Les morceaux qui font (((vibrer))) mes abonnés

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AlexSordo

https://www.youtube.com/watch?v=tkOr12AQpnU

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Arthur Suldoc'h

J'ai toujours bien aimé cette chanson. Je l'aime, parce que c'est ce genre de vieille chanson dont on ne comprend pas bien les paroles, et dont on interprète le sens un peu comme avant. Une chanson qu'on aime réécouter ...

https://www.youtube.com/watch?v=vBI9949BLNc

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Aurea

Sublime Barbra : quelle voix, quelle diction ! Sous le charme depuis que j'ai découvert ce morceau qu'elle interprète divinement.

https://bit.ly/2sDksew

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aldanjack

Cette chanson ne me définit pas (heureusement car c'est l'histoire d'un fait divers glauque) mais Nirvana c'est mon adolescence, mes premières écoutes en boucle, et sans doute à l'origine de l'aspect révolté de ma personnalité ...

https://www.youtube.com/watch?v=3H0NHHKBemg

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PiotrAakoun

L'hommage que rends Peter Gabriel à Steve Biko, figure emblématique de la lutte anti-apartheid, mort 3 années auparavant dans les prisons de Pretoria, en Afrique du Sud, révèle tout l'investissement qu'il fait pour la race humaine, utilisant une grande partie de sa fortune pour aider les musiciens à travers le monde ... son festival WOMAD sera la pierre angulaire de son combat ... chapeau bas, l'artiste ... ce morceau est d'une profondeur et d'une gravité qui force le respect ...

Je vous mets en lien une vidéo qu'il a réalisé durant le confinement :
https://www.youtube.com/watch?v=jWNEr4eHL18

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cajole91

En fait, j'ai mis plein de 10 pour mes morceaux préférés au fil des ans. Alors c'est vrai, quand on ré-écoute des trucs qu'on a entendu la première fois en 1973 à 12 ans, la sensation a bien changé. Chez moi, chaque excellent titre passe par les trois phases d'euphorie totale, puis de calme plat, puis de ré-écoutes sporadiques. Et là, lors de la ènième audition, cela peut arriver de repartir en mode euphorique. Mais j'ai pas de numéro 1 indétronable jusqu'à la fin des temps. (Sauf Hendrix mais plus grand monde ne l'écoute).

Donc en ce moment, après un an de déboires à répétition, j'aime bien me requinquer d'énergie avec un truc assez basique, mais qui marche à chaque fois. Une guitare qui pète le feu et Angus qui en perd sa casquette, un batteur qui met un train d'enfer, un chanteur-hurleur qui fait résonner la foule en parfaite harmonie :
AC/DC, Thunderstruck, live à Donnington, 17 Aout 1991

https://youtu.be/-nOsqA5ArDk?t=70

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dagrey

Mon choix se porte sur "Station to station". Il s'agit d'un morceau à tiroirs magnifique de 10 minutes (le plus long morceau composé par l'artiste), marqué par les oppositions rythmiques qui enchainent les univers musicaux côtoyés par Bowie à l'époque (Post rock, Krautrock, Soul...). Le morceau se caractérise par son introduction menaçante (Larsen de la guitare d'Earl Slick), la multiplication des nappes sonores qui le composent et les textes surréalistes.

Je te joins 3 liens vidéos pour le titre:

https://www.youtube.com/watch?v=qF7lFHuwi3E (Fan editing avec des images de l'artiste)

https://www.youtube.com/watch?v=XAj2iX9xqCo (1976)

https://www.youtube.com/watch?v=WSQHFUe6Y5s (1978)

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ColonelFabien

J'ai découvert cette musique dans Lost comme beaucoup de monde, sauf que moi c'était à Noel 2020 (il n'est jamais trop tard pour rattraper les classiques). A la première écoute, aucune réaction spécifique, bien trop accaparé par ce qu'il se passait à l'écran... et pourtant la musique me plut suffisemment pour que je la trouve sur Youtube et me la repasse encore et encore, jusqu'à ce qu'un jour les paroles de la musique en viennent à faire sens à mes oreilles malgré mon modeste niveau d'anglais. "Nobody can tell ya, There's only one song worth singin', They may try and sell ya, As it hangs them up to see someone like you, But you've gotta make your own kind of music, sing your own special song, make your own kind of music even if nobody else sing along" Ici la musique n'est pas la musique musicale, mais la musique qui régit ton existence, la manière dont tu donnes sens à ce que tu es... pour résumer, Cass Elliot nous invective à vivre notre vie comme on l'entend. Et ça c'est beau !

https://www.youtube.com/watch?v=iQ7dTMPwUi8

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CastorJunior

Once Upon a Time In The West - Finale de Ennio Morricone, avec l'exceptionnelle Edda Dell'Orso.

Inutile d'avoir regardé ce western culte de Sergio Leone pour se laisser embarquer par ce morceau d'une virtuosité vocale exceptionnelle. Si Morricone compose ici ce qui reste peut-être sa plus grande bande originale, il doit beaucoup à la chanteuse italienne Edda Dell'Orso, dont les vocalises transpercent littéralement le coeur. Ma plus grande émotion musicale et cette si rare impression que le temps s'arrête à chaque écoute...

https://www.youtube.com/watch?v=ibRMQjGzagY

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Bastien Raby

Quelle belle idée. Il n'en reste pas moins un exercice compliqué que de sélectionner un unique morceau. J'ai toujours été assez mauvais pour choisir UN album ou UN morceau favoris. Cependant, en y réfléchissant bien, je peux te citer le titre "Au Grand Jour" du groupe de Math-Rock "ça". On le trouve dans leur album "Mon tout petit ça à moi s'est dévoilé au grand jour quand j'ai su le voir sans lunettes".

Je te mets aussi un lien Bandcamp vers l'album et le morceau en question :
https://music.voxproject.fr/album/mon-tout-petit-a-moi-sest-d-voil-au-grand-jour-quand-jai-su-le-voir-sans-lunette

Ce morceau va chercher le chaos dans tout ce qu'il a de plus organisé. Il est pour moi, la synthèse parfaite de toutes les recherches effectuées dans la musique Math-Rock. Surprenant, subversif et ironique à la manière du "Rock In Opposition" à la française et paradoxalement mélodique sur certains passages rappelant la scène Math japonaise. Le Climax à 6min22 me fait à chaque fois l'effet d'une énorme vague dans la tronche. Ce mur de son prenant l'entièreté du mix vient casser l'irrégularité du morceau et emprunte un peu à la noise pour une dernière grande valse entêtante. Que de frissons, partout, tout le temps. C'est loufoque, c'est dada, c'est subversif... C'est ça.

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Critique_du_dimanche

Un seul titre ? Ca tient de la gageure, ma parole ! Et puis, je pense pas que j'aurai un seul numéro 1 toute ma vie. Du coup, je vais jouer la carte de l'instant, quel titre me parle le plus, en ce moment.
Je pense que My Favorite Things réarrangé par John Coltrane est probablement ce qui me définirait le plus et qui me fait le plus vibrer. Je l'avais écouté pendant le premier confinement et il ne m'a toujours pas quitté depuis ; pourtant, c'était la première fois que j'écoutais du Coltrane et je ne connaissais pas le monsieur. Il y a un caractère hypnotique dans les solos du saxo soprano, une sorte d'intensité qui va au delà du son et qui donne presque l'impression du langage.
Ce titre me touche d'une certaine manière parce qu'elle donne l'impression d'une narration. Tout le titre fonctionne comme une pendule, qui oscille constamment entre une forme de gravité (quand le titre est en mineur) et une une joie presque naïve (lorsqu'elle est en majeur). Un peu comme les hauts et les bas de la vie, un bonheur quelquefois fugace remplacé à une réalité nouvelle et plus triste, un coda intense comme pour ramener à cette gravité, cette solennité. Et puis, lire Kafka sur le Rivage, qui cite le titre explicitement, est loin de m'avoir fait changer d'avis sur le sujet X)
Mais les versions live du titre sont plus magnifiques encore. Toute sa carrière durant Coltrane a tout autant chéri ce titre que ses fans. Entre 1961, où les titres live ressemblent un peu à la version studio, et 1965 où Coltrane s'abandonne dans le Free, les versions de 1963 sont absolument sublimes. Ils renforcent et exploitent encore plus cette idée de pendule (tiens, rien que pour le fun, la version de Berlin de 1963, la plus belle selon moi :

https://www.youtube.com/watch?v=lvT0YI3Ogag)

Arnold_Rimmer

Étant quelqu'un dont les goûts peuvent être fortement influencés par l'aspect nostalgique des oeuvres, j'ai choisi My Favorite Things de John Coltrane. S'il ne s'agit pas forcément de mon oeuvre musicale préférée (difficile à définir de toutes façons), c'est une oeuvre qui m'a suivie depuis mon enfance, qui s'est avérée fondamentale dans mon rapport à la musique. Elle évoque beaucoup de choses très personnelles, des souvenirs, des moments, des personnes, et son écoute ne me laisse jamais indifférent.

https://youtu.be/qWG2dsXV5HI

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D--I

Sans réfléchir, quand tu parles de frissons à chaque écoute, je pense automatiquement au titre "The Glory, The Glory" d'Edward Ka-Spel, un sommet sensible pour moi. Peut-être parce qu'il conclut l'album "Chyekk, China Doll" dont il se trouve émotionellement "chargé" avant même sa première note. Pour les entrées cinglantes de violon de Patrick Wright, le contraste avec la voix apaisée comme rarement d'Edward Ka-Spel, l'atmosphère de recueillement, la ligne mélodique qui dégage une paix inouïe et sans doute en lien avec le texte aussi qui glorifie la permanence de la beauté du monde et sa perception.

Lien pour écoute : www.youtube.com/watch?v=iiTepC1B3wo

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BouBou_Granger

Je te choisis "Beasts of No Nation" de Fela non pas parce que c'est un morceau "préféré" ou qui me "définit" mais parce que je l'écoute beaucoup et dans pleins de situations, en me levant le matin, en faisant la cuisine ... C'est la période où Fela ralentit le rythme avec les Egypt 80 et je trouve l'ambiance de l'afrobeat lent parfaite.

https://www.youtube.com/watch?v=zoNbn09ModM

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Chr_Z

J'ai regardé ce que j'ai écouté le plus ces derniers temps, et c'est partagé entre ce morceau de The war on drugs qui me renvoie à la Nostalgica des années Indie 2010.

https://www.youtube.com/watch?v=bsoqmFL1vlU

Sinon l'autre, c'est un excellent morceau clubbing, assez confidentiel, qui me fait tripper à la maison en attendant... Godot! Ca s'accorde bien avec mon idée du confinement... A Toi de choisir lequel tu préfères dans ta playlist !

https://www.youtube.com/watch?v=VJI80vHWnJk

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doc_ki

J'en ai pleins mais les 3 là c'est parfait ... tu choisis

"Princesse Mononoke (Hime)" de Joe Hisaishi
https://www.youtube.com/watch?v=bCM3clq-_c0


"Pran's theme" de MIke Oldfield
https://www.youtube.com/watch?v=Yl3HJ0lPpd8


"Don't Go Breaking My Heart" d'Elton John & Kiki Dee
https://www.youtube.com/watch?v=z0qW9P-uYfM

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Boris LeHachoir

Alors, je vais te répondre le premier morceau qui m'est venu à la tête : La Fanette de Jacques Brel.

https://www.youtube.com/watch?v=3gpwY9lfjX4

C'est plus sur l'aspect des frissons que ce titre me vient, il ne me définit pas. A noter que La Mamma d'Aznavour m'est presque venue en même temps.

https://www.youtube.com/watch?v=4UuyMjIIAzs

La Fanette, c'est le sens de la formule de Brel au top, la métaphore très juste et intelligente d'une relation amoureuse finissante et une composition musicale qui hérisse les poils.

La Mamma, c'est plus personnel, ça me parle dans l'aspect des valeurs familiales, de la tradition, de la nostalgie, et il y a cette phrase exceptionnelle : "Y'a même un oncle guitariste qui joue en faisant attention à la Mamma".

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Gudulant Ier

Désolé pour l'attente, difficile de retenir un morceau parmi la quantité d'artistes et d'albums qui me font rêver ... Je pencherais donc pour un très bon solo de Frank Zappa, "On the Bus" dans le premier acte de Joe's Garage. Parce que Zappa, parce que Xenochronie, parce que Inca Roads, parce que pour moi c'est l'un des plus beau solo du maestro et parce qu'en tant que guitariste la qualité du son qu'il arrive à produire me donne clairement la chair de poule.

Évidemment le morceau prend encore plus de sens si l'on regarde ce qu'il y a avant et après. L'enchaînement du solo après la discussion de Mary, la copine de Joe qui participe à un concours de T-shirt mouillé est fantastique. Et quoi de mieux pour apprécier encore plus ce solo que la version entière tiré du live original et du morceau Inca Roads :

https://www.youtube.com/watch?v=dp93bcp4HCM&ab_channel=JakubWojcicki.

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Alexio von Karma

C'est pas simple de se résumer en un morceau (encore plus dur qu'un album je trouve).

Mon choix se porte pas spécialement sur mon morceau préféré, je crois qu'il est même pas dans mon top 10 morceaux, mais ce serait The Host of Seraphim de Dead Can Dance.

En soi, c'est un peu le morceau ultime car il contient des émotions complexes et contradictoires je trouve, aussi bien le désespoir ressenti quand par exemple on reçoit une commande Zalando et que 3/4 des sapes nous vont pas, que le réconfort apporté par une couverture et une bonne part de flan à la vanille après une dure journée d'école au milieu de ces êtres impitoyables et ultra violents que sont les enfants entre eux.

En fait n'importe quelle situation pourrait se rapporter au morceau. C'est un morceau indéniablement triste, mais qui petit à petit transcende cette tristesse, et qui, sans pour autant rendre heureux, amène à une certaine paix intérieure. Tu vois pendant que j'écris ça je suis en train de l'écouter tout en mangeant un bol de soupe épinards-lentilles tout seul dans mon petit appartement et je trouve ça à la fois pathétique et magnifique.

https://www.youtube.com/watch?v=I8iNlbNcAe0

C'est l'extrait du documentaire Baraka dans lequel la musique apparaît. J'ai même pas vu le doc, ni même jamais le clip en entier. C'est un peu facile et tire-larme mais, ma foi, sur moi, c'est efficace en quelques secondes et j'en ressors tout chamboulé à chaque fois que j'en visionne un bout.

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BitchPlease

Déjà, cette musique ouvre l'album concept et lorsque j'ai fais ma première écoute cela m'a marqué car c'était différent de tout ce que le quatuor avait fait jusque la ! Cette musique d'ascenseur avec ces paroles extravagantes et lunaire ! Je l'apprécie à chaque fois avec différents ressentis en partie pour ses arrangements millimétrés, la voix d'Alex Turner mais surtout pour l'ambiance quelle dégage qui me ramène a cette première écoute très fantasmée !

Je te passe le lien vers la performance live aux Nuits de Fourvière filmé par Arte!

https://www.youtube.com/watch?v=-w0o0iXqiBI

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TERRIBLE TASTE

Les morceaux qui me bouleversent le plus touchent tous à la même période de ma vie, c'est-à-dire celle où je suis passé d'un petit garçon jovial, sensible et poli à l'adulte chétif, colérique et misérable que j'ai l'honneur d'incarner aujourd'hui.

Dans toute l'œuvre de Dan Deacon et particulièrement dans Wham City, j'entends ce choc thermique ignoble entre le monde de l'enfance et celui des adultes. Et les cris de rage et d'effroi de ceux qui ont le malheur de rester coincés entre les deux.

Cette chanson me donne envie d'écrire à mes proches pour leur dire que je les aime, de sortir à poil dans la rue pour tronçonner des gens au hasard et de me blottir dans les bras d'un père spirituel imaginaire en pleurant doucement. C'est une sorte de symbiose des trois états entre lesquels j'alterne en permanence. Et ça me rassure un peu puisque ce patchwork incohérent est sublime, tout espoir n'est donc pas perdu (◠‿◠✿)

https://www.youtube.com/watch?v=tlvA1GMBzW8

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Bidibulle6

Bon ma compagne m'a aidé, et sa proposition colle très bien avec moi; ça m'a paru évident, en fait. Je te propose donc King Volcano de Bauhaus.

King volcano est un titre quasi instrumental avec chant collectif.
Assez difficile à cerner au plan des ambiances (est-il joyeux, lugubre, trivial ou rituel ? ...) il renvoie pour moi à une espèce d'âge médiéval fantasmé et étrange, empreint de mystère et de magie. Le Moyen âge des premiers King Crimson (Lizard, In the court of the Crimson King). Un monde qui renvoie pour moi à l'enfance. C'est un morceau de musique simple et complexe à la fois. Un morceau court et puissant par son atmosphère. Je me retrouve beaucoup dans cette musique.

https://www.youtube.com/watch?v=dTEUoMQXn2Q

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Alexandre2xV

https://www.youtube.com/watch?v=lCCJc_V8_MQ

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AT KF

Je n'ai en l'occurrence pas a chercher bien longtemps une réponse à ta question. Puisque, de mémoire, un seul morceau me suit maintenant depuis près de 20 ans et m'obsède depuis la première écoute. Il m'a en tout cas longtemps obsédé. l'Étude Op. 42 No. 5 en Do# mineur de Scriabin. La version d'Horowitz est probablement la plus mémorable, même si j'en ai apprécié beaucoup d'autres; et je crois bien avoir écouté TOUTES LES INTERPRÉTATIONS!

https://www.youtube.com/watch?v=l8aKo6Jrra8

J'ai trouvé, il y a quelques années, un forum de fanatiques de cette même étude. Des camarades de dinguerie, obsédés autant que moi, sans vraiment comprendre la raison de cette obsession, par ce morceau finalement assez court, à la structure finalement assez simple pour du Scriabin, bien que très virtuose. On pourrait assez rapidement en faire une analyse technique mais ça n'expliquerait jamais vraiment pourquoi ce morceau semble hypnotiser autant de monde, et particulièrement autant de pianistes, car il ne s'agit effectivement ici, ni de l’œuvre la plus ambitieuse, ni de la plus révolutionnaire de ce compositeur. Disons simplement que je ressens à l'écoute de ce morceau un sentiment, à mon avis, très similaire à celui que doit éprouver un pyromane contemplant un incendie de forêt.

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chems

Exercice très difficile que de choisir une seule chanson, surtout que je suis le genre de personne à ne pas pouvoir faire de top 10 (tout art confondu). Je vais essayer de jouer le jeu en choisissant une chanson de Gnawa Diffusion, un groupe algérien qui a fait danser et rebeller beaucoup de gens des deux côtes de la méditerranée. Le titre c'est "Ya Laymi" une chanson très engagée et traitant d'une des périodes les plus noires de l'Algérie, la guerre civile des années 90.

J'ai eu l'opportunité de les voir en concert et j'en garde un très beau souvenir. Bonne écoute à tous.

https://www.youtube.com/watch?v=ktwehsDCq2g&ab_channel=SofienNahdi

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CharlotteBouyer

J'ai longtemps hésité entre plusieurs sons des Velvet, de cet album ou de White Light / White heat, mais mon choix s'est arrêté sur "All Tomorrow's Parties". Ce son me fait tellement triper, la voix de Nico est majestueuse, les instrus tellement prenantes ...

https://www.youtube.com/watch?v=AkDJcUCyjCU

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Aloque

"Crown of Storms" de Lightning Bolt. C'est un morceau composé de deux séquences facilement distinguables. La première donne la sensation d'une marche épique et festive particulièrement bête et méchante avec un tempo bien marqué à la basse et à la batterie accompagné de tapping, un secouage de nuque assuré. La deuxième contient une mélodie mélancolique mais toujours avec ce rythme très marqué, ce qui me fait systématiquement ressentir une sorte d'extase, de grand phénomène naturel en mouvement. Vraiment incroyable! D'ailleurs plus généralement, c'est l'enchaînement des pistes "On Fire" et "Crown of Storms" qui m'a marabouté à la première écoute et qui me fait toujours ressentir quelque chose de très complexe, ce qui est assez remarquable compte tenu de la réputation un peu neuneu du noise rock!

https://www.youtube.com/watch?v=BpUm6fSo8zo

D'autres pistes en bonus :
"Truth is Marching In" de Albert Ayler. Marche victorieuse et jubilatoire avec le mélange de free jazz très déstructuré et de fanfare caractéristique des meilleures compositions de Ayler.

"Veteran's Day Poppy" de Captain Beefheart en fermeture de l'album Trout Mask Replica. Morceau également en deux temps avec d'abord la fougue caractéristique de l'album puis, après un fade in, un instrumental très différent, millimétré et triste.

"Jigsaw" de Discordance Axis. Morceau de grindcore bien technique, passez votre chemin c'est juste un plaisir méchant. Point intéressant pour un morceau de musique si brutale, ça reste en tête et ça progresse!

"Not Moving" de DNA. DNA qui fait un tube dansant, la ligne de synthé est très méchante. Incroyable!

"Secretion - Grapitudonce of Hinsenctor" de Dawn of Humans. Hardcore punk méchant avec une petite transition incroyable au milieu du morceau.

"Once In A Lifetime" de Talking Heads. Tout l'album est fantastique, j'ai hésité avec Born Under Punches.

"Untitled" de Avey Tare et Panda Bear. Tout l'album est fou aussi. Puisque j'aime faire du bruit, cette piste réussissant à véhiculer tout un tas d'émotions est une source d'inspiration très intéressante. Procédé similaire sur le morceau "Visiting Friends" de Animal Collective.

"Street Woman" de Ornette Coleman. Free Jazz gentil où la basse nous emmène très loin.

Annotation :

Lupushirpus Irpus

Jean Ferrat de son vrai nom Tenenbaum perd son père très tôt. Mnacha Tenenbaum, le père donc Russe de confession juive (naturalisé Français en 1928) est arrêté et interné au camp de Drancy peu après l'été 1942. puis déporté par le convoi 39 du 30 septembre 1942 à Auschwitz, où il est assassiné. Jean Tenenbaum est caché par des militants communistes.

"Nuit et Brouillard" rend hommage aux 6 millions de victimes des camps de la mort nazis. Nuit et brouillard évoque également pour Jean Ferrat un drame personnel et douloureux, la disparition de son père.

https://youtu.be/CwGaG5IMiyE

https://greatsong.net/PAROLES-JEAN-FERRAT,NUIT-ET-BROUILLARD,107373971.html (paroles + explications)

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Daziel

A l'origine "Stay" a été écrite (en 1953) par Maurice Williams and the Zodiacs. Sa petite amie avait des parents très conservateurs et elle devait rentrer à la maison à 22 heures pile. Maurice décide alors d'écrire une chanson pour exprimer son désarroi et sa frustration.

"Oh won't you stay
Just a little bit longer
Please please please, say you will
Say you will"

Cet enregistrement est le plus court jamais réalisé pour une chanson à entrer dans les charts US.
Des versions commercialement réussies ont également été publiées plus tard par The Hollies , The Four Seasons et Jackson Browne avec des paroles révisées .C'est cette dernière que je préfère, quand à 36 secondes la chanteuse monte dans les aigus, qu'elle aborde les gammes vocales ascendantes, ça me transcende, j'aurais aimé avoir une voix capable de cette sorte de prouesse.

https://youtu.be/CSoPkhwflqE