Cours : "Lecture du roman"
(Partie 1 [Fantine] uniquement)
On ne nous donne à lire que la Partie I, mais pour moi, c'était juste un prétexte pour le lire en entier. Et bordel de merde, un pavé pareil, ça ne déçoit pas. Au point que pas une once d'ennui, même lors des longues dissertations sur l'argot ou les égouts de Paris, ne m'a personnellement saisi. Nous étudions ce livre parce que Victor Hugo, parce que mêle tous les genres, parce qu'une grande peinture sociale toujours d'actualité, sans parce que la société s'est rarement aussi mal portée. Eh bien pour moi, c'est un grand merci à l'université Paris 7 de m'avoir forcé la main sur ce si long roman, seul élément m'ayant fait injustement procrastiner sur sa lecture.

S3 ; Cours : "L'œuvre et la pensée de Marcel Mauss"
Un roman traitant beaucoup plus de la question du don que l'on ne pourrait en juger à la première lecture. On a principalement étudié les deux scènes des benjamins Thénardier, d'abord pris en charge par leur anonyme et providentiel frère Gavroche, avant de se retrouver seuls à errer dans Paris, le plus grand s'occupant comme il peut du petit. La topographie du roman se construit en grande partie autour des nombreux dons entre les personnages, notamment ceux de Monseigneur Myriel et Jean Valjean/M. Madeleine.

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S2 ; Cours : "Changer le monde ? - Formes de l'aventure politique dans le roman français au XXe siècle"
Comme quoi la fac de Lettres permet aussi de lire des romans contemporains. Et Volodine est une grande découverte ; un auteur génial par ses thématiques abordées et l'ambiance de son livre Dondog. Nul doute que je lirai d'autres romans de cet écrivain post-exotique.

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S3 ; Cours "Atelier stylistique"
Un autre des ennemis notables de la promo : un concentré de stylistique pure, un monologue intérieur interminable. Un trésor de style, mais pas d'intérêt pur.

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S3 ; Cours : "Lecture du théâtre"
+ Mise en scène de Joël Pommerat au théâtre des Amandiers
Spectacle (et non pièce de théâtre) historique réactualisé sur la Révolution française et les débats ayant secoué l'Assemblée générale du Tiers-Etat nouvellement formée, les difficultés rencontrées, les désaccords entre les castes, l'éloignement progressif entre cette Assemblée et le peuple... Passionnante synthèse des prémices de la Révolution française, dans une mise en scène immersive et captivante.

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S3 ; Cours : "Mécréant, blasphémateur, athée : Les Lumières et l'irréligion"
Première vision de l'athéisme des Lumières : un athée voulant convaincre une dévote du bien fondé de sa (non-)croyance propre, que l'athée n'est pas un blaphémateur et un immoral, sans pour autant tenter de la convertir. Diderot est donc un athée modéré et tolérant, laissant croire les autres ce qu'ils veulent tant qu'ils le laissent faire de même.

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S3 ; Cours : "Mécréant, blasphémateur, athée : Les Lumières et l'irréligion"
Deuxième vision de l'athéisme : un mourant convertissant un prêtre croyant à l'incroyance, le piégeant à son propre jeu. le prêtre est incapable de définir la nature corrompue qu'il abhorre, et se laisse convaincre par l'athée lors de l'absolution censée être son terrain de domination. Sade développe assez exhaustivement les raisons de son mépris de la religion,et on peut y lire de nombreuses critiques auxquelles répondent son matérialisme athée.

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S3 ; Cours : "L'œuvre et la pensée de Marcel Mauss"
En fait ce cours se sert de l'Essai sur le don comme support pour traiter de la question du don. En bref une sorte d'intrduction à la sociologie et l'anthropologie avec cet essai, qui nous plonge dans les pratiques de don et d'échanges dans les sociétés archaïques et primitives (comprenez les tribus polynésiennes, indiennes et consorts). Fort intéressant mais souvent obscur et difficile à suivre.

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S3 ; Cours : "Lecture du théâtre"
+ Mise en scène de François Orsoni à la MC93
Reconstitution dramaturgique de la mort de Danton construite autour de fragments de discours et de paroles réellement prononcées par les protagonistes, glanées dans plusieurs ouvrages de référence par l'auteur. Büchner y dépeint également le sentiment post-révolutionnaire de certains des personnages. François Orsoni prend le parti quant à lui de présenter sur scène plus une reconstitution, à l'instar de sa pièce de référence, qu'un spectacle, qu'une pièce emportant le lecteur. Dommage, car l'intérêt reste alors le même.

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S3 ; Cours "Atelier stylistique"
Roman d'un auteur de seconde zone de la fin du XIXe siècle, l'été d'un parasite chez des bourgeois qu'il a séduits avec brio. Roman à égalité avec le texte larbaldien cité plus haut dans le volume horaire et étude consacré à chacun, mais que le cours de stylistique a nonobstant préféré valoriser. Un peu plus conventionnel que son homologue Mon plus secret conseil, il serait cependant plus intéressant au niveau stylistique, et c'est tant mieux car cela compense son intérêt moindre.

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S3 ; Cours : "Latin, une langue, une culture 2"
(Vies de Démosthène et Cicéron uniquement)
Dans le cadre d'une étude de l'éloquence à Rome, la vie de Cicéron, le plus renommé des orateurs romains, fait figure d'essentiel dans l'étude des procédés et des techniques de l'éloquence et la rhétorique romaines. Les Vies Parallèles, cela mis à part, forment un passionnant livre d'histoire et de littérature.

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S3 ; Cours : "Le texte mis en musique"
[Choix de lecture personnel]
Également l'occasion d'explorer plus en profondeur le poème symphonique de Strauss que ce à quoi 2001 : l'Odyssée de l'espace m'a cantonné, pour en faire un dossier comparatif. Ainsi le Zarathoustra de Nietzsche est une source intarissable de raisonnements et d'idées philosophiques poétisées très adroitement dans une ligne narrative demeurant pour autant très claire. Éléments que l'on retrouve autrement dans le poème straussien, sans une moindre intensité.

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S4 ; Cours : "Théories et images du totalitarisme"
Mise en image de la montée du totalitarisme en Allemagne par une parabole se déroulant dans un monde aux accents fantasy assez forts. Le Grand Forestier étend son pouvoir de jour en jour, d'heure en heure, mais rien à faire ; la fuite reste le seul moyen envisageable. Quand on sait que ce livre a été écrit en Allemagne en 1939, on a de quoi s'étonner qu'ils n'ait pas été mis au ban, et pourtant, Hitler continuer à respecter son auteur, grand soldat de la Première Guerre, jusqu'à la fin du Reich.

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S4 ; Cours : "Lecture de la poésie"
Dans la lignée des Grands Rhétoriqueurs dont Clément Marot s'inspire, ce dernier rédige une poésie de circonstance très esthétique et flatteuse. Tout ce que je déteste en poésie hélas.

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S4 ; Cours : "Lecture du conte"
En fait on ne peut pas dire que les livres donnés dans le programme aient servi à grand chose dans le cadre de ce cours, seulement d'annexe pour mieux connaître l'univers de Perrault et des Grimm. Ce cours se destinait à analyser des contes particuliers et leurs spécificités, leurs codes, leurs symboles et leurs lieux communs, et uniquement les contes issus de tradition orale (donc pas de contes de Maupassant ou Villiers de l'Isle-Adam).

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S4 ; Cours : "Initiation à l'ancien français et à la littérature médiévale"
A travers les nouvelles (ou leurs ancêtres) de Marie de France, c'est la littérature du moyen-âge dans un rayon le plus large possible que l'on essaye d'aborder, et on en profite pour s'intéresser à la langue du XIIIe siècle (que l'on étudie séparément, avec cinq lais comme appui).

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S4 ; Cours : "Théories et images du totalitarisme"
Avant Condition de l'homme moderne, c'est la trilogie des Origines du totalitarisme qu'Arendt édite, conclue par ce tome-ci. L'engrenage du régime totalitarisme étudié en profondeur et au cas par cas, jusqu'à en définir les spécificités. Alors que la tyrannie s'avère un régime autodépendant et narcissique, le totalitarisme nazi ou bolchevique souhaite la domination planétaire. Un prémisse vers les théories du complot contemporaines ?

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S4 ; Cours : "Lecture de la poésie"
Avec ce recueil on nous apprend en premier lieu la différence fondamentale entre la poésie en prose et la prose poétique, dont le secret vient de la prééminence de l'esthétique sur la narration. C'est ensuite le mal et la morale sur quoi l'on nous interroge, par le biais de l'énonciation, des registres et autres procédés stylistiques à foison. Le meilleur dans ce recueil est que les manières de le lire sont légion... Mais les pistes demandés lors des commentaires composés, elles, le sont moins hélas.