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1968 - The Rolling Stones – Sympathy For The Devil
Mick Jagger s’inspire du roman classique de la littérature russe, Le Maître et Marguerite de Mikhaïl Boulgakov. Jagger positionne le chanteur de ce titre comme le narrateur d’une histoire; ce narrateur est le Diable en personne qui évoque ses exploits tout au long de l’histoire humaine. Mais on s’aperçoit en fait, au long du texte, que ces exploits diaboliques ne sont en fait que de tristes comportements humains.
Sympathy for the Devil évoque clairement de grands événements tragico-historiques comme la Révolution russe, l’assassinat du Tsar et de sa famille, la seconde guerre mondiale ou l’assassinat de JFK, des événements que le Diable narrateur s’imputent comme pour mieux exorciser l’idée que tous ces actes barbares ont été posés par des Hommes… Mais le passage qui heurta surtout la moralité bien-pensante de l’Angleterre des années ’60 se trouve en début de chanson, lorsque qu’est évoquée la crucifixion de Jésus-Christ sur l’ordre de Ponce Pilate.
Aujourd’hui, plus de quatre décennies après la sortie de Sympathy for the Devil, les historiens du rock s’accordent à dire qu’il s’agit de la chanson la mieux construite du 20è siècle, un savant mélange de tam-tam, de samba, de rock agrémenté d’un riff de guitare phénoménal pour accompagné un texte puissant servi par des chœurs qui apportent réellement un plus à l’ensemble…
COVEN, ou le groupe pionnier le plus méconnu de l'histoire du rock. Et pour cause, il serait le premier à se montrer ouvertement sataniste, passionné de sciences occultes, et donc porte-étendard du mouvement "Goth" de la musique rock.
L'autre spécificité de ce groupe, c'est sa chanteuse, Esther "Jinx" Dawson, grande blonde séduisante dont l'aura ne se limite pas à un rôle de sorcière totalement assumé. En effet, elle ouvre et termine chaque concert en tendant le poing vers le haut et en dressant l'index et l'auriculaire. Le fameux signe des cornes du Diable que nombre de rockeurs, y compris métalleux, reprendront mais après elle seulement donc...
On s'en doute, le groupe et l'album ne dépasseront pas le statut culte et underground dans lequel ils se sont plongés. Pire que tout, une très mauvaise publicité leur est faite quelques semaines plus tard par un article du magazine Esquire sur la contre-culture, où leur album est mentionné aux côtés du tristement célèbre Charles Manson...
Originaires de Birmingham, Frank Tony Iommi, Terence Geezer Butler, William Bill Ward et John Ozzy Osbourne évoluent dans différents groupes de la ville et décident de se réunir en 1968 sous le nom de Polka Tulk Blues Company, très vite raccourci en Polka Tulk, puis transformé en Earth. Influencés par le blues et le jazz, mais également par le rock et la pop, Earth mêle ses inspirations sur scènes entre compositions et reprises de Hendrix et Cream, et après une courte tentative de Iommi chez Jethro Tull, le groupe prend une direction inattendue. Profondément marqué par la lecture des œuvres de Dennis Wheatley, Geezer Butler écrit un texte contant sa vision d’une silhouette noire encapuchonnée au pied de son lit. Nommée en référence à un film du même nom sorti en 1963, elle donne l’envie aux membres du groupe de composer une musique plus sombre, plus inquiétante, en réponse à la fascination des gens pour les films d’épouvante et à la musique trop naïve de l’époque. Fatigués d’être comparés à une autre formation portant le nom de Earth, ils optent pour le titre de leur nouveau morceau comme patronyme. Ainsi naquit Black Sabbath.