Lectures 2022

Annotation :

A priori tout est ici réuni pour faire un grand roman. Certains paragraphes sont remarquables et l'ensemble est fluide, mais je n'ai pas apprécié le roman plus que ça.

Annotation :

Courte pièce d'un acte, très bonne entrée dans les discussions jansénistes du milieu du XVIIème siècle.

Annotation :

Bien que plus court que les Affinités, j'ai eu le plaisir d'y rencontrer des personnages plus complets. Même si très mélancolique, ce récit est comme une bouffée d'air frais.

Annotation :

Peut-être mon roman faisant intervenir Durtal favori à ce jour. On y retrouve comme à notre habitude une compilation incroyable de savoirs, ici sur le symbolisme, ce qui n'empêche pas de parler de peinture, de liturgie, de voyage à La Salette...

Annotation :

Peu de choses à en retenir si ce ne sont des réflexions intéressantes dans la préface, la critique de l'Institut et le discours sur Hernani.

Annotation :

Ma première rencontre avec le style de Céline, auquel je suis plutôt réceptif. On erre entre un Meudon et un Sigmaringen où se dressent des anecdotes - plus que des portraits - sur Laval, Châteaubriant, Bichelonne, etc. J'enchaînerais sûrement avec la suite de la trilogie de l'exil avant de revenir vers le Voyage.

Annotation :

L’ambiance entre campagne bretonne et pêche au grand large est magnifiquement dépeinte, même si travestie d’après certains naturalistes. Pour autant je trouve la fin bien trop précipitée.

Annotation :

J'ai d'abord lu le Journal d'un homme occupé et ai complété les mémoires de Brasillach avec cet ouvrage. C'est une peinture de l'entre-deux guerres : arrivée à Paris à Louis-le-Grand avant d'intégrer l'Ecole, débuts journalistiques, rencontres avec des auteurs, des acteurs, camaraderie, etc.

Annotation :

Recueil agréable bien que certains poèmes me restent encore obscurs. De beaux blasons…

Annotation :

Mes attentes pour ce triptyque entre l'art, l'amour et Dieu étaient grandes. Pourtant, je n'ai pas été déçu. Je me crois bien incapable d'en faire une synthèse en quelques mots. Ce n'est pas un simple triangle amoureux qui se contenterait de laisser vide ce qui ne touche pas directement à l'amour : il y a de la matière autour des trois protagonistes, que ce soit la musique, la littérature, la religion ou simplement la vie.

Annotation :

C'est le récit du début de la fuite en Allemagne de Céline au moment de l'Épuration. On ressent dans une première partie ce décalage entre danger mortel et continuation de la vie du Reich, mais dès le transfert dans la campagne de Berlin, c'est une lutte constante pour la survie. Peu est fait mais il faut être attentif à tout, toujours prêt à partir sur le champ, flatter les uns, ne pas trop en dire à qui que ce soit, ne pouvoir se reposer sur personne. Récit éprouvant psychologiquement.

Annotation :

Je suis partagé. Après un début similaire au Procès dans l’absurdité administrative, j’ai l’impression que tout dégringole. Ce qui marque est l’absence de Dieu, mais n’est-ce pas plutôt son omniprésence qui est le centre du roman, avec cette scission château / village qui rappelle le céleste et le terrestre ? Bref, il y a matière à digressions, sans pour autant que cela en fasse un bon récit.

Annotation :

Des passages remarquables : l’incipit, le suicide de Mouchette, les pérégrinations noctures de l’abbé. Mais à part ces quelques pages, c’est dans l’ensemble décevant. Et pourtant, je n’ai pas l’impression d’être passé à côté de quoi que ce soit.

Annotation :

Court roman d’amour, plutôt plaisant, au cours duquel des réflexions plus profondes sont disséminées. Seul reproche à mes yeux : un lyrisme un peu trop académique.
Exposition d’une morale qui rejette l’utilitarisme pour mieux promouvoir le fatalisme de la « vie acceptée ».

Annotation :

C'est l'apogée de la trilogie allemande. Complétude du récit par les voyages en train qui deviennent de plus en plus catastrophiques, des déambulations qui sont plus des hallucinations d'un enfer. Le style est remarquable, Céline rappelle les thèmes du métissage et de la lourdeur de l'homme. Certaines citations prennent aux tripes.

Annotation :

Un adultère autobiographique. Les références sont presque aussi lourdes que le style de l'auteur, ou peut-être est-ce l'inverse. Je laisserai sa chance à la veine Beaujolais, mais il me faudrait oublier la veine Whisky pour que je m'y essaye à nouveau.