Le Handicap (film)

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Trois jeunes hommes d'une vingtaine d'année décident d'entamer un voyage un peu particulier puisqu'ils désirent se rendre en Espagne depuis la Belgique pour goûter aux joies de la chair, dans une maison spécialisée. Le périple n'en serait pas un si les trois jeunes gens n'étaient atteints de handicaps. L'un est aveugle, ou presque, le second est privé de l'usage de ses jambes et le dernier est paraplégique...

Mon avis : Un superbe Road movie belge qui nous entraîne dans un périple sans concession et sans misérabilisme pendant 2 heures. On rit, beaucoup; on pleure, un peu, et même si le scénario ne révèle aucune surprise à couper le souffle, ce film laisse une trace indélébile au même titre qu'"Intouchable"- voire plus?. Le traitement est similaire et si je devais le résumer d'une phrase, je dirais : Les "handicapés" sont des "normaux" comme les autres.

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Un portrait de Sabine Bonnaire, autiste, réalisé par sa soeur la plus proche. Récit de son histoire à travers des archives personnelles, filmées par la comédienne sur une période de 25 ans, et témoignage de sa vie aujourd'hui dans une structure adaptée.Le documentaire évoque une personnalité attachante dont le développement et les dons multiples ont été broyés par un système de prise en charge défaillant. Après un passage tragique de cinq longues années en hôpital psychiatrique, Sabine reprend goût à la vie, même si ses capacités restent altérées, dans un foyer d'accueil en Charente.

Mon avis : Sandrine Bonnaire nous livre un très beau documentaire sur l'autisme, dont est atteinte sa sœur Sabine. Elle nous montre avec bienveillance, mais sans complaisance, la vie quotidienne de sa sœur dans un centre où l'humain est mis au centre des préoccupations, les autistes, n'étant pas traités comme des malades psychiatriques. D'ailleurs, en mélangeant habilement, vidéos d'archives personnelles et familiales, Sandrine Bonnaire dénonce les dégâts dramatiques que la psychiatrie a provoqués chez sa sœur et nous démontre qu'une prise en charge adaptée évite d'isoler encore plus les autistes. Utile et très fort.

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Paris, hiver 1885. À l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, le professeur Charcot étudie une mystérieuse maladie : l'hystérie. Augustine, 19 ans, devient son cobaye favori, la star de ses démonstrations d'hypnose. L'objet de ses études deviendra l'objet de ses désirs...

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TED n’est pas un prénom, c’est l’acronyme de Trouble Envahissant du Développement. L’autisme, l’hyperactivité ou la phobie scolaire font partie de ces troubles.
TED à l’école est un témoignage sur le travail d’intégration d’enfants présentant de tels troubles dans une école primaire.
Le documentaire se déroule sur une année scolaire et suit 7 enfants avec TED, entre 7 et 10 ans. Ces enfants sont inscrits dans une classe pour l’inclusion scolaire (CLIS) et vivent comme tous les élèves des moments dans leur classe et des moments avec les autres élèves de l’école en récréation, à la cantine, en sortie scolaire et dans les classes ordinaires pour des activités communes comme la chorale ou les fêtes d’anniversaire.
(https://www.youtube.com/watch?v=xvaD2UncVAc)

Mon avis : Un documentaire édifiant sur les difficultés de l'institutrice spécialisée de maintenir un équilibre entre des enfants atteints de troubles différents. Son implication dans l'évolution de chaque enfant l'amène à proposer des choix difficiles (demander la déscolarisation d'un enfant, perturbant le bon déroulement de la classe) mais son jugement est toujours très juste. Elle est entouré en cela d'une équipe médicale et psychologique que nous croisons à de nombreuse reprise au cours de ce documentaire.

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A la frontière franco-belge, existe un lieu hors du commun qui prend en charge ces enfants psychiquement et socialement en difficulté (névrosés et psychotiques). Jour après jour, les adultes essaient de comprendre l’énigme que représente chacun d’eux et inventent, au cas par cas, sans jamais rien leur imposer, des solutions qui les aideront à vivre apaisés. Au fil de leurs histoires, « A ciel ouvert » nous ouvre à leur vision singulière du monde.

Mon avis:
Ce documentaire nous donne des clefs pour aborder les différentes pathologies que sont la névrose et la psychose.
(Névrosé : le sujet est toujors en recherche de qqch (situation de désir permanent ). Il veut un objet, puis un autre (comparaison avec le système capitaliste : création de besoins/désirs constants)
Psychotique : le monde tourne aurour de lui en lui voulant des mauvaises choses; donc il se protège en refusant.)

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Phrase d'accroche : de la schizophrénie au prix Nobel, la vie singulière de John Forbes Nash

Un homme d'exception (A Beautiful Mind) est un film réalisé en 2001 par Ron Howard adapté de la biographie "Un cerveau d'exception de John Forbes Nash Jr", écrite par Sylvia Nasar , ancienne journaliste économique pour le New York Times, et parue en 1999.

A vingt et un ans, John Forbes Nash, jeune mathématicien de Princeton , révolutionne la théorie des jeux. Il n'a pas encore trente ans lorsque, professeur au MIT(Le Massachusetts Institute of Technology, en français Institut de technologie du Massachusetts, est un institut de recherche et une université américaine, spécialisée dans les domaines de la science et de la technologie, considéré comme la meilleure au monde), il résout une série de problèmes jugés «impossibles», entrant ainsi au panthéon des mathématiques. Mais Nash devient schizophrène. Pendant trente ans, il ira d'hôpital en hôpital, hantant les couloirs de Princeton entre deux crises. Jusqu'à la fin des années 80, où il retrouve miraculeusement la raison, reprend ses travaux scientifiques et reçoit, en 1994, le prix Nobel d'économie.

En 1947, John Forbes Nash Jr. est un brillant élève, qui élabore sa théorie économique des jeux à l'Université de Princeton. Au début des années 1950, à la suite de ses travaux et de son enseignement au Massachusetts Institute of Technology, William Parcher, agent fédéral américain, se présente à lui pour lui proposer d'aider secrètement les États-Unis. La mission de John consiste à décrypter dans la presse les messages secrets d'espions russes, censés préparer un attentat nucléaire sur le territoire américain.

Mon avis : ,Ce film retrace le destin extraordinaire d'un des génies les plus originaux du siècle. Une aventure intellectuelle et humaine, souvent dramatique mais jamais tout à fait désespérée.

En 2002 :
Oscar du meilleur film
Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour Jennifer Connelly
Oscar du meilleur réalisateur pour Ron Howard
Oscar du meilleur scénario adapté pour Akiva Goldsman

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Evocation de la folie du roi George III a la veille de la Revolution francaise et de ce qu'elle entraina pour l'Angleterre. En fait de folie, il s'agissait d'une maladie (porphyrie), que l'on ne sait diagnostiquer que depuis les annees 1930 et qui atteindrait le système nerveux du malade en entrainant des modifications de l'humeur.

En 1788, George III règne sur l'Angleterre depuis 28 ans. Le roi, qui n'a jamais admis les limites traditionnelles que les libertés britanniques imposent à son autorité, tente, sans grand succès, mais avec beaucoup de minutie, de contrôler l'exercice du pouvoir. Celui-ci est en fait entre les mains de son ministre, William Pitt le second. De plus, son fils aîné, le prince de Galles, montre déjà tous les signes d'une ambition dévorante et voudrait bien ne pas attendre la disparition du souverain pour lui succéder. Lors d'une violente colère royale, la cour, interdite, doit se résigner à admettre une difficile vérité : George III est en train de sombrer dans la folie. Le prince de Galles et le principal opposant de Pitt, Fox, tentent d'en profiter pour s'emparer du pouvoir. George III est confié à des médecins particulièrement incompétents...

Mon avis :
D’après les historiens, George souffrait en fait de porphyrie, rare maladie qui provoque des urines violettes et entraîne un dérèglement psychique qui reproduit tous les symptômes de la folie : agitation, comportement obsessionnel, hystérie… Un mal d’origine physique plutôt que mentale, donc.Toute la subtilité du film de Nicholas Hytner réside dans cette ambiguïté sur la
nature réelle de la folie.
L’intelligence de Nicholas Hytner et Alan Bennett (auteur du scénario d’après sa propre pièce) est d’avoir adopté un point de vue ‘pour” le roi, notamment à travers son épouse qui ne le laisse jamais tomber. Et malgré ses grossièretés, ses excès de vulgarité, le roi nous est sympathique.
Le film devient ainsi une belle réflexion sur la notion de pouvoir quand le "dirigeant est malade.
Malgré le drame qui se joue, on rit beaucoup.

Annotation :

Le Cerveau d'Hugo est un documentaire-fiction français réalisé par Sophie Révil en 2012, portant sur l'autisme. Il croise des témoignages d'authentiques autistes avec une fiction retraçant la vie d'un autiste, Hugo, depuis l'enfance jusqu'à l'âge adulte, en dépeignant les difficultés qu'il rencontre ainsi que son entourage. Le rôle d'Hugo est tenu par l'acteur Thomas Coumans.

Le documentaire a été diffusé sur France 2 le 27 novembre 2012 à 20 h 45. Il prend sa place dans une évolution de la vision portée sur l'autisme, aussi bien par les professionnels de santé que par l'ensemble de la population, et où le rôle de causes biologiques est de plus en plus mis en avant par la Haute Autorité de santé, au détriment d'une approche purement psychanalytique jusque-là dominante en France.

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Donald « Donnie » Darko est un adolescent intelligent, bien que perturbé émotionnellement, souffrant de somnambulisme et d'hallucinations, et pris en charge par un psychiatre. La nuit du 2 octobre, le réacteur d’un avion de ligne s'écrase dans sa chambre. Cet événement est à la base de l’intrigue du film, car il entraîne l’altération de l’espace et du temps de ce monde. Donnie échappe en effet à la mort en obéissant à une voix dans sa tête lui ordonnant de quitter sa chambre. La voix est celle de Frank, un ami imaginaire, ressemblant à un lapin humanoïde morbide, qui lui prédit que la fin du monde interviendra dans 28 jours, 6 heures, 42 minutes et 12 secondes.Frank pousse Donnie à accomplir plusieurs actions provoquant une chaîne d’événements qui le conduira à un dénouement que Donnie façonnera à sa manière grâce à un voyage dans le temps. En effet, en remontant le temps, il évitera toutes la série d'évènements ayant provoqué la mort de 4 personnes (sa mère, sa petite sœur, sa petite amie et Franck, le frère de celle-ci)

Mon avis : la personnification de l'hallucination de Donnie nous permet d'appréhender la schizophrénie de manière concrète et de comprendre le ressenti de ces malades.
Donnie Darko est un film américain de Richard Kelly, sorti en 2001.

Annotation :

Deux amis d'enfance reviennent de la guerre du Viêt Nam marqués à jamais : Birdy entame un long séjour à l'hôpital et ne sort plus de son mutisme. Prostré, isolé, il passe des heures à fixer le ciel et à rêver de pouvoir voler comme un oiseau. De son côté, son ami Al, gravement blessé au visage lors des combats, décide alors d'entrer dans son jeu pour l'aider à s'évader...

Mon avis :
Le film est l'adaptation cinématographique du roman Birdy de William Wharton. Ce dernier s'est inspiré de sa propre expérience de soldat durant la Seconde Guerre mondiale.
Un film de tous les excès :
Excès de qualificatifs : Profond, sensible, dramatique, singulier, fascinant, étrange, ce film fait aussi réfléchir sur les dégâts engendrés par les guerres.
Excès de succès : Devenu totalement culte depuis sa sortie en 1984, ce film est devenu un monument !
Ce film est celui de toutes les premières aussi :
C'est la première bande originale de film composée par Peter Gabriel, en parfaite harmonie avec le thème.
Le premier grand rôle pour Nicolas Cage , éclatant !
Et pour tout cela, il a reçu le Grand Prix du Jury au Festival de Cannes de 1985.

Annotation :

En 1954, le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule sont envoyés enquêter sur l'île de Shutter Island, dans un hôpital psychiatrique où sont internés de dangereux criminels. L'une des patientes, Rachel Solando, a inexplicablement disparu. Comment la meurtrière a-t-elle pu sortir d'une cellule fermée de l'extérieur ? Le seul indice retrouvé dans la pièce est une feuille de papier sur laquelle on peut lire une suite de chiffres et de lettres sans signification apparente. Oeuvre cohérente d'une malade, ou cryptogramme ?

Annotation :

Un médecin de campagne voit, chaque jour, les habitants du village défiler dans son cabinet avec son cortège de petits maux et de grandes douleurs. Davantage tourné vers l'écoute que vers la prescription médicamenteuse, il parviendra parfois à répare les petits bobos et à consoler les âmes. Mais jusqu'où le mènera sa lutte contre la médecine en place ?

Mon avis: Magnifique prestation de Bernard Dupontel pour une magnifique réflexion sur le sens de la médecine d'aujourd'hui et sur les petites et grandes névroses de notre époque.

Annotation :

Mirco perd la vue à l’âge de dix ans et doit poursuivre sa scolarité dans un institut spécialisé. Loin de son père, il ne peut plus partager avec lui sa passion du cinéma. Il trouve pourtant le moyen de donner vie aux histoires qu’il s’invente : il enregistre des sons sur un magnétophone puis coupe les bandes, les colle et les réécoute. L’école très stricte n’approuve pas du tout ses expériences et fait tout pour l’en écarter. Mais Mirco, loin de se résigner, poursuit sa passion...

Mon avis :Cristiano Bortone signe ici un film très touchant ayant pour thématique principale la cécité et la place du handicap au sein des structures scolaires. Basée sur une histoire vraie, ce film est une leçon de courage et de persévérance.

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Avec De Niro et Robin Williams

Coup de cœur.



L'Eveil est un film bouleversant de simplicité et d'humanité, un hymne à la vie et à la liberté.

Se basant sur une histoire vraie et sur un roman d’Oliver Sacks paru en 1973, Penny Marshall nous emmène au beau milieu d’une aventure humaine émouvante à souhait.



Robert De Niro y joue Leonard, un homme atteint d'une encéphalite léthargique, aux côtés de Robin Williams qui campe un médecin timide et bienveillant.



Dès le début, nous sommes en présence de deux enfants, dont Leonard Lowe qui plonge subitement dans un état végétatif dû à une encéphalite léthargique, maladie qui constitua un véritable fléau épidémique qui a sévi dans le monde entier au début du XXème siècle (principalement entre 1915 et 1926 selon le site Wikipédia). Nous retrouvons Leonard 30 ans plus tard dans un hôpital spécialisé, alors que le docteur Malcolm Sayer, jusque-là cantonné au monde de la recherche, parvient à obtenir un poste loin de sa spécialité. En effet, ce dernier se voit confier un bon nombre de patients, dans une mission qui ne correspond pas vraiment à son domaine, la recherche.

Pourtant il va s’apercevoir incidemment que certains de ces malades présentent des similitudes curieuses dans leur attitude. Animé par le défi à la fois humain et scientifique, il n’en fallait pas moins pour le remettre en selle pour s’adonner à son métier premier : la recherche, tout en restant proche des patients dont il a la charge.



Ici, Robert De Niro est éblouissant, montrant alors une nouvelle facette de son immense talent. Face à lui, est mis dans la peau du Docteur Malcolm Sayer le non moins talentueux Robin Williams. Nous avons donc ici l’opposition de deux pointures du cinéma hollywoodien qui animent de façon magistrale leur rôle respectif, jusque dans l’expression scénique à tel point que je les ai sentis totalement concernés.



Avec des plans de caméra réussis, la photographie proposée est superbe, toute en simplicité et en candeur.

La réalisation est admirable, car elle est simple, sans fioritures, à la fois grave et légère, tout en réussissant le pari d’insérer ici et là une petite touche d’humour.

Cela donne un chef-d’œuvre, auquel est venu prendre part de très bons acteurs secondaires.

Le film vaut donc bien le détour pour son sujet, mais aussi la superbe interprétation de Robert De Niro pour qui "L’éveil" constitue l’un de ses films préférés, ainsi que celle de Robin Williams.



Film boulevers