Lectures Août 2013

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Bon alors oui certes, ceux qui me connaissent savent à quel point je ne suis pas objectif avec ce grand et bel auteur. N'empêche qu'une fois de plus, je me suis absolument régalé. C'est un roman qui dénote dans le reste de la bibliographie de Jaenada, ne serait ce que parce qu'il n'est pas écrit à la première personne et qu'il n'est pas auto ficitf (y'a des bouts d'auto fiction dedans et on retrouve bien son style, je rassure les fans apeurés). Il raconte la vie absolument passionnante de ce type hors du commun, Bruno Sulak, avec une fraicheur et une amitié posthume saisissantes. A ne surtout pas rater en cette rentrée littéraire une fois de plus chargée

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Mo j'aime beaucoup le travail d'Annie Ernaux. Là c'est pas son plus passionnant, mais ses réflexions sont toujours justes et c'est toujours aussi bien écrit

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Comme j'ai déjà vu le film (La piel que habito), j'hésitais à le lire. Alors oui certes, le suspens n'est pas exactement le même, par définition, quand on sait qui est qui, mais ça reste super bien à lire. C'était mon premier Jonquet, ça donne envie d'en lire d'autres

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Comme j'avais déjà lu la Bd etc etc...

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Un livre qui risque de beaucoup faire parler de lui dans le milieu (ça a déjà commencé). C'est effectivement très bien écrit/traduit et j'ai beaucoup aimé la construction et sa façon de faire des flash backs non annoncés sortis de nulle part. Bon après, je comprends pas trop l'intérêt de passer de la 3ème personne à la 1ère sans crier gare, mais ma fois pourquoi pas. La seule chose qui me chagrine, en fait, c'est que ça manque d'un poil de second degré (j'ai besoin de second degré) et d'humour, et que le personnage principal manque de profondeur. Mais je pinaille.

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Comme j'en pense pas grand chose (enfin c'est pas nul hein, juste j'en pense rien), je vais pas en dire grand chose

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C'est toujours bien, Sturgeon, et contrairement à ce que le nom de la collection pourrait suggérer, il s'agit bien d'un polar.

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Eh bien dites donc, c'est super bien ça ! Des monuments aux morts, une gueule cassée, un capitaine détestable, la modernité en avant, le capitalisme dans toute sa splendeur et les affres de la guerre. Tout un programme. Et une première partie époustouflante histoire de bien se mettre dans le bain de boue

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je termine le mois d'août en continuant mon mini cycle première guerre mondiale, avec ce classique de la littérature américaine, à qui les éditions Gallmeister redonnent vie. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est une excellente initiative. Etonnamment moderne (il a été écrit en 1933), un roman chorale très fort et très juste qui montre aussi bien les horreurs de la guerre par ceux qui l'ont vraiment vécue, que la difficile adaptation au monde réel après l'Armistice

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ça parlera sûrement plus aux ados (j'ai trouvé les ficelles un peu faciles) mais ça n'enlève rien au côté toujours plaisant et juste de l'écriture de Blondel.