Les disques dont le rock'n roll se serait bien passé.

Annotation :

Le disque préféré des amateurs de punk rock qui ne connaissent pas le punk rock. Une fois qu'ils auront découvert les Damned, les Buzzcocks, les Undertones, les Dead Boys, Johnny Thunders & les Heartbreakers et tout le bordel, ça leur passera.
Sinon ça ne peut être que du fétichisme mal avoué.
C'est le disque le plus médiocre du mouvement et paradoxalement le plus révéré, il y a de quoi lui en vouloir.

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Le disque préféré des alter-mondialistes mal vêtus, mal coiffés, mal rasés et mal lavés. Une façon pour les petits bobos d'aimer le rap sans trop y toucher, un disque d'adolescent acnéique ou attardé, qu'ils passent quand ils sont trop énervés contre l'injustice de ce monde tu vois...

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AC/DC est le groupe de rock favori des gens qui n'aiment pas particulièrement le rock. Ils aiment et écoutent « de tout ». Mais un bon petit AC/DC de temps en temps, lol, ça décoiffe... Quand ils écoutent AC/DC, les gens font généralement mine de crier en hochant la tête comme des autistes et en faisant des cornes avec la main droite. « yeah ! »
Mongols.
Si pas mal de gens pensent que le rock'n roll est une musique vulgaire et débonnaire, c'est en grande partie à cause de ce groupe.

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Qu'est-ce que le Pink Floyd sans Syd Barrett ?
Pas grand-chose de bien intéressant.
Vous me direz « mais pourquoi ce disque et pas le premier sans Syd Barrett ? ».
Parce que c'est le plus emblématique. C'est le disque que tous les adorateurs (presque tous des babelouches) de Pink Floyd brandissent, en dépit de sa musique lénifiante et de sa pochette moche.
Il paraît que c'est le meilleur disque pour tester sa sono (c'est un fan de Pink Floyd lui-même qui me l'a dit, fièrement, comme si c'était un gage irréfutable de qualité). C'est peut-être aussi le meilleur pour jouer au ball-trap, mais c'est loin d'être le meilleur pour écouter de la musique.

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Metallica est au rock'n roll ce que le port du bouc ou le pantalon en cuir est à l'élégance : un affront.
Cet album est d'ailleurs chéri par un grand-nombre de chevelus crasseux qui jouent à Donjons et Dragons (m'emmerdez pas avec l'orthographe, je m'en branle) et qui font des jeux à boire avec de la bière.
Une raison supplémentaire, en plus de la grossièreté du son, pour pisser dessus.

Annotation :

Voix de castra, jeu de guitare et de batterie démonstratifs, les bases du heavy metal sont jetées. Et merde.
Rien que d'imaginer (ou de repenser à) tous ces putains de babos boutonneux assis en tailleur, leur canette de 8.6 et leur spliff mal roulé dans la main, dont la cendre macule le sarouel, affectant une mine mélancolique et inspirée en se dandinant sur Stairway to Heaven, ça me donne des envies de Polpot.

Annotation :

Les Stones avaient déjà amorcé leur chute bien avant. L'avènement de la décennie MCMLXX, la mort de Brian Jones, etc. de nombreuses circonstances firent qu'ils n'auraient pu que devenir mauvais à la longue.
J'aurais d'ailleurs pu mettre, indifféremment, n'importe quel autre disque à partir de Sticky Fingers (qui est sympathique bien qu'un peu vulgaire).
Le fait est que comparer ce qu'ils furent en MCMLXXVI, moins de dix ans après Paint it Black, est variablement hilarant ou pathétique, et qu'il n'y a qu'à regarder la vidéo de Hot Stuff pour se convaincre de l'inélégance de leur allure et de la nullité de leur musique.

Annotation :

ZzZzZzZZzzappa... Infâme salmigondis de genres musicaux, le champion de la musique bâtarde et « multiculturelle », parce que tu vouâââs, le mélange des gêêênres c'est coooool tu vouââââs. Par-dessus cet infâme et indéfinissable ragoût une bonne dose de branlette démonstrative instrumentale bien sûr, qui ne contribue pas - bien au contraire - à rendre le disque intéressant. Zappa casse les codes, Zappa est un rebelle, il pose le cul sur les gogues messieurs-dames, Zappa est un excellent guitariste, Zappa est un anticonformiste, Zappa est un excentrique, bref Zappa est un emmerdeur.

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Je pisse sur les Who qui pissent sur ce muret.

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« Howlin' Wolf n'a pas aimé cet album, au début il n'aimait pas sa guitare électrique non plus. » dit la pochette. Howlin' Wolf peut avoir tort et avoir raison, comme tout le monde, je ne vois là rien d'extraordinaire.
J'aurais préféré voir sur la pochette une citation de l'intéressé lui-même, adressée à l'un des guitaristes qui sévissait sur ce disque :
« Pourquoi ne prendrais-tu pas cette wah-wah et toutes ces merdes et ne les jetterais-tu pas dans le lac en allant chez le coiffeur ? »