LE riff, LE passage, LE morceau en Black Metal

Annotation :

https://youtu.be/-ZENtivAi6I?t=265
(de 4:24 à 5:36)

Évidemment, évidemment... ÉVIDEMMENT ! C'est mon album de black metal préféré (pas d'originalité, je sais..), je me le passe en entier très régulièrement, il est parfait et même la piste ambient super minimaliste de 25 minutes est un plaisir de tous les instants.

Mais à 15 ans lors de ma découverte tout comme aujourd'hui 18 ans plus tard, ce passage. CE passage. La saturation minérale des guitares, les arpèges qui font mouche à chaque micro-seconde, la voix fatiguée, la sonorité du synthétiseur. Jamais rien ne l'a égalé jusqu'à ce jour. J'en ai toujours la chair de poule.

Annotation :

Tout le morceau. Point.
Et l'album.

Mais ce passage en particulier me glace le sang : https://youtu.be/qAn3PpolPj0?t=150

Annotation :

https://youtu.be/EHnXPTveBtM?t=504
(à 8.29)

Aussi envie de m'évaporer mais dans toute l'immensité du cosmos. Me perdre dans le vide de la constellation du Bouvier.

Annotation :

https://youtu.be/pcJuwHY-tYA?t=498
(à 8:18 puis 9:36)

TOUT le morceau est absolument exceptionnel mais cette arpège en particulier fait descendre le thermostat à -30 instantanément. Et ce lead poignant qui vient plus tard...

Annotation :

https://youtu.be/-82gQaj3Ifk?t=191
(de 3:12 à 4:15)

J'ai toujours eu le sentiment que "M.o.R.T" de Blut Aus Nord n'existe que pour ce passage précis, plus lumineux si l'on veut ou même carrément "bienheureux" au milieu de ce cauchemar sonore et spirituel absolu.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=MlZxriTrfQw

On est d'accord que ces 19 premières secondes sont absolument géniales ?

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=MuUWa40Dhig

L'un des plus grands riffs d'introduction dans l'histoire du black metal. Simple mais tellement efficace. Le petit coup de basse, la montée entre le synthétiseur et la guitare grésillante, l'épique qui suit... C'est l'entrée parfaite dans ce que j'aime dans le black metal.

Annotation :

Tout le titre, et surtout ce passage à 1:04 d'une profonde nostalgie acérée. Simple et qui reste en tête :
https://youtu.be/qSvmMcHF3-Y?t=61

Annotation :

https://youtu.be/AYvDAgVcsGI?t=132
(l'intro, le premier riff et l'arrivée d'un des plus grands leads de tous les temps à 2:13)

Envie de m'évaporer et parcourir toutes les terres du nord dans une boule d'énergie puissante.

Annotation :

https://youtu.be/-Mt6oYEorag?t=116
(De 1:55 à la fin)

BOOM ! TAK ! BOOM ! TAK ! BOOM ! TAK ! BOOM ! TAK !
SUICIDEZ LA ZONE !!!

La violence, la vraie.

Annotation :

https://youtu.be/4DzTHCRmyKs?t=200
Ce riff que l'on retrouve à partir de 3:20. Imparable, puissant et nostalgique, le meilleur de la discographie des ukrainiens pour moi.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=gM3D5yR4wzQ

TOUT le morceau, paroxysme de ce que le black metal primaire, primitif, agressif, hivernal, ultra-raw et punk peut faire de mieux.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=E3faXTP9C0A

Pareil, tout le morceau (en même temps, chez Ildjarn, c'est souvent un seul riff par morceau...)
Répétitif, glacial et lunaire. Frontière entre le black metal le plus raw et l'ambient contemplatif dans sa plus formelle crasse. L'équilibre est là, malgré le primaire du décharnement.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=H1a29KMbg80

Il y a des premières écoutes dont on n'oublie rien. Les conditions, l'endroit, le sentiment ressenti avec une clarté mélangée étrangement à un embellissement de la réalité. Et c'est tant mieux.
Cette intro répétitive et mystique, écoutée à mes 16 ans sur des enceintes pourries dans la nuit de ma chambre. J'étais dans la pochette, physiquement. Et le titre qui suit, incroyablement cacophonique et chaotique... J'étais encore dedans. Inoubliable.

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=yTn0GxCNkpI

Ce riff d'ouverture, ce synthétiseur fantomatique et ces hurlements presque puérils. Mais à 15 ans, c'est incroyable à quel point ça fonctionne. On ponce toute la discographie de Burzum dans la sueur. Varg n'est -heureusement- pas encore un meme internet et la mythologie autour de la musique de Burzum reste encore auréolée d'un intense mystère.
Draugurz reprend les mêmes codes : guitare à la saturation forestière et grésillante en diable, riffs simples mais tout de suite prenants, synthétiseur à la "Hvis Lyset Tar Oss"... Brrrrrrr...

Annotation :

https://www.youtube.com/watch?v=tVsozTCshPk

Ce riff introductif, c'est un des grands summuns du riff que j'appelle "darkthronien", tout en tremolo, en tragique tristesse.

Annotation :

https://youtu.be/gh__tCjBPnM?t=140
(De 2:20 à 4:04)

L'incroyable alternance de passages hurlés bm et de cette voix shamanique, ce breaks instrumental incroyable qui suit. Tous les possibles de l'impact émotionnel et atmosphérique du black metal.

Annotation :

https://youtu.be/hRdbNpX1c1k?t=231

ça commence avec un lead qui invite à s'abandonner à 3:55. Un mid-tempo très classique, même assez banal s'ensuit. Mais c'est pour mieux partir dans un solo absolument magistral à 4:24. La guitare lead fait un travail absolument dément jusqu'à 5:21. Je m'écoute ce passage en boucle en ce moment. A pleurer.