La représentation des scientifiques dans les films

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Emmett Drown représente l'archétype même du "savant fou". Mais au-delà de cet aspect, c'est un personnage intéressant, déterminé, charismatique à sa manière et passionné.

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Que ce soient Alan Grant, Ellie Sattler ou Ian Malcolm, ces trois personnages contribuent au message du film qui s'interrogent sur la légitimité de la manipulation de la nature par l'Homme. Chacun des trois personnage a une personnalité propre, mais tous mêlent l'intelligence à la curiosité.

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Ellie Arroway est une astronome athée qui s'interroge depuis sa tendre enfance sur la vie extraterrestre. C'est à travers ce personnage, entre autres, que le film interroge sur la place de l'Homme dans l'univers.

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Murph, fille de Cooper, s'interroge sur l'influence du temps sur chacun de nous dès son enfance, quand son père voyage vers une irréversible quête dans l'espace. Son aide se révèle indispensable tandis qu'elle subit différemment le temps. Comme beaucoup de "bon scientifiques" dans le film, sa détermination la caractérise.

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Si on fait le terrible amalgame "Ingénieur=Scientifique", alors Ryan Stone se présente comme une survivante à toute épreuve, livrée à un espace hostile

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Les protagonistes peuvent être davantage qualifiés d'explorateurs que scientifiques pour la plupart, même s'il y en a parmi l'équipage. Cela dit, si les scientifiques secondaires se révèlent caricaturaux, l'archéologue Elizabeth Shaw se présente comme étant une héroïne forte et pas dénuée de sensibilité.

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Le Docteur Octopus, antagoniste du film, est un fervent amoureux de la science. Sa passion des machines, et son lien avec eux, fera de lui l'un des super-vilains les plus réussis de tous les films de super-héros.

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Comme dans beaucoup de blockbusters, les scientifiques de l'histoire sont des rôles secondaires. Newton Geizler apparent en première abord comme un archétype, mais grâce à lui, l'impact des combats sur les civils se ressent à merveille. Et sa relation avec son collègue, à défaut d'être originale, est plutôt amusante.

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Will Rodman est un scientifique plutôt sympathique, entretenant une relation convaincante avec César. Le rapport entre les humains et les animaux est d'ailleurs au cœur du film.

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Ramanujan est un génie en mathématique indien peinant à obtenir la fascination des Anglais, alors qu'il est pleinement conscient de ses capacités et privilégie l'intuition à la rigueur.

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Parmi les six histoires du film, celle de 1973 présent plusieurs scientifiques, spécifiquement des physiciens nucléaires, comme Sixmith. Puisque cette histoire dénonce les dérives du nucléaire, il est évident que les scientifiques ne sont pas présentés sous leur meilleur jour ou servent de rebondissements scénaristiques. Ce film rend heureusement honneur à d'autres personnages finalement similaires.

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Cet aspect doit se retrouver aussi dans le film original que je n'ai pas vu. Ici, Alexander Hartegen est un brillant physicien, mais aussi un jeune homme victime de son amour qui effectuera son voyage initiatique, non pas à travers l'espace mais plutôt à travers le temps, et se découvrira lui-même par la même occasion.

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Si Mark Watney est avant tout un astronaute qui deviendra un survivant, il pourra compter sur le soutien de son équipe et sur les scientifiques de la NASA. Il est agréable de voir qu'une institution aussi connue soit présentée sous un jour bienveillant malgré les désaccords qui se déroulent durant le film. Et c'est aussi agréable que les concepts scientifiques servent le récit tout en paraissant crédibles.

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Contrairement à Seul sur Mars, les scientifiques, en dehors de l'équipe, sont plutôt représentés comme des simples outils destinés à aider les protagonistes, pas tous sérieux, dans leur quête pour sauver la planète. Même s'ils ne sont pas représentés péjorativement, ces membres de la NASA suscitent l'indifférence et ne se dégagent jamais de leur rôle d'outils scénaristiques.

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Parmi les personnages du film, Sigourney Weaver incarne aussi une scientifique bienveillante et déterminée. Même si elle est moins marquante que dans son célèbre rôle dans la saga Alien, elle n'en demeura pas moins très convaincante.

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Dans un monde où la recherche de la perfection étouffe la notion de mérite, le progrès social est mis en exergue, de même que la génétique. Ainsi, les scientifiques possèdent un rôle de fond dans le film. Ils participent à ce système faussement utopique, jamais coupables ni innocents, ils n'en sont que des engrenages.

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Ici, le rôle des scientifiques est assez minime. Ils ont imaginé et bâti une société où l'exploration spatiale est au cœur de la recherche scientifique. Au gré de quelques rencontres et réunions, ce seront surtout les machines qu'ils ont élaboré qui se verront sur le devant de la scène, étouffé par cet espace qui tient un rôle primordial.

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Dans ce film, la science et la langue sont comparées, et leur opposition fortifie leur complémentarité. Physicien théoricien virtuose, la crédibilité de Ian Donnelly est quelque peu ébranlée par les équations répartis hasardeusement sur le tableau. Mais au-delà de cet aspect, cet homme passionné et curieux s'unira avec Louise Banks afin de mieux appréhender les difficultés de communication et s'y appliquera jusqu'au bout.

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Dans ce film, la scientifique est une chimiste allemande, antagoniste secondaire travaillant pour le méchant général. Elle apparaît trop peu pour se faire un véritable avis, j'aimais beaucoup son design et aurais espéré la voir plus, car elle était bien plus prometteuse que l'antagoniste principal.

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Ici, le personnage de Kurt Russel se distingue, sinon les scientifiques sont des victimes d'un phénomène qui les dépasse. Un triste sort leur est réservé et pourtant tristement logique.

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Les scientifiques (ici médecins) sont représentés sous un jour peu charmeur. Au-delà de leur ambition de "décriminaliser" un psychopathe typique, ils servent les intérêts d'un gouvernement n'hésitant pas à se salir les mains pour se faire bien voir. La recherche sous ses pires aspects bien que l'idée ne soit pas totalement à jeter.