Les films qui m'ont d'abord déplu avant de finir par me séduire

Vous redécouvrez un film et vous l'adorez alors que vous ne l'aimiez pas ? Ca m'est arrivé aussi quelque fois. Souvent, il y a une raison pour le désamour originel. Quelque fois, il n'y en a pas et c'est comme ça.

Je ne sais pas si ce genre de liste a un intérêt mais il me semble ...

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Liste de

11 films

créee il y a environ 8 ans · modifiée il y a presque 5 ans

Blade Runner
7.9

Blade Runner (1982)

1 h 57 min. Sortie : 15 septembre 1982 (France). Science-fiction, Film noir, Thriller

Film de Ridley Scott

Bapman a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

J'ai vu pour la première fois ce film vers 10-13 ans. Le problème avec cette vision se concentre sur deux points.

Le premier c'est que la cassette vidéo que j'avais vendait (sur le résumé, au dos) le film comme une oeuvre avec Harrison Ford rythmé sur le mode Star Wars. Je m'attendais donc à voir Star Wars 2 ... Hors ... Blade Runner, c'est bien différent de Star Wars. Le film marque beaucoup plus par son esthétique et son hypnotisme que par un rythme d'action ou d'aventure. En somme, je me suis emmerdé comme jamais à l'époque.

Le deuxième c'est qu'aujourd'hui, le DVD et surtout la restauration Blu-ray (plus ou moins quelle que soit la version du film que vous regardez même si j'ai une préférence pour la Final Cut de 2007) rendent grâce à l'oeuvre originale. Mais la VHS ne permettait pas, dans mon souvenir en tout cas, de restituer l'éclat artistique du film. Donc en gros, en plus de me faire chier, j'ai pas vu le même film que j'ai vu ensuite.

C'est d'abord en prenant en cours une retransmission à la télé en 2008 que je me suis dit "mais ce film est magnifique ... c'est Blade Runner ça ? Il faut que je le revois" puis grâce à Kelemvor qui m'avait filé le Final Cut en DVD que j'ai pu pleinement apprécier le spectacle de Scott. Depuis, je l'ai racheté en BRD et c'est l'un des Blu-ray que j'ai le plus visionné depuis que je possède un lecteur. Bien évidemment, un must que j'ai véritablement "appris" à aimer car il ne cesse de monter dans mon estime à chaque vision.

Shining
8.1

Shining (1980)

The Shining

1 h 59 min. Sortie : 16 octobre 1980 (France). Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Stanley Kubrick

Bapman a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Voilà un autre type d'expérience un peu problématique. Film que j'ai vu étant ado. Je pensais que le film me ferait "peur" devant la réputation énorme qu'il a dans ce sens. Le film a été une déception parce qu'il ne m'a provoqué à l'époque aucun effroi. N'ayant su apprécier à l'époque à sa juste valeur l'ambiance et l'esthétique de Kubrick, c'est aussi un film qui m'a ennuyé un peu. Des années plus tard, même effet que Blade Runner (a fortiori avec la version DVD puis BRD, ce qui permets de rappeler que ces deux supports sont quand même des avancées techniques énormes et appréciables) et Shining constitue aujourd'hui l'un de mes films références dans les oeuvres "atmosphériques" puissantes.

Ah oui sinon, vous savez quoi ... rien à voir ... mais ... y'a pas de sang dans Shining :

http://www.senscritique.com/liste/Y_a_pas_de_sang_dans_Shining/1253891

The Dark Knight Rises
6.9

The Dark Knight Rises (2012)

2 h 44 min. Sortie : 25 juillet 2012 (France). Action, Policier, Thriller

Film de Christopher Nolan

Bapman a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Déplu n'est pas vraiment le mot. Mais une immense déception. Deux raisons à nouveau.

La première s'appelle The Dark Knight. Ce film de Nolan avait complètement explosé mes attentes, ce qui constituait pour moi un miracle tant celles-ci étaient élevées. Malgré le fait qu'on savait que Nolan avait du revoir ses plans pour ce dernier opus à cause de la mort de Heath Ledger, avec The Dark Knight puis Inception, j'attendais de Rises d'être l'un des deux sommets, voire le sommet de la saga. Ou je l'espérais. Malheureusement ce 3e opus est loin de la perfection du deuxième film. Il m'apparait même quelque peu "raté" par certains côtés. Heureusement des scènes puissantes rattrapent les plus faibles faisant de Rises une oeuvre inégale mais tout de même très intéressante.

La deuxième raison : j'ai découvert le film dans des conditions exécrables. Une avant-première dans un cinéma ou il n'y avait pas la clim, une mauvaise qualité d'image et, surtout, un son très mauvais avec des basses quasi-absentes et globalement assez faibles. Vous n'avez pas l'impression d'être au cinéma avec ce son mais de regarder un mauvais Divx, pris dans une salle de ciné. Bref épouvantable.

Fort heureusement, la deuxième vision du film s'est faite (une nouvelle fois avec Kelemvor décidément) dans une excellente salle parisienne ou j'ai pu apprécier le métrage dans toute sa dimension. Et de ressortir avec l'impression suivante : "Oui c'est pas parfait, mais c'est quand même putain de bon !".

Le Silence des agneaux
8

Le Silence des agneaux (1991)

The Silence of the Lambs

1 h 58 min. Sortie : 10 avril 1991 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Jonathan Demme

Bapman a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu ado également. Le film ne m'a pas véritablement déplu mais m'a simplement laissé un sentiment tel que : "ah et c'est tout ?".

Peut-être que la VF d'alors (dont je n'ai pas le souvenir qu'elle soit mauvaise ceci-dit) ne laissait pas transparaitre complètement l'excellence de l'interprétation de Hopkins. Car il me semble que l'une des forces du film réside dans la manière dont Hannibal Lecter l'habite sans toutefois être souvent à l'écran. L'impact des scènes ou il l'est est tellement fort qu'il reste prégnant ensuite. Anthony Hopkins pénètre votre esprit et ne vous libère jamais vraiment.

Mais bon à 15 ans, Anthony Hopkins VF il me faisait pas grand chose. Donc j'ai trouvé le film agréable mais n'y ai pas décelé l'intérêt qui pouvait s'en dégager autre que celui d'une "bonne histoire de flic".

A l'image de Blade Runner, plus j'ai regardé par la suite ce film, plus il m'a séduit par sa complexité, sa dichotomie esthétique (la sordidité et l'obscénité de Buffalo Bill contrastant avec la classe de Lecter), sa scénographie référencée et un sentiment général d'habileté narrative. Un film qui vieillit aussi bien que les vins de la cave d'Hannibal et qui gagne à la re-vision.

Terminator
7.3

Terminator (1984)

The Terminator

1 h 47 min. Sortie : 24 avril 1985 (France). Action, Science-fiction, Épouvante-Horreur

Film de James Cameron

Bapman a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Là encore, le film ne m'a pas déplu lors de la première vision mais plutôt déçu.

La faute à Terminator 2 et à un film marqué esthétiquement, à cause d'un faible budget, par sa période (années 80) et le genre détourné du slasher.

Vers mes 11-12 ans, Terminator 2 est vite devenu l'un de mes films favoris, me poussant à voir ensuite le premier opus de 1984. Le problème c'est que pour un enfant qui voit ce film de 1991 doté d'un budget (à l'époque) ahurissant de plus de 100 millions de dollars et bénéficiant des effets spéciaux derniers cris en terme de CGI grâce à l'équipe d'ILM qui allait ensuite travailler sur Jurassic Park, retourner sur le film original de 1984 est un véritable choc autant visuel qu'auditif. Que ce soit le rendu de la pellicule ou la bande son (notamment le synthétiseur de Brad Fiedel), le film est très marquée années 1980. Enfant et ado, j'ai énormément rejeté l'esthétique des années 1980 que je trouvais tout simplement dégueulasse. Un exemple frappant : je n'aimais pas du tout Michael Jackson. Je n'ai appris à apprécier ce dernier que depuis une dizaine d'année voire moins. Bref j'étais un gamin des Nineties qui aimaient certaines choses de son époque mais avant tout les sixties et les seventies (J'étais démodé mais je trouve toujours que ce sont de meilleures périodes globalement, pour la musique en tout cas). Et donc Terminator bah même si le sujet était cool, c'était trop démodé à mon goût et pas super bien fait.

Mais le film gagne beaucoup à la revoyure, la aussi bénéficie du DVD et du BRD ne serait-ce qu'au niveau de la photographie et se démarque de son cadet par sa philosophie du voyage dans le temps, plus affirmée que dans le second et surtout plus poétique. Je continue de lui préférer assez nettement T2, mais le film qui a lancé Cameron a finit par totalement me convaincre au fur et à mesure du temps.

Sueurs froides
8.1

Sueurs froides (1958)

Vertigo

2 h 08 min. Sortie : 12 décembre 1958 (France). Romance, Thriller, Film noir

Film de Alfred Hitchcock

Bapman a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

La raison de ce désamour initial réside en deux points :

Le premier déjà abordé mais assez catastrophique en l'occurence : la condition de visionnage. Vertigo doit à mon sens se découvrir au cinéma ou avec un système approchant pour vivre l'expérience opératique qu'offre le score de Herrmann au maximum.

Hors, j'ai vu, et ça constitue aussi le seconde raison, le film en classe, au collège. Ce qui induit deux choses : premièrement, une VHS de merde sur une télé de merde, dans une classe de merde avec une prof de merde et un son de merde. C'est pas génial même pour apprécier ce film.
Et deuxièmement, ça reste un film des années 50 vu en classe ... et ... c'est pas super vendeur sur le moment. On s'apprêtait tous à passer un moment de chiantise majeur, comme seuls les films vus en classe (sauf quelques rares exceptions) pouvaient nous l'offrir à ce moment. Malgré ça, je me souviens nettement ne pas m'être ennuyé particulièrement, ce qui avait eu le don de me surprendre à l'époque. Je ne sais plus si mon appréciation était positive ou négative sur le moment, mais elle n'était pas flamboyante. Je l'ai revu une fois ensuite, toujours dans mon adolescence, mais, si j'en ai plus perçu les qualités intrinsèques, il souffrait pour moi de la comparaison avec d'autres Hitchcock que je lui préférais (L'Homme qui en savait trop 1956 en tête de liste). L'ayant revu récemment (mais toujours pas dans des conditions optimales) et l'ayant étudié il y a quelques années, il ne fait plus aucun doute à mes yeux que ce film peut postuler, parmi d'autres, au titre de meilleur film de tous les temps. Ce qui exprime assez bien le chemin qu'a parcouru le film dans mon estime depuis.

Indiana Jones et le Temple maudit
7.1

Indiana Jones et le Temple maudit (1984)

Indiana Jones and the Temple of Doom

1 h 58 min. Sortie : 12 septembre 1984 (France). Aventure, Action

Film de Steven Spielberg

Bapman a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

J'exagère un peu le trait pour celui-ci. Je ne l'ai pas vraiment "pas aimé" et il a finalement finit assez rapidement par rejoindre mes films cultes. Mais deux choses que je n'ai pas évoqué jusque la en ont fait celui que j'ai le moins aimé de la saga (avant la sortie du 4e). Je vais donc les exposer ici :

Tout d'abord c'est le premier (ou le deuxième après le Dernière Croisade je ne sais plus trop) que j'ai vu des 3 et je me rappelle exactement ou : au centre aéré de mon école primaire. J'étais en CP ou CE1. J'ai vu ce film très tôt et l'ai donc regardé à 6-7 ans seulement, 8 tout au plus. Le Temple maudit m'a fait extrêmement peur et voir un mec se faire arracher le coeur n'a pas immédiatement classé le film dans la catégorie "film que j'ai envie de revoir la maintenant tout de suite". Il me semble tout de même que, malgré la frousse, je n'avais pas détesté non plus. Le film m'a marqué. Mais bon, le sentiment restait mitigé. Peu d'années après, il ne me faisait pas le même effet et pouvait ainsi rentrer dans la catégorie "Films YEAH"!. Donc c'est bien.

Deuxièmement, j'ai un peu suivi malgré moi le relatif bashing qui s'est porté sur ce film. On lui reprochait un ton pas assez porté sur l'aventure, un exutoire à la violence (ce qu'a cependant confessé Spielberg) et la présence trop audible de Madame Spielberg (Est-ce que Kate Capshaw crie autant dans d'autres circonstances, je demanderais à Steven la prochaine fois que je le vois). Mais en fait, avec le temps, je me suis un jour fais une auto-réflexion : "hey mais ça me gène pas tout ca. C'est de la merde ces critiques en fait". L'ayant notamment étudié pour mon premier mémoire, il me semble que ce film regorge des meilleures séquences de la saga ... ne serait-ce que l'ouverture tout en hommage au Musical cinématographique, de Busby Berkeley à Minnelli. Le Temple maudit est un véritable chef d'oeuvre et j'aurais du m'en rendre compte plus vite plutôt que de considérer pendant longtemps qu'il n'était pas à ranger au même niveau que les deux autres. Pardon Steven.

Bon, par contre le 4 ...

Le Parrain
8.5

Le Parrain (1972)

The Godfather

2 h 55 min. Sortie : 18 octobre 1972 (France). Policier, Drame

Film de Francis Ford Coppola

Bapman a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"C'est moi ou on se fait chier ? Ah non, on se fait chier" aurait pu être ma réflexion d'ado faite à la première vision du film. Peut-être la faute aux Incorruptibles, ma référence d'alors et de toujours pour les films sur la mafia, dont le rythme seyait (j'ai du aller sur internet pour conjuguer ce verbe : seoir) plus à l'ado que j'étais que le Parrain. J'ai pu apprécié l'ensemble de ce qui fait ce film un chef d'oeuvre quelques années plus tard. Et surtout, à l'inverse du deux, je me suis demandé comment j'avais bien pu m'emmerder devant ce film. Je n'ai pas trop la réponse.

Danse avec les loups
7.6

Danse avec les loups (1990)

Dances with Wolves

3 h 01 min. Sortie : 20 février 1991 (France). Aventure, Drame, Western

Film de Kevin Costner

Bapman a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Un peu comme Le Parrain mais en pire : "c'est bien mais pour moi les Loups c'est Croc-Blanc et il se passe quelque chose. Même dans le 2 y'a des indiens en plus si y'a que ça pour vous faire plaisir" aurait pu être la réflexion de l'ado que j'étais - décidément un peu con du coup. Un petit aparté pour vous contredire dans ce que que vous devez penser à mon sujet pour l'époque : "en gros y'avait un film un peu lent à l'époque et ça lui convenait pas". Enfant et ado j'ai adoré immédiatement et pour toujours Il était une fois dans l'Ouest et 2001, deux films qui ont emmerdé beaucoup de personnes que j'ai rencontré dans ma vie par leur rythme assez (ou très, c'est selon) lent. Donc j'imagine que ceci infirme quelque peu cela.

Bon mais Danse avec les loups j'ai dû trouvé ça beau mais chiant. Quelques années plus tard, mais pas beaucoup, je me souviens avoir été totalement hypnotisé par le film de bout en bout. Je n'ai pas vraiment d'explications.

Conan le Barbare
6.9

Conan le Barbare (1982)

Conan the Barbarian

2 h 09 min. Sortie : 7 avril 1982 (France). Fantasy, Aventure

Film de John Milius

Bapman a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et l'a mis en envie.

Annotation :

Un mépris moqueur. Voilà le sentiment que j'ai eu pendant longtemps pour ce film. J'ai découvert ce film à l'adolescence avec deux potes à la maison. Il manquait le début et la cassette vidéo n'était pas de bonne qualité (donc déjà ça altère quelque peu l'esthétique du film). La première scène que l'on voyait était celle ou Conan jette la sorcière dans le feu. Sauf que la qualité était tellement naze qu'on avait pas compris que c'était une sorcière. On voyait juste Schwarzenegger qui couche avec une fille et quand il a finit il la jette dans le feu. Alors ça a eu le don de nous faire rire (hahaha trop lolilol mdr comment il traite les femmes xD, encore qu'à l'époque ce langage SMS n'existait pas), tout comme une autre scène ou Arnold assomme un chameau parce que celui-ci l'emmerde nous avait fait rire aussi ... mais ça nous avait fait rire comme un gentil nanar peut nous fait rire. Conan nous a fait rire comme Commando nous fait rire. Pour moi, ce film a longtemps été rangé au rayon "film bourrin marrant mais de merde".

L'ennui c'est que Conan n'est pas Commando. Des années plus tard, quand je dis à Kelemvor que pour moi ce film est un gros film balourd (bon il l'est à certains égards tout de même) de merde, celui-ci insiste pour que je le revois.
La redécouverte fut stupéfiante. Déjà j'avais loupé, lors de la première vision, l'ouverture du film qui est à tout point de vue sublime et la meilleure partie du film. Grosse surprise dès le départ donc. Ensuite la qualité du BRD révèle un film plein de parti pris esthétiques (auxquels on adhère ou pas) mais que j'ai trouvé, pour ma part, tout à fait saisissants. Par ailleurs le métrage se révèle subtile à de nombreux égards. Dans Conan, beaucoup de choses ne sont pas matraqués à son spectateur mais suggéré, montré sans dialogues ou commentaires. Ce qui fait qu'un spectateur peu attentif passera à côté de la richesse de la mise en scène (les Bonus et le commentaire de John Milius sont, sur ce film, très intéressants). Bref, je continue de trouver le film un peu inégal mais Conan est un film riche qui gagne à être revu. Et puis il est agrémenté de l'une des meilleures musiques de Basil Paledouris, le film étant quasiment monté à la manière d'une symphonie. Si vous en avez un mauvais souvenir, revoyez-le ! (En BRD ou au ciné si possible).

Le Seigneur des Anneaux - La Communauté de l'anneau
8

Le Seigneur des Anneaux - La Communauté de l'anneau (2001)

The Lord of the Rings: The Fellowship of the Ring

2 h 58 min. Sortie : 19 décembre 2001. Aventure, Fantasy

Film de Peter Jackson

Bapman a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Tout d'abord, à l'époque je ne m'étais pas encore fait à l'idée qu'une histoire ne se termine pas à la fin du film. Quelque part le côté sériel du SDA était assez novateur à l'époque ou tout du moins pour l'ado que j'étais.

Ensuite je trouve toujours qu'il y a un montage beaucoup moins abouti entre la versions longue et la version cinéma. La version cinéma ne mérite pas la note maximale que j'octroie au film en version longue selon moi.

Enfin et surtout, j'étais con.
Mon meilleur ami, fan exacerbé de Tolkien, m'avait converti au Hobbit, livre que j'avais adoré. Mais le Seigneur des anneaux n'a jamais été un livre qui a trouvé grâce à mes yeux. Je passe les détails mais en gros, si je ne conteste pas l'excellence de la forme et la qualité de l'oeuvre littéraire (sans doute l'une des plus importantes du siècle), ce livre m'a toujours ennuyé voire profondément ennuyé - spéciale dédicace à tous les passages avec Frodon et Sam a partir du tome 2. Ah oui aussi, j'encule Tom Bombadil et ses chansons de merde. Oui je sais, il faut lire le Silmarillon et les contes et légendes perdues blablabla.
Pire encore : devant le succès, jalousie et mépris font rage. Comme tout un tas de décérébrés mentaux qui se sentent obligés d'opposer les univers pour vous expliquer que le livre que vous avez aimé c'est de la merde et que ce qui a été fait avant c'est mieux (du coup le Seigneur des Anneaux c'est de la merde vu qu'on a déja eu X versions de La légende du Roi Arthur non ?), ce cher ami n'a eu de cesse de m'expliquer que Harry Potter (succès du moment et série de livres que je chéris) c'était de la littérature pour gamin (sachant qu'en plus on avait 14 ans hein ... pathétique) qui était à chier alors que le SDA c'était pour les adultes qui ont des poils au cul. Bon le plus drôle c'est que, 10 ans après, le même type a lu et vu Harry Potter et confessé qu'il avait adoré. D'ailleurs je fréquente toujours des crétins qui critiquent le livre sans l'avoir lu. Je dois les attirer ... Mais bref, à l'époque, c'était plus Les Beatles ou les Stones mais HP ou SDA. Et comme il me gonflait avec son Tolkien de merde, je suis parti voir le film en ayant en tête de chier dessus. Et globalement, mon sphincter a servi à la sortie. Long et lent, trop sentencieux, théâtral + version cinéma, il y avait de quoi être de mauvaise foi.

Et puis l'ouverture du 2 m'a littéralement cloué mon bec de gros connard. J'aimais Peter. Pour toujours.

Bapman

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