Le Purgatoire du Tri ©

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Pas si nul que ça, finalement.
En tout cas, beaucoup moins que tout le monde ne l'a dit en 2007 (l'auteur de ces lignes, inclus).

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Quand on aime, on pardonne presque tout... et on surnote.

1 point bonus pour la BO de Nicolas Baby, absolument brillante ♡

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Remake américain (donc "vulgaire mais fun") d'un film de casse anglais, quant à lui très classe (et fun).
Bonne nouvelle : le résultat est toujours aussi cool et décontracte dans sa version "vulgaire mais fun".

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HURRICANE fonctionne exactement comme un film d'action des années '90 à "budget moyen", tout à fait dans le ton des PLUIE D'ENFER, 50 DEGRÉS FAHRENHEIT et consorts.
Il faut aimer ou être nostalgique de ce type de productions qu'Hollywood a totalement abandonnées.
Seules différences :
- Comme il date de 2018, tout est gris-moche ; la photo' est dégueulasse.
- Le casting est tout pété en comparaison (finis les Slater, Freeman, Gooding Jr etc).

1 point bonus d'ailleurs, pour l'interprétation toujours aussi nulle de Maggie Grace, qui fait de toutes ses apparitions, un véritable délice ♡

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Très simple, sûrement trop basique mais grandement efficace.
L'épatante Sienna Miller ♡ fait tout le prix du film.

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Thriller typique des années '90, invraisemblable, exagéré et sur-joué mais fun.
Harold Becker ne s'y refuse rien, pas même ce plan aux relents hitchcockiens surannés, de la bicoque au bord de la falaise sous une pluie diluvienne.

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Gore et nichons ont toujours fait bon ménage.
Bay & Nispel appliquent la recette et ringardisent en 90 minutes, les 10 volets précédents, à grands coups de machette dans la gueule et de plans iconiques qui tabassent, le tout parfaitement photographié par le doué Daniel Pearl.
Basique mais direct.

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Dans la série "Seul contre tous" !

Comme si une Série BZ d'action des années '90 avait fusionné avec STAR TREK : PREMIER CONTACT.
Ce qu'il y a de bien c'est qu'avant de le visionner, on n'a pas besoin de se taper 86 épisodes de série pour y comprendre quoique ce soit (contrairement à STAR TREK : PREMIER CONTACT).
C'était aussi, "l'époque bénie" de la Marvel, durant laquelle, il ne fallait pas non plus avoir vu 3 séries parallèles pour tout comprendre, avant de regarder le film (contrairement à... tous les films Marvel depuis).

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Reboot validé grâce à son casting même si le résultat est extrêmement sage et pantouflard comparé à son modèle.

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Montage cinéma : 5/10
Director's cut : 4/10

Beaucoup de style sans substance et un montage brouillon mais des acteurs charismatiques, des plans iconiques et une photo' léchée pour un bon moment régressif.

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Malgré une erreur de casting majeure (Mark Wahlberg beaucoup trop "cool" pour le rôle), BROKEN CITY est beaucoup plus fréquentable qu'on ne le dit.

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Le script de CODE OF SILENCE a le mérite de développer un personnage intéressant, quelque part entre Frank Serpico et Harry Callahan mais, si le résultat final n'est pas au rendez-vous, ce n'est certainement pas la faute du réalisateur, mais celle des producteurs, pour deux raisons majeures :
- Leur choix d'engager Chuck Norris à la place de Clint Eastwood prévu initialement.
Le pauvre joue comme un pied et se révèle transparent dans les scènes clés.
Une erreur de casting tragique qui nuit irrémédiablement au film.
- Leur choix d'ajouter au script, un robot-policier (sorte de ED-209 avant l'heure).
Élément ridicule qui lorgne vers le Z.
Ceci étant dit, cette série B 'hard boiled' est très bien mise en scène par quelqu'un qui sait indéniablement filmer l'action, tout autant que sa ville natale de Chicago.

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Comme souvent chez Franco, le sublime côtoie le médiocre.
Quant à l'appréciation de ce film, à la construction calquée sur un morceau de jazz, elle dépendra de l'humeur et du goût subjectif de chaque spectateur pour le jazz, justement.

[Le Grand Tri ©]

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Ça aurait pu être absolument génial.
Ça aurait même pu être le meilleur film traitant de ce sujet, tout là-haut à côté de KISSED.
Malheureusement le script est entre les mains d'un réalisateur incompétent.
Néanmoins, LOVE ME DEADLY est un fascinant gâchis.

1 point bonus pour la toujours craquante Mary Charlotte Wilcox ♡

[Le Carton de la Honte © Volume 3 Spécial IMPORT]

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Peut-être que D'Amato était conscient de ses limites, ou alors faut-il louer la maturité de l'homme et de l'artiste mais le cheminement de sa carrière est perspicace.
Voilà un exécrable cinéaste, metteur en scène médiocre, amateur dans tous les départements artistiques (montage, photographie, musique), dont les films à de rares exceptions près (BLUE HOLOCAUST, ANTHROPOPHAGOUS...), font peine à voir et qui aura trouvé sa vocation en filmant sans s'arrêter, comme pris de diarrhées, à force d'enchainer les étrons.
Oui, rétrospectivement, il apparaît évident que D'Amato était fait pour le porno et pour rien d'autre.
Tous ses autres films sont problématiques. Même ceux qui partaient d'une idée intéressante comme EMMANUELLE ET FRANCOISE, trop mal écrit, trop mal filmé, trop mal monté, trop mal interprété pour convaincre pleinement.
Une masse difforme de films de genre ou d'exploitation dont il est impossible d'ignorer les innombrables défauts (techniques, visuels, narratifs, scénaristiques).
Au moins avec LA NUIT ÉROTIQUE DES MORTS-VIVANTS, on sait ce qu'on regarde et on en a pour son argent. Du cul (certes, un peu triste) avec des zombies (certes, bâclés).
Mais, comme dans les films produits à la chaine par EuroCiné, Full Moon, New World Pictures et tant d'autres, le spectateur n'est pas dupe.
Il ne s'attend pas à du Kubrick.
L'argument zombiesque n'est là que pour faire sonner la caisse enregistreuse et capitaliser sur l'excellent ENFER DES ZOMBIES de Lucio Fulci.
Ce sont clairement les passages érotiques et pornographiques qui intéressent le plus D'Amato (et le bougre a bien raison).
Le résultat est tout aussi schizophrène que l'ensemble de ses autres navets mais techniquement, c'est l'un de ceux qui se tient le mieux en tant que film.

[Le Carton de la Honte © Volume 3 Spécial IMPORT]

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Initialement prévu (et écrit) pour Richard Franklin, juste après sa collaboration fructueuse avec Tom Holland sur PSYCHOSE II ; le scénario de SCREAM FOR HELP échouera finalement entre les mains de Michael Winner, après qu'il eut séduit les producteurs.
Malheureusement, il filme ce 'Chiller', qui avait tout pour devenir un classique instantané, comme s'il mettait en scène l'un de ses habituels films d'action avec Charles Bronson.
Le résultat est terrible et le spectateur assiste, impuissant, au déchirant gâchis d'un script pourtant excellent de Tom Holland, qui anticipait l'excellent BEAU-PÈRE et sa cohorte de copies, de plusieurs années.
Un 'refaisage' s'impose pour rendre à César ce qui lui appartient !

[Le Carton de la Honte © Volume 3 Spécial IMPORT]

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Con comme ses pieds mais marrant et même, sympathique par moment.
D'autant plus que le spectateur reste sur la forte impression procurée par un dernier quart d'heure, vraiment excellent !

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Barré, brouillon, tantôt drôle, tantôt dérangeant.
Pourrait être vu en "Nuit Spéciale" avec un paquet de films, de TUEURS-NÉS à WICKER MAN en passant par LES TUEURS DE LA LUNE DE MIEL ou LES RÉVOLTÉS DE L'AN 2000...
Mais bien sûr, à projeter en tout dernier film de la soirée.
À l'aurore, quand tout le monde s'est déjà endormi depuis 3 heures.
Parce que ça reste assez mal fagoté ; l'interprétation des acteurs est souvent outrée et la sonorisation n'est pas toujours très heureuse (bruitages comme B.O.).
Mastorakis n'étant clairement pas un esthète mais un petit artisan-exploitant dans la veine des William Grefe ou Andy Milligan :
"Au diable le 'Beau' pourvu qu'on ait l'ivr... la thune !"
Toujours est-il que, malgré ses défauts de jeunesse, ISLAND OF DEATH reste le meilleur film de la carrière toute entière de son mogul de scénariste-réalisateur-producteur et de très loin.

[Le Carton de la Honte © Volume 3 Spécial IMPORT]

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Qualité rare pour un film à sketchs : son homogénéité.
Dommage que le dernier segment, par ailleurs extrêmement bien mené, propose des effets visuels aussi foireux.

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Avec son narrateur campé par un formidable Vincent Price et ses effets généreusement gore, ce film à sketchs pâtit tout de même d'un terrible déséquilibre :
Le premier segment est tellement réussi qu'il rend la suite fade et longuette (2 sketchs peu captivants), avant un dernier segment emballant mais maladroitement exécuté.
Vraiment dommage.

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Slasher lambda aux rebondissements prévisibles, qui n'a même pas la décence de nous épargner une scène de douche.
SAUF que...
Bizarrement, on repense au film, quelques jours après son visionnage, avec une certaine bienveillance.
Le travail impeccable du directeur photo' canadien, Mark Irwin, n'y est certainement pas étranger.

[Le Carton de la Honte © Volume 3 Spécial IMPORT]

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Dans la série "Seul contre tous" !

1 point bonus pour les minauderies intensives de Blake Lively si fraîche et "vavavoum" dans sa magnifique jupe crayon ♡ ♡ ♡

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Moins bon qu'HEAVY TRIP mais très sympathique quand même.

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Divertissement coupable.
Version décérébrée et conne comme ses pieds de SALT.

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Divertissement coupable.
Version décérébrée et conne comme ses pieds de CONAN LE DESTRUCTEUR.

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Comme un 'Reader's Digest' (ou plutôt un "pot pourri") de tous les films de Chuck Norris et de la Cannon.

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La prestation XXL de Salma Hayek ♡ sauve le film.
Elle compose un personnage de méchante passionnant.
Même si tout ça est inspiré sans finesse de Shakespeare.

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Blake Lively ♡ contre le requin-pervers !

1 point bonus pour Steven 'seagull'.
1 point bonus pour le 'money shot' du requin empalé.
1 point malus pour les incrustations des sms et des appels en visio' (il a vraiment des idées à la con, ce Collet-Serra).

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