Le parfum musical subtil de l'Inde

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Music of India: Morning and Evening Ragas est le premier album du maître indien du sarod Ali Akbar Khan, enregistré en 1955. Cet enregistrement signe le début d’un nouveau regard, admiratif pour la musique hindoustani dans les milieux de l’avant-garde de la musique savante occidentale et des musiques improvisée. Publié sur Angel Records, il est considéré comme un enregistrement historique, étant le premier album de musique classique indienne jamais sorti.

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Un grand musicien, un créateur d'époque, un visionnaire - Ustad Vilayat Khan était tout cela et bien plus encore. La contribution d'Ustad Vilayat Khan dans le domaine de la musique de sitar a été un mythe. Son style de sitar est très connu et on s'en souvient avec beaucoup de respect.

Il a été largement acclamé comme l'architecte du Sitar moderne. Il a énormément contribué à jouer de la musique semi-classique, voire folklorique sur Sitar.

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Ravi Shankar, l'un des premiers musiciens indiens à avoir eu un impact sur la scène musicale occidentale, a attiré l'attention du public dans les années 50, lorsqu'il fut amené en Europe par Yehudi Menuhin. C'est son association avec le Beatle George Harrison qui l'a ensuite exposé à un public beaucoup plus large, ce qui lui a permis d'influencer de nombreux genres musicaux. Cet album est son premier enregistrement, sorti en 1956 et largement considéré comme une introduction parfaite à la musique indienne, chaque raga ayant sa propre saveur subtile et sa couleur particulière.

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Chatur Lal a été le premier percussionniste de renommée internationale à introduire la musique classique indienne avec Pandit Ravi Shankar et Ustad Ali Akbar Khan en Occident au milieu des années 1950, lorsqu'ils ont été invités à se produire grâce au violoniste Yehudi Menuhin dans toute l'Europe et aux États-Unis.

"The Drums of India" est un des enregistrements solo les plus importants de Pandit Chatur Lal.

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A la fin des années 60, le saxophoniste Joe Harriott et le violoniste John Mayer tentent de construire une musique basée sur différentes traditions ... pour cela ils réunissent deux quintettes, un de tradition indienne et un autre de tradition jazz offrant ainsi une nouvelle et unique forme de fusion.

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L'album est une suite orchestrale représentant une journée dans la vie d'un berger indien du Cachemire.

Il est devenu populaire pour le public international et est considéré comme important dans l'introduction de la musique indienne aux oreilles occidentales. Il a été la meilleure vente disque de musique indienne à l'étranger.

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Ananda Shankar est le fils des danseurs Amala et Uday Shankar, et le neveu du célèbre joueur de sitar Ravi Shankar.

Il explore les mélanges entre différentes sources musicales, en mariant la musique traditionnelle d'Inde du nord et le rock progressif occidental. Il se fait connaître du monde entier en sortant l'album éponyme Ananda Shankar en 1970. Cet album contient entre autres une reprise du morceau "Jumpin' Jack Flash" des Rolling Stones et du morceau "Light My Fire" des Doors.

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Ce groupe indo-anglais décrit comme "une couronne de bijoux dans les trésors cachés de la musique folk teintée de psyché" est un des premiers à avoir combiné une instrumentation indienne et occidentale.

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Cet album représente les sons complexes du sarangi (un instrument à cordes à manche court et incliné) entre les mains d'Ustad Sultan Khan, vainqueur 2010 du Padma Bhushan (troisième plus haute distinction civile de l'Inde). L'album a été enregistré lors d'une performance en direct organisée par Ravi Shankar et George Harrison à Stone House dans le comté de Marin lors d'une tournée de concerts en novembre 1974 aux États-Unis. Mickey Hart et Zakir Hussain ont coproduit l'album, initialement publié en 1974 et plus tard réédité dans le cadre de la série "THE WORLD" (maintenant partie de la collection Mickey Hart mise à disposition par Smithsonian Folkways).

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Pour cet album, Klaus Schulze compose deux longues plages électroniques. La première, "Totem", s'ouvre délicatement sur de fines percussions tambourinant un tempo qui tranquillement prend forme sur un souffle de synthé ondoyant. Le rythme se balance telle une délicate ombre indienne spectrale sur des belles percées d’un synthétiseur hypnotique, le mouvement se développant sur de discrètes nappes de synthé qui s’entrecroisent. Le tempo modifie graduellement sa mesure pour accélérer la cadence et dérape en douceur, derrière de splendides strates mellotronnées, des stries qui pétillent tels des chocs électriques et des tambours un peu plus frénétiques alors que le synthé lance des doux solos torsadés qui s’entortillent autour d’une structure aussi harmonieuse qu’éclectique.

https://www.youtube.com/watch?v=2Rp2G2gAR4c

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Groupe créé au début des années 1970, Shakti est constitué de John McLaughlin (guitare), Zakir Hussain (tabla), Vikku Vinayakram (ghatam), et Lakshminarayana Shankar (violon).

C'est l'un des précurseurs du style "World Fusion" (ou World Jazz), avec le croisement original du jazz et de la musique indienne traditionnelle.

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Groupe américain de musique fusion, sous genre de la musique du monde , dont il fut l'un des précurseurs en 1978.

Les membres originels du groupe ont cherché dans leurs racines et au-delà, pour y trouver l'inspiration par l'étude avec des musiciens expérimentés de nombreuses traditions musicales du monde. Ils utilisent leur connaissance de la musique du monde pour créer un assemblage unique et novateur respecté par les pundits d'autres traditions participant à leur musique.

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David Parsons s'est inspiré pour ses deux premiers albums des principes du bouddhisme tibétain en tissant dans ses atmosphères électroniques des instruments traditionnels indiens et tibétains. Le tout submergé par de douces mélodies au synthé.

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Jeune bassiste de studio, Charantjit joue la musique des grands compositeurs indiens comme Burman, Laxmikant, ou le nouveau roi du disco hindi, Boppi Lahari, tout en animant des bals de mariage avec sa femme Suprana.

Dès le début des années 80, Charanjit se paie le luxe de plaquer ses premiers accords sur les nouveaux synthétiseurs. Il colle de la musique classique indienne, les fameux "ragas", sur des boucles discos.

En 1982, son premier disque Synthesizing Ten Ragas To a Disco Beat, fait un bide en Inde. Pourtant en 2002, le DJ néerlandais Edo Bouman redécouvre ce disque.

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Charlie Mariano est un saxophoniste américain de jazz qui joue aussi de la musique indienne avec le nâgasvaram, instrument à vent rappelant le hautbois. Pour ce disque il se fait accompagner au chant féminin par R.A. Ramanani ainsi que par le Karnataka Collegue of Percussion, une école musicale de Bangalore dédiée à l'apprentissage des percussions karnatiques et la musique vocale du sud de l'Inde.

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Chanteuse de pop, elle puise son inspiration dans l'art musical traditionnel de l'Inde.

Sa collaboration avec Steve Coe démarre avec le groupe pop Monsoon, dont le premier single, "Ever so lonely", se classe au top 10 durant l’été 1982, faisant de Sheila la première pop star indienne, dix ans avant l’engouement du public pour l’Asian Vibes. Mais ce succès est météorique et le groupe se désintègre au bout de six mois.

Sheila Chandra et Steve Coe continueront à expérimenter les mélanges entre culture celtique et indienne orientale. Le duo parvenant à forger son propre style musical.

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Quiet, initialement publié par Indipop en 1984, marque le départ de la chanteuse Sheila Chandra du style pop-dance de son travail avec Monsoon, et jette les bases de ses enregistrements successifs. Ces 10 morceaux d'un cycle (intitulé Quiet 1-10) sont des couches d'instruments traditionnels indiens couplés aux chants sans paroles de Chandra.

Même à ce stade de son développement précoce et de sa collaboration musicale avec Martin Smith et son mari Steve Coe, l'exotic vocal de Chandra est quelque chose de spécial. Pas aussi nuancé ou centré que le travail ultérieur comme AboneCroneDrone ou Zen Kiss, Quiet reste une sélection ambitieuse et innovante dans ce qui allait devenir la musique du monde.

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Si Ravi Shankar et son influence sur nombre de musiciens ont contribué à populariser la musique indienne, on ne saurait restreindre le maître au répertoire traditionnel, il a ingéré et digéré avec brio quelques influences.

Pour ce disque, il opère une fusion : le râga indien, l'utilisation de la technologie moderne et des synthétiseurs, le sampling, et la musique populaire occidentale. George Harrison y participe comme chanteur.

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Pandit Balaram Pathak interprète ici trois ragas, où raffinement mélodique, douceur de l'instrument et usage singulier d'harmoniques dessinent les contours du style unique de sitar qu'il a créé.

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Zakir Hussain illustre peut-être le mieux cette vie multiple du musicien d’aujourd’hui, entre la tradition et la rencontre avec d’autres cultures ... un musicien indien contemporain a deux vies, qui sont parallèles, dans l’une il joue de la musique traditionnelle pour faire vivre ses racines, dans l’autre, il joue avec d’autres musiciens, des jazzmen ou autres ... ici en l'occurence il va à la rencontre du saxophoniste Jan Garbarek et du flûtiste Hariprasad Chaurasia, ainsi que de John McLaughlin qu'il connait très bien vu leur collaboration au sein de du groupe Shakti.

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Depuis 1973, L. Subramaniam - également surnommé le "Paganini de l'Inde" - a enregistré plus de 200 albums, collaborant avec de grands violonistes occidentaux tels Yehudi Menuhin, Stéphane Grapelli ou Jean-Luc Ponty.

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Shankar, aussi connu sous le nom de L. Shankar ou Shenkar est un violoniste et chanteur virtuose de l'Inde du sud, frère de L. Subramaniam ... il est aussi avec John McLaughlin, un des fondateurs du groupe Shakti.

Sur cet album il est accompagné par son père et Zakir Hussain.

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Cet album combine des sons acoustiques et samplés d'Inde, de la Turquie, d'Afrique et du Moyen-Orient avec la participation de l'expressive trompette de Don Cherry et la voix de Laksmi Shankar.

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Al Gromer khan nait en Bavière, il passe ses premières années en Angleterre, Maroc et Inde et affirme qu' il fut attiré par le son provenant des cloches portées par les vaches.

Son véritable éveil musical survient d'Inde en 1968 lors d' un récital du cithariste Ustad Vilayat Khan, il reste en Inde et prend des cours accélérés avec le frère du cithariste, il revient en Bavière en 1971 comme un joueur de sitar accompli.

Il sera le premier étranger à être admis dans une cérémonie mystique d' initiation pour les pratiquants du sitar, ainsi il accolera "Khan" à son nom. il a publié plus de 40 albums depuis 1979 et s' est prêté à de nombreux projets expérimentaux comme la proto-musique électronique appelée musique spatiale, avec les groupes Amon Düül, pionniers de la musique krautrock ou Popol Vuh, groupe avant-gardiste de krautrock.

Il compose ici une musique nocturne, sensuelle et veloutée pour cithare, synthétiseurs et percussions.

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Pour cet album, Al Gromer Khan travaille toujours sur une base traditionnelle, mais agrémentée de sons synthétiques, nous proposant une musique atmosphérique et contemplative.