Late to the the party : découvertes et re-découvertes musicales

Annotation :

Score : 7.4

Une soul symphonique somptueuse aux accents pop qui frappe fort quand les textes de Laura Mvula ont quelque chose d'universel et que sa voix puissante se pose délicatement sur des instrumentations légères et apaisantes ("She", "Diamonds").

Ce que je retiens : "She", "Sing to the Moon", "Diamonds".

Annotation :

Score : 7.3

Même si une partie de cet album a assez mal vieilli, "Teflon Don" est la meilleure démonstration de l'opulence de la musique de Rick Ross, qu'il s'agisse d'un hip-hop luxueux teinté de soul et de R&B qui donne l'impression de boire un très bon whisky en fumant un cigarre sur une banquette en velour ou de bangers aux productions surchargées et, parfois, chaotiques qui nous rappelle d'où en était le rap aux débuts des années 2010.

Ce que je retiens : "Aston Martin Music", "I'm Not a Star", "Maybach Music III".

Annotation :

Score : 7.1 (-1)

J'avais beaucoup aimé cet album à sa sortie, probablement en grande partie grâce à l'effet de surprise, mais surtout parce que j'avais l'impression que J. Cole tentait de faire quelque chose d'autre avec sa musique, de tester un truc nouveau pour éventuellement quitter le son perfectionné sur "2014 Forrest Hills Drive" et perpétué sur "4 Your Eyez Only" et évoluer artistiquement. Y avait le début d'un truc intéressant mais pas tout à fait abouti. Aujourd'hui, "KOD" est un album dont j'oublie perpétuellement l'existence, et ça je pense que ça veut en dire long.

Ce que je retiens : "Photograph", "1985", "Motiv8".

Annotation :

Score : 8.3

Tout ce que je connaissais de De La Soul, c'était "3 Feet High and Rising" et leur dernier album en date, "And The Anonymous Nobody", et je n'appréciais aucun des deux. Ayant quand même voulu retenter l'expérience De La Soul, je me suis dirigé vers un album dont on parle moins souvent mais dont je n'ai entendu que du bien. Et je comprends pourquoi. "Buhloon Mind State" est un album concis à la production plus épurée que le premier sur lequel les rappeurs sont beaucoup plus littéraux dans leurs textes ("I Am I Be"). Cela ne les empêche cependant pas de rester fidèles à leur humour et sarcasme caractéristique ("Ego Trippin'", "En Focus", les interludes) et faire des choix artistiques intéressants et osés ("I Be Blowin'", "Long Island Wildin'"). "Buhloon Mind State" est un album de jazz rap qui montre une facette plus "vraie" et sérieuse de De La Soul, sans artifice mais avec une créativité très présente. Un album qui donne envie de se plonger davantage dans leur discographie.

Ce que je retiens : "En Focus", "I Am I Be", "Ego Trippin' (Part Two)".

(Découvert le 7 avril 2021)

Annotation :

Score : 8.2

Avec "Sir Lucious Left Foot", Big Boi offre un successeur digne de ce nom à "Speakerboxxx". Ce qui est particulièrement fort sur ces deux albums c'est que l'ex-membre d'Outkast propose un hip-hop calibré pour faire un carton et qui reflète bien son époque – cela s'entend sur certains morceaux de "Sir Lucious Left Foot" qui ont un peu moins bien vieilli comme "General Patton" – tout en montrant que ce rap mainstream peut déborder d'originalité, de créativité et d'idées bien exécutées. Ce véritable premier album solo de Big Boi a tout pour plaire et être accrocheur – des productions explosives, des refrains R&B, des collaborations avec toute une nouvelle école de rappeurs, quelques passages nostalgiques qui évoquent la musique d'Outkast – mais conjugue tous ces éléments de telle façon à créer quelque chose unique, drôle, divertissant et profondément joussif.

Ce que je retiens : "Daddy Fat Sax", "Be Still", "Tangerine".

(Découvert le 24 février 2021)

Annotation :

Score : 8.7

Assez dingue que je n'ai rien ressenti en écoutant ce disque en 2019, mais bon c'était une année tellement chargée en excellents projets que la qualité finissait par se perdre dans la qualité (ça veut rien dire mais vous comprenez). "Titanic Rising" est un album magnifique, aussi bien dans ses textes qui résonnent fort que dans ses instrumentations impressionnantes. Weyes Blood nous emporte dans une petite bulle hors du temps et y explore ses abysses à elle. C'est un voyage intime, c'est très très beau et par moment bouleversant, et c'est nécessaire de le dire.

Ce que je retiens : "A Lot's Gonna Change", "Something to Believe", "Movie".

(Re-découvert le 22 juin 2020)

Annotation :

Score : 6.7

"Seventeen" est de très loin le meilleur morceau sur cet album. Si le tout reste bon et intéressant, la plupart des chansons ont l'air un peu fades à côté de cette pièce centrale. Sharon Van Etten semble un peu trop s'appuyer sur l'idée de juste créer une ambiance musicale à l'aide de synthétiseurs pour l'accompagner et du coup l'explosion pop-rock de "Seventeen" détonne car c'est l'une des seules compositions qui donnent l'impression d'être vraiment abouties, avec d'autres titres qui se situent dans une veine similaire comme "Comeback Kid" et "No One's Easy to Love" mais sans aussi bien fonctionner.

Ce que je retiens : "Seventeen", "Comeback Kid", "Malibu".

(Découvert le 6 avril 2021)

Annotation :

Score : 7.3

Pour un album qui puise son inspiration avant tout dans la douleur de perdre son père et la discrimination dont elle a été victime toute sa vie, le second opus de Seinabo Sey est étonnement solaire et marqué par une résilience assurée. Musicalement, "I'm A Dream" est un disque assez simple où la production est réduite à l'essentiel mais la chanteuse brille davantage dans ce contexte et ses textes et interpétations reflètent un côté brut, humain et sincère qui manquait un peu sur le précédent.

Ce que je retiens : "Never Get Used To", "I Love You", "I Owe You Nothing".

(Découvert le 5 avril 2021)

Annotation :

Score : 7.5

"Rapture" porte bien toutes les couleurs et attributs du mouvement "quiet storm" et donc reflète son époque mais peut – contrairement à pas mal d'albums de R&B sortis dans les années 80 – se venter d'avoir très bien vieilli, notamment grâce à une production raffinée et légère qui embrasse élégamment les performances vocales de haut niveau d'Anita Baker. C'est du R&B romantique parfaitement bien maîtrisé. Une écoute essentielle pour tout fan du genre.

Ce que je retiens : "Caught Up in the Rapture", "Mystery", "Same Ole Love".

(Découvert le 4 avril 2021)

Annotation :

Score : 6.7

Mon truc avec la musique de Sylvan Esso, c'est qu'ils créent toujours des productions très originales et super intéressantes qui rendent certains de leurs morceaux extrêmement excitants à écouter accompagnées d'excellentes mélodies pop qui font leur effet (les trois premiers morceaux de cet album en sont l'exemple parfait). Mais ils ont aussi tendance à aller vers un autre type de pop toujours originale et créative mais qui ne veut pas se prendre au sérieux et le problème c'est que ça donne des morceaux parfois enfantins qui n'ont, pour moi, pas le charme que leurs créations plus "sérieuses" ("Kick Jump Twist", "Just Dancing"). Du coup, la magie n'opère pas tout du long de "What Now" qui débute sur son point culminant. Et c'est aussi pour ça que "Free Love" qui est sorti l'année dernière était un triomphe pour eux car ils réussissaient à mélanger parfaitement tous ces éléments et ce coup-ci ça fonctionnait vraiment super bien.

Ce que je retiens : "Die Young", "Sound", "The Glow".

(Découvert le 4 avril 2021)

Annotation :

Score : 7.4

Aaah 2003, cette époque bénie où le R&B contemporain abordait fièrement ses influences de soul, de blues et gospel dans un esprit "live band" ce qui donnait alors naissance à des pépites telles que "Charlene", "Cornbread Fish & Collard Greens" ou "Comin' From Where I'm From" et s'immiscer tout en haut des charts. Et ça donnait aussi des albums excellents qui regroupaient à la fois des morceaux accrocheurs et dans l'air du temps avec des compositions plus traditionnelles tout en étant très cohérent. Hommage à ses racines, "Comin' From Where I'm From" est une célébration riche et excitante de la musique qui a fait Anthony Hamilton mais aussi et surtout une démonstration de comment l'artiste américain a pu utiliser ces influences pour créer un son à lui et se placer confortablement dans le paysage R&B de son époque.

Ce que je retiens : "Charlene", "Chyna Black", "Cornbread Fish & Collard Greens".

(Découvert le 5 avril 2021)

Annotation :

Score : 6.5

"We Used to Bloom" c'est un peu le principe du "bon album" : le type de disque qui s'écoute bien, sur lequel il n'y a pas un seul morceau qui est mauvais ou même déplaisant, mais qui ne produit pas d'effet particulier. Denai Moore a un talent qui est indéniable, sa voix chaude et parfois légèrement cassée qui lui ajoute un grain appréciable alliée à la production R&B organique et minimaliste de Steph Marziano fonctionne bien et donne un album qui a l'air personnel et authentique, mais c'est au final à peu près tout ce que j'ai à en dire. Comparé à son second opus sorti l'année dernière, "Modern Dread", je trouve "We Used to Bloom" plus abouti au niveau de la production, on sent que l'artiste et son producteur sont allés au bout de leur idée. Mais "Modern Dread" montrait plus d'ambition qui manque ici et, même si dans l'ensemble il était assez mitigé, proposait quelques très bons moments qui restaient en tête. "We Used to Bloom" laisse seulement le souvenir d'un disque sympa et harmonieux, ce qui est déjà pas mal mais je ne peux m'empêcher de penser qu'il aurait pu être plus que ça.

Ce que je retiens : "Twilight", "Trickle", "Poor Person"

Annotation :

Score : 6.2

La néo-soul d'Ady Suleiman est souvent plaisante et agréable à écouter – la douceur acoustique de "Longing for Your Love" et de "My Love (interlude)" doivent sans aucun doute très bien fonctionner lors d'un début soirée estival – mais reste très conventionnelle et anonyme. Les récits amoureux du chanteur anglais ne sont pas très intéressants et ses textes autant que ses productions manquent d'un soupçon d'émotion qui permettrait de faire décoller un certain nombre de chansons présentes sur "Memories". La piste-titre est au final ce qu'Ady Suleiman produit de mieux ici, avec une construction et une instrumentalisation plus recherchées, une sauce qui prend réellement le temps de monter réussissant alors à nous tenir en haleine et livrant, au final, le seul morceau marquant de ce premier album.

Key tracks : "Memories", "Longing for Your Love", "Say So"

Annotation :

Score : 7.9
Key tracks : "Let the Ho’s Go", "Rhyme’ll Shine On", "O.P.P."

Même si leurs plus gros tubes reposent en grande partie sur des samples intelligents de standards de la musique américaine, Naughty by Nature n'est pas un groupe qui a fait de cette habilité à manier des échantillons sa signature. Celle-ci repose plutôt sur des beats aiguisés qui dominent leurs productions et permettent de ne pas perdre le flow de Treach et Vin Rock dans des couches mélodiques parfois tape-à-l'œil. Leur second album éponyme est féroce et brut de décoffrage mais pas dénué d'humour ("O.P.P."). Les rappeurs y livrent des performances athlétiques sur des beats durs ("Strike a Nerve", "Let the Ho’s Go") et occasionnellement des moments où ils laissent les mélodies donner de faux reflets de célébration à leurs morceaux qui permettent d'ajouter une légèreté bienvenue au disque même quand les sujets sont assez lourds ("Everything’s Gonna Be Alright"). "Naughty by Nature" est au final un peu le "blueprint" de ce que le groupe fera sur leurs albums suivants, un mélange bien mesuré entre des productions qui se focalisent avant tout sur un rythme qui se doit percutant pour laisser libre cours aux flows de Treach et Vin Rock et d'autres où les samples sont plus évidents mais permettent à leurs disques d'avoir un côté plus accrocheur et accessible.

Annotation :

Score : 7.0 (+2)
Key tracks : "Love$ick", "Nuggets", "Messy Love"

Je ne suis pas certain de pourquoi je n'avais pas apprécié le premier album éponyme de Mura Masa à l'époque où il est sorti car même si le producteur répète parfois certaines recettes (notamment l'enchaînement de "What If I Go?" et "Firefly") et que toutes ses excursions vers des styles musicaux différents du sien ne fonctionne pas toujours ("All Around The World", "helpline"), ce disque fait quand même très bien son travail. Mura Masa a créé un album dansant qui permet de bien affirmer sa signature musicale – qu'il abandonnerait par la suite afin d'évoluer – et de la décliner selon les artistes avec qui il collabore, montrant tout son talent de producteur en cherchant à créer une vraie rencontre. Et quand la magie opère, ça donne des morceaux excellents et "Mura Masa" peut clairement se féliciter de compter dans sa tracklist des pistes telles que "Love$ick", "Messy Love", "Nuggets" ou "Blu".

Annotation :

Score : 7.2
Key tracks : "Free The Jazz", "Back in Town", "Shine"

"Suzume" est l'exemple parfait de ce qu'on cherche à décrire quand on utilise l'expression "c'est comme du miel". Avec son premier album, J. Lamotta propose une neo-soul à l'influence jazz prononcée portée par la voix douce d'une chanteuse qui se revendique très influencée par Aaliyah pour de bonnes raisons et des instrumentations riches. J'ai pas grand chose de plus à en dire, l'important c'est que c'est très agréable à écouter, c'est reposant, c'est sucré et doux... comme du miel.

Annotation :

Score : 7.2
Key tracks : "Divina", "Still Sound", "Before I'm Done"

"Underneath the Pine" est un disque lumineux, coloré et rêveur qui est une parfaite représentation de la chillwave que Toro y Moi a développée au fil des années, ici avec une ambiance estivale et détendue qui donne en effet envie de s'allonger sous un pin et rêvaser. Les productions de Chaz Bear contiennent sur ce troisième opus des petits reflets vintages qui lui donnent un côté intemporel qui est loin d'être déplaisant – 10 ans plus tard, c'est assez dingue de constater que "Underneath the Pine" n'a pas pris une ride – et enrichit les morceaux, que ce soit une influence de funk sur des pistes légèrements dansantes ("New Beat", "Still Sound") ou un piano jazzy qui apparaît sur "Elise", le morceau probablement le plus abouti de "Underneath the Pines". Parfois, Toro y Moi ralentit le rythme et ne noie pas ses compositions sous des couches de productions – ce qu'il a parfois tendance à faire ("Got Blinded") – notamment sur le morceau acoustique inattendu "Before I'm Done". Mais c'est quand ses morceaux sont le plus abstrait et que le musicien laisse son côté rêveur prendre le dessus "Underneath the Pine" captive vraiment ("Divina").

Annotation :

Score : 6.7
Key tracks : "Feather", "Blinking Pigs"

C'est un album de Little Dragon dans le sens classique du terme, c'est-à-dire un disque psychédélique, original et coloré à la production de haut niveau qui fourmille de détails intéressants mais sans créer un attachement particulier avec l'auditeur. C'est une expérience musicale qui porte ses fruits mais qui s'arrête au moment où l'album se termine.

Annotation :

Score : 7.1

Ayant découvert la musique de Valerie June avec "The Moon and Stars" et ayant particulièrement apprécié ses élans oniriques, psychédéliques et son atmosphère hallucinée et spirituelle, je suis obligé d'avouer que cette dimension me manque un peu dans "Pushin' Against a Stone" qui reste un album de country et de blues très joliment produit et encore mieux interprété. Car oui : cette voix captive et c'est un fait. (et elle doit être dingue à voir en concert)

Key tracks : "Wanna Be on Your Mind", "Somebody to Love", "Twined & Twisted"

Annotation :

Score : 7.2
Key tracks : "Runaround", "Young, Latin and Proud", "We Don't Have Time For That"

Annotation :

Score : 8.2

Key tracks : "Holy", "Lately", "Emerald Street"

Annotation :

Score : 6.5

J'avais vraiment détesté ce disque à l'époque, à part "Angels" et "Fiction", mais aujourd'hui, avec un goût prononcé pour la musique lente où il se passe pas grand chose, je trouve l'écoute de "Coexist" beaucoup plus intéressante et j'irai même jusqu'à dire que ce second album est bien plus abouti que leur premier. Il y a aussi des sonorités qui laissent présager de ce que Jamie xx allait faire en solo et, avec le recul, ça fait plaisir de voir son évolution en tant que producteur ici.

Key tracks : "Fiction", "Angels", "Swept Away"

Annotation :

Score 7.3

Key tracks : "Don't Delete the Kisses", "Visions of a Life", "Beautifully Unconventional"

Annotation :

Score : 6.7

Key tracks : "Humain", "Feu de bois", "Aux paradis"

Annotation :

Score : 8.5

Son meilleur album.

Key tracks : "Cold Little Heart", "I'll Never Love", "One More Night"

Annotation :

Score : 6.9

Cat Power comme on l'a jamais entendue. Ça fonctionne pas tout le temps très bien mais c'est une belle expérience et un album à part dans sa discographie.

Key tracks : "Ruin", "Manhattan", "Nothin' But Time"

Annotation :

Score : 7.3

Je sais que ce ne sera pas un point de vue qui sera vraiment partagé car "Tongue n' Cheek" est le produit d'une époque aujourd'hui résolue et par conséquent cet album n'a pas bien veilli, mais c'est pour moi le seul dans la discographie de Dizzee Rascal qui est comparable à "Boy In Da Corner". Pas parce que musicalement ils se ressemblent ou parce que "Tongue n' Cheek" est aussi bon que le premier opus du rappeur anglais – et ce n'est clairement pas le cas – mais parce qu'il a été l'un des premiers à mélanger hip-hop et EDM de cette façon et l'artiste a opéré ainsi un virage à 180 degrés. Tout n'est pas à garder sur "Tongue n' Cheek" et un certain nombre de morceaux sont bien datés, mais c'est un disque extrêmement ambitieux. Et c'est cette ambition qui était palpable sur "Boy In Da Corner" mais qui manquait à "Showtime" et "Maths + English".

Key tracks : "Bonkers", "Dirtee Cash", "Chillin' Wiv Da Man Dem"

Annotation :

Score : 7.5

Surpris de n'avoir mis que 6 à cette mixtape en 2015. Une des meilleures introductions à une artiste de R&B mainstream de ces dernières annés, un succès que Kehlani n'a réussi à atteindre à nouveau qu'à de rares occasions (notamment avec son album "While We Wait" ou le single laissé orphelin "Honey").

Key tracks : "The Letter", "Jealous", "Alive"

Annotation :

Score : 7.3

Album passant souvent au second plan dans la discographie de N.E.R.D., "Seeing Sounds" contient pourtant certaines des productions les plus intéressantes du trio virginien ("Everyone Nose", "Sooner or Later"). Ce troisième opus de Pharrell, Chad et Shay est bourré d'idées originales et même si tout ne fonctionne pas tout le temps, même les morceaux les moins convaincants sont dotés de courts passages, détails ou instrumentations qui captivent l'oreille (l'outro de "Love Bomb"). "Seeing Sounds" a le mérite d'être plus percutant que son prédécesseur (le bon mais pas tout le temps excitant "Fly Or Die") et son successeur (le décevant et pédant "Nothing").

Key tracks : "Everyone Nose (All the Girls Standing in the Line for the Bathroom)", "You Know What", "Time for Some Action"

Annotation :

Score : 4.6

Craig David remis au goût du jour (version 2016) par Sigala, Shy FX, Hardwell, MNEK et KAYTRANADA et c'est pas concluant, à part pour le dernier.

Key tracks : "Sink or Swim", ""GOT IT GOOD", "Like A Fan"