Les albums des QOTSA du moins bon au meilleur

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Je ne comprends pas comment cet album a pu être considéré comme un accident de parcours, il n'est peut être tout simplement pas easy-listening pour la plupart des gens. C'est en ce qui me concerne un des albums qui m'a le plus marqué venant de QOTSA, dès le début - les premières secondes, pas le temps de se poser la question de ce que va nous proposer cet album - on est plongé dans un univers complètement barré, très coloré (à l'image de la pochette d'album) qui ne s'arrêtera que le temps d'un morceau - "I Wanna Make It Wit Chu", tiré des Desert Sessions 9 - le temps de se poser et de repartir. Enchainements d'accords et structures de morceaux au Schnaps sont légions dans cet album, comme si Josh Homme avait décidé de garder que quelques facettes de sa musique et de les concentrer ici, c'est probablement de cela que vient la grande réussite de cet album.

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Je trouve que cet album a une progression intéressante, le premier tiers monte en intensité jusqu'à "In My Head", puis nous sommes suspendus le temps de deux morceaux, sans savoir ou va l'album, puis commence à "Someone's in the Wolf" la longue agonie qu'est la deuxième moitié de cet album ("I Never Came", peut aussi faire partie de cet agonie mais je dirais plutôt qu'il la préfigure, car trop mélodieux), et cette agonie est longue, un enchainement de morceaux indescriptibles, qui nous amènent vers le "Long Slow Goodbye", le dernier coup de couteau dans le cœur. Le dernier morceau, "Like a Drug", est selon moi, avec ses sonoritplus académiques, une sorte de canon récursif qui confirme l'aspect "on raconte une histoire" de l'album etnous ramène dans la réalité.

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Certainement l'album le plus apprécié du groupe, pas besoin d'expliquer ce qu'il a de génial que. Pas vraiment de progression de quelque sorte dans cet album, un simple enchainement de morceaux cultissimes tous plus marquants les uns que les autres qui se termine en apothéose par deux des plus grand titres des années 2000, à savoir le morceau éponyme, et le morceau caché "Mosquito Song" qui nous achèvent une bonne fois pour toute.

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Cet album possède une progression à twist. A partir de la moitié, les morceaux deviennent de plus en plus chaotiques et bruyants, l'avant dernier morceau pourrait tout à fait clore l'album, mais on se croit un temps bloqué avec une ballade toute pourrie qui vient gâcher l'album, il n'en est rien, la puissance que dégagent le son et le choix des enchainements d'accords de cette ballade la rend indispensable à chaque écoute.

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Le premier album du groupe, qui sent la poussière, qui vous fait passer des grains de sable entre les dents, simplement le son des instruments reflète les origines du groupe.

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On sent ici que le groupe se cherche encore, l'album n'a pas vraiment de direction et c'est le plus gros reproche qu'on puisse lui faire. Chaque morceau indépendamment est extrêmement efficace, la musicalité et le solfège y sont complexes. Cet album est simplement déconnecté du monde réel.

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Cet album confirme le talent sur la durée du groupe. Bourré d'idées du début à la fi nous sommes submergés par des détails à chaque secondes. C'est peut être le troisième album du groupe à la musicalité la plus complexe (après R et Songs for the Deaf), donnant ainsi une plétore d'éléments à analyser, ce qui fait du bien...

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Indiscutablement en dessous des autres, cela n'en fait pas un mauvais album pour autant, on sent, au fur et mesure de l'écoute, une progression dans la mélancolie, quelques fois stoppée par un morceau mal placé ( "The Way That You Used to Do" et "Head Like a Haunted House"), jusqu'au final et au morceau éponyme, qui correspondent tout a fait au ton de l'album et qui l'embrasse pour le rendre le plus beau et touchant.