Le protestantisme français dans les films

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Téléfilm sur les Camisards

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Ces prisonnières sont celles de la Tour de Constance, enfermées pour avoir pratiqué une religion alors interdite, et qui préférent passer de longues années enfermées plutôt que d'abjurer leur foi. Vu leurs dates de première diffusion ces deux films ont peut-être été produits pour le tricentenaire de la Révocation de l'Edit de Nantes

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Transposition en France d'une histoire se déroulant à l'origine en Allemagne. Le personnage principal s'est installé dans les Cévennes, région où le protestantisme est fortement implanté

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Pour l'évocation de l'exil des protestants français après la Révocation de l'Edit de Nantes. La route en question partait de la Drôme et conduisait à Genève

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J'insère, même s'il est en fait plus question d'une erreur judiciaire due à l'intolérance que de la pratique de la religion protestante à proprement parler. Cela montre la situation difficile des protestants français à l'époque.

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La production a choisi de faire d'Athos un protestant. Pas historiquement invraisemblable, mais quelque peu à côté de la plaque par rapport au roman, et à ce personnage en particulier, et pas très bien amené dans le film

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La suite où on retrouve un Athos protestant.

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Film sur une famille de la grande bougeoisie protestante charentaise (milieu dont venait l'auteur du roman ici adapté). Le protestantisme est bien implanté en Poitou-Charentes. Irène Frachon (la Fille de Brest, présent dans cette liste) est d'orgine charentaise.

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Le film se déroule dans un village majoritairement protestant, et l'action a été initiée par le pasteur local. Le Chambon fait partie (avec entre autres la Résistance danoise) des rares collectivités à avoir reçu le titre de Juste parmi les nations, décerné en principe à des personnes physiques. La communauté protestante française s'est beaucoup impliquée dans des actions de sauvetage des Juifs.

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Un peu abusé (on n'évoque pas le protestantisme dans ce film) mais en lien avec la Colline aux mille enfants : l'histoire d'un des enfants hébergés au Chambon.

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Pour le fun,ce film, où pour son enquête, Wens se fait passer pour un pasteur . Détail piquant : Fresnay venait d'une famille protestante...

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Proposition décalée : dans la séquence muette en accéléré, le mariage du personnage de Benoït Magimel se déroule dans un temple protestant. Aucune idée des raisons de ce choix (une scène dans une mairie aurait tout aussi bien fait l'affaire). Le film a été tourné dans les Yvelines, et le temple est celui du Vésinet.

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Documentaire sur une famille protestante française

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En fait épisode 1 d'une série de 6 téléfilms policiers. C'est l'épisode 2, Oeil pour oeil qui m'intéresse ici. Un corps a été retrouvé dans un petit temple, peu utilisé, de l'arrière-pays montpelliérain. Les suspects (dont le pasteur) sont presque tous protestants. L'épisode 3 C'était écrit est une enquête sur le meurtre d'une universitaire préparant un ouvrage sur Catherine de Médicis, qui comptait citer une thèse sur la St Barthélémy (thème "complot d'Etat ou pas ?") dans ses sources.

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L'un des personnages principaux de ce film est pasteur vers Barbès. C'est du moins ce que dit le résumé de ce film (pas vu, donc quelques réserves)

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Adaptation d'un roman d'André Chamson mettant en scène des protestants cévenols

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Pour avoir un film sur un personnage protestant, hors de toute allusion religieuse, et surtout pour la croix huguenote (signe d'appartenance), visible sur l'affiche, et portée tout au long du film. D'ailleurs sans celle-ci, je n'aurais pas inclus le film dans la liste, même en sachant que Frachon est protestante. La croix portée par Knudsen est celle-là même d'Irène Frachon, qui la lui a prêtée pour le tournage.

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Même raison d'insertion (la présence de la croix huguenote) pour ce film documentaire

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L'un des deux couples de ce film, auquel s'adresse le mari de l'autre couple, après une expérience pas banale (déclaré mort, il est revenu à la vie) est un couple de pasteurs. Film tourné à Uzès et alentour, mais je ne sais pas si on y voit le temple d'Uzès (et les temples sont nombreux dans la région)

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Film mettant en scène des membres français de l'Armée du Salut, mouvement évangélique d'origine américaine

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C'est un peu léger comme motif d'ajout à cette liste, mais ça permet de rappeler que la Charente Maritime (et la Charente) sont des terres huguenotes, où le protestantisme est encore bien implanté. Explication (non présente dans les résumés, donnée dans un dialogue du film) c'est un cimetière datant de la période des persécutions, aux tombes anonymes comme c'était la coutume. Par contre, la pratique (ancienne ou récente) du protestantisme ne joue pas d'autre rôle que d'indiquer une particularité locale (celles liées au protestantisme ne sont pas hyper fréquentes dans ce type de films) et de fournir un lieu abandonné au coupable du meurtre.