Le cinéma de 2021 : spécial mentions honorables !

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Paul Greengrass s'attelle au western dans un road-movie très maîtrisé dans la forme et le fond. Véritable portrait d'un Amérique troublé après la Guerre de Sécessions à travers les nouvelles portées dans le pays, La Mission se montre très sincère dans sa proposition, dans la relation père-fille qui se dessine, dans son esthétisme relaxante et hypnotique et portés par un très bon duo d'acteur.

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Véritable déluge d'idée graphique incroyable et de confrontation sans lourdeur ni cliché entre l'écart technologique de deux générations, Les Mitchell contre les machines est un véritable régal d'humour, d'aventure, d'esthétique renversante à souhait, d'émotion et d'attachement envers cette famille dysfonctionnelle que tout sépare et rassemble à la fois.

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Le passage du fameux hit du Shonen Nekketsu ne s'est pas faite sans fausse note ni difficulté en termes de narration, mais confirme tout le bien que je pense d'Ufotable et de leur capacité à sublimer une oeuvre par la réalisation et l'esthétique. Malgré un troisième tiers totalement déconnecté des deux précédents et de ses dialogues répétitifs et balourd, Le Train de l'infini est un moment de divertissement très entraînant, bénéficiant toujours d'une BO sublime, d'un doublage irréprochable, et de coups d'éclats bienvenu au sein de notre galerie de personnage.

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Récit alliant contemplation et réflexion de vie pour Fern, Nomadland est un très beau road-movie sur le quotidien d'une nomade vivant à travers l'Amérique profonde. Portée par une Frances McDormand ayant le flair pour les bons rôles, une certaine grâce dans la mise en image et des moments d'échanges et d'évasion vraiment réussis.

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Production mineur pour Sony Animation proche d'un pastiche du Aladdin de Disney avec des failles nombreuses, mais qui réussit à trouver une direction assez différente pour aboutir autre part, à faire preuve de sincérité dans la quête de Din pour s'affirmer, et à faire sourire quand Appelhans est inspiré.

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Initialement prévu pour sortir en salle, Luca est plus modeste, plus maladroit et moins ambitieux qu'un Soul ou qu'un Toy Story 4, Luca est néanmoins un très agréable film estival qui tire sa force de son cadre italien dépaysant, d'un humour maîtrisé, d'une esthétique neuve et qui contribue à enrichir le catalogue de Pixar, d'une bonne musique et d'un trio de personnage très attachant.

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Le pire était à prévoir pendant la première demi-heure et les dernières minutes ne marchent pas comme liens avec le classique d'animation. Mais dés que Craig Gillespie décide finalement de s'amuser avec Cruella en livrant une version alternative de celle-ci et détaché de celle qu'on connait, cette relecture se révèle finalement amusante et distrayante que ça soit grâce à la présence de sa star Emma Stone, son face à face avec Emma Thompson, sa reconstitution plutôt réussie et sa BO énergisante.

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On ne peut pas reprocher à Alexandre Astier de ne pas avoir essayé. Kaamelott - Premier Volet n'en reste pas moins une intro trop longue avec le cul entre deux chaises, sous-utilisant une partie de ses personnages au profil d'autres qui ont droit à un traitement à leur honneur, peinant à faire la transition entre le petit écran et le cinéma. Mais pour le parcours d'Arthur, sa qualité musicale, plusieurs rencontres et séquences qui réussissent à se reprocher d'un véritablement cinématographique, quiconque ayant vu la série peut laisser sa chance à ce premier volet dans l'espoir qu'on ait un véritable sursaut par la suite.

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Nouvelle adaptation d'une attraction Disney au cinéma qui assume son côté attraction jusqu'au bout. On regrettera l'énorme manque d'audace et des trucages numériques pas toujours terminé, mais Collet-Serra confirme son statut d'artisan honnête à la mise en image, The Rock et Emily Blunt nous divertissent plus d'une fois et la BO de James Newton Howard accompagne efficacement cette expédition.

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Sans être démentielle et bien que délivrant un héros faisant finalement pâle figure en comparaison des précédents, Shang-Chi apporte un peu de neuf au MCU par son rapport aux arts martiaux, Awkwafina plutôt divertissante, des scènes d'actions inspirés et un ensemble qui se digère plutôt bien pour peu qu'on ne place pas des attentes trop élevées.

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Masaaki Yuasa s'améliore en tant que compteur au cinéma, même si son talent s'exprime mieux sur le petit écran. Ride Your Wave est un jolie conte moderne portée par sa patte graphique flatteuse, une belle héroïne et une thématique du deuil traité de manière plutôt originale.

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Dune est un film à double tranchant : si Denis Villeneuve fait étalage d'une minutie technique et visuelle incroyable et qu'il réussit à rendre immersif et prenant un univers tel que l'oeuvre de Frank Herbert avec cette première partie, de l'autre Dune est tellement glaçant et clinique en termes d'atmosphère qu'il est difficile d'être portée par l'émotion comme on aurait pu le souhaiter. Mais il n'est pas trop tard pour remédier à cela dans la suite en chantier.

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Fierté national que de voir une adaptation française de manga sur un thème qui, pourtant, ne devrait pas plus m'intéresser que cela. Le Sommet des dieux est une belle histoire sur la fascination et l'obstination des hommes à repousser leurs limites dans leur ascension, sur les regrets de leurs décisions passés, et mis en image avec un très bon sens du vertige.

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Si le dernier acte se montre trop explicatif, Edgar Wright confirme toujours un peu plus qu'il fourmille d'idées étincelante dans ce véritable cocktail détonnant entre fantastique, Giallo et teenage-movie. Jouant avec notre perception des événements par le regard de l'héroïne, donnant souvent un sens à l'image, Last Night in Soho est une belle gifle graphique et narrative fidèle aux talents de conteur du cinéaste britannique.

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Belle pioche au sein du MCU dans cette quatrième phase : les dialogues comme l'écriture ont beau subir les défauts habituel d'un MCU, Chloé Zhao s'impose suffisamment pour rendre l'introspection des éternels et leur introduction dans la mythologie du MCU cohérente et solide, en plus d'une très bonne alchimie d'équipe et d'un bon casting.

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Comédie plus légère pour Jacques Audiard mais pas moins pertinent dans son portait fascinant d'un groupe de trentenaire en plein débat d'eux-mêmes sur divers plans de l'existence. Le choix du noir est blanc se justifie tout comme le découpage en diverses scènes de vies de Camille, Emilie, Nora et Amber, avec un excellent quatuor d'acteur et une ambiguïté très bien cultivé chez ce petit monde.

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Pedro Almodovar continue de tracer son chemin avec une belle histoire parallèle entre deux nouvelles mères faisant face aux épreuves de leur maternité avec deux conditions très différentes pour chacune d'elle, d'où résulte une belle amitié. Pénélope Cruz continue de prouver à quel point elle est vraiment une belle actrice, mais le récit aurait gagné en émotion et cohérence si la sous-intrigue de l'excavation des tombes avaient été mieux imbriqué et lié à leur histoire. Reste qu'on a un beau Almodovar malgré ces quelques erreurs de chemin.

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Revirement de ton pour Ankama Animation et TOT avec un conte plus enfantin, maîtrisé visuellement et musicalement mais ou je ne me suis senti mis à l'écart au bout du compte en raison de son ton enfantin qui tranchait beaucoup avec "Mutafukaz" et "Dofus : chapitre 1, Julith" et sa courte durée qui ne laisse pas assez de temps pour construire quelque chose de plus mémorable. Mais c'est honnête en tant que proposition, on ne leur ôtera pas cela.

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Véritable rappel à la beauté de la nature dans tout ce qu'elle a de plus simple et innocent, Amiguet, Munier et Tesson nous emportent dans une recherche ou l'important ne réside pas au bout du voyage mais dans ce qu'elle a à montrer en cours de route, le tout sur fond de réflexion sur notre manière d'aborder un monde ou l'homme n'a pas encore posé ses griffes. Et Dieu que ce documentaire en a des choses à montrer !