Les grandes sagas horrifiques : La Mutante

Annotation :

Alien meets Basic Instinct
Un vrai petit bonbon 90's que cette série B s'inscrivant, dans la vague du polar érotique, tout en étant surtout une continuation évidente d'Alien,. Les références visuelles comme musicales sont assumées, et l'aspect prédateur sexuel de sa créature gigerienne n'est plus une simple métaphore mais le cœur du récit. Si la réalisation de Donaldson est vraiment plan plan et que les effets spéciaux notamment avec leurs CGI balbutiants ont un peu vieillis, l'interprétation rattrape le tout tant la beauté presque surnaturelle de Natasha Henstridge irradie et la galerie de personnages à sa poursuite est suffisamment développée pour être vraiment attachante. Une pépite à redécouvrir.

Annotation :

If they fuck, we're fucked...
Une bonne suite qui ne se contente pas juste de refaire le premier mais développe vraiment son univers en nous emmenant même sur Mars. Il faut dire que derrière la caméra Peter Medak est d'une autre trempe que Roger Donaldson et que bénéficiant encore de 35 millions de $ de budget, il y va à fond sur le gore et le cul. Dommage que malgré le retour de Natasha Henstridge, Marg Helgenberger et d'un Michael Madsen déjà visiblement très alcoolisé, l'interprétation soit plus caricaturale (le personnage de Mykelti Williams est franchement outré). Sans être un chef d'œuvre, l'échec et la mauvaise réputation de cette suite ne sont pas justifiés.

Annotation :

Dégringolade
Quelle descente que cette suite de vidéo club fauchée où Natasha ne fait pas plus de 2mn de présence au début pour laisser la place à une histoire aussi inintéressante que mollassonne qui fait moins sombrer la saga dans le ridicule (les costumes de créature en latex apparent sont affreux) que dans l'ennui, le tout même pas sauvé par la plastique de ses actrices à peine mise en valeur.

Annotation :

Mutante d'occasion
Direct to Vidéo assez fauché qui n'a plus grand chose à voir avec les 2 premiers films, à base de savants fous trafiquant des clones aux gènes extraterrestres. Ce n°4 est bien nul et met un peu de temps à vraiment démarrer mais a au moins pour lui, une fois arrivé au Mexique, d'avoir un peu plus de gore et de rythme que le 3. D'autant qu'avec ses effets spéciaux très inégaux et ces comédiens qui cabotinent beaucoup, certaines scènes flirtent dangereusement avec le nanar.