Ryousuke Takahashi

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Première réalisation du type. Bon comme ça n'a jamais été traduit on n'en connait pas trop le contenu, ce doit être des gens héroïques qui combattent des aliens. Probablement rien de folichon, à part qu'on y croise déjà les scénaristes Soji Yoshikawa et Fuyonori Gobu qui seront des collaborateurs plus ou moins réguliers.

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Suite directe de la série précédente, certains sites les fusionnent tous les deux. Un seul épisode de cette série a jamais été traduite, le dernier qui donne une vague idée de la série. On y voit tout un épisode de tension sur une action qui doit se réaliser à la seconde près sinon tout rate. Quelle précision.

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Deuxième série estampillé Cyborg 009, avec des épisodes paraît-il inventés pour la série. Contenu très fortement mélodramatique (qui m'a un peu déplu, d'autant plus que je trouve que ça a mal vieilli narrativement), la chose la plus remarquable sont les décors des 9 premiers épisodes qui ont l'air d'être des décalques de véritables photos. Apparemment prévue pour 65 épisodes, des ennuis de production l'ont condamné sur une fin un peu abrupte au 50ème épisode.

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Voilà, c'est le moment où Takahashi peut commencer à manger le Soleil.
Après le succès surprise de Gundam et l'impact inimaginable qu'il a eu, la Sunrise décide que ça serait bien de capitaliser dessus en créant une série du même style. Donc pour réaliser leur petite série, ils font appel à Ryosuke Takahashi et à Takeyuki Kanda, qui deviendront (ou sont déjà ?) amis. Là où Gundam se concentrait surtout sur le mélodrame, Dougram prend le parti de concevoir une véritable fresque sur les compromis et les décisions politiques qui influent sur la tentative de révolution de nos protagonistes. La série aborde un sujet assez complexe, mais elle arrive à le présenter de manière si claire que c'en est extraordinaire. Je n'ai jamais croisé de séries qui arrivent à aborder la question de manière aussi complète ou nuancée. Sauf peut-être Les Héros de la Galaxie, sur une autre échelle. C'est à dire que là où Gundam n'avait que timidement amorcé certaines idées, Dougram les a accomplies. Kanda est probablement plus responsable des séquences de camaraderie entre soldats si on en voit ses réalisations suivantes, Vifam en tête, quant à Takahashi, il doit être celui qui a pensé aux idées plus macroscopiques sur les enjeux politiques et logistiques. La série a eu un certain succès à sa diffusion, à tel point qu'au lieu de durer le temps standard de 52 épisodes, elle en a eu 75. C'est au terme de cette série que Takahashi a du se voir diriger vers les séries de méchas ; ça y'est, il a en quelque sorte trouvé sa voie.

https://twitter.com/Konanne2Two/status/1584142597500518406
https://criesinnewtype.wordpress.com/2019/05/30/dougram-a-short-interview-with-director-takahashi-ryosuke/

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En fait à ce moment, Takahashi pense faire une série axé médiéval fantasy, sauf qu'un type chauve lui a coupé l'herbe sous le pied avec Dunbine. Qu'importe, il revire en Hard-SF et voilà qu'il réalise ce qui sera son seul véritable succès culte. Ah ça oui, avec sa pléthore d'OAV suites, préquelles et suite de suite, Votoms c'est un petit monument un peu mésestimé quand à coté il est écrasé par le mastodonte Gundam. Votoms est marquant, à cause de son protagoniste au charisme magnétique, de ses robots-boites-de-conserve dont pour une fois les héros n'en ressentent aucune fétichisation au point de s'en débarrasser sans état d'âme une fois qu'ils ont étés cabossés, et surtout son découpage qui change tout les 13 épisodes d'environnement. Ça peut donner l'impression d'une série un peu disjointe, mais ça lui permet un univers très large, avec une ambiance sombre et travaillée, accompagnée par les magnifiques monologues internes du protagoniste. Là où Gundam restera pour toujours dans une sorte d'entre deux entre le super et le real robot, c'est à dire entre le style de robot des années 70 et celui que la série de 79 a contribué à lancer, Votoms est bien la seul série à pousser le truc jusqu'au bout. Ah ces boites de métal à l'utilité purement fonctionnels... Puis honnêtement, les bande-annonces d'épisodes suivants, qui sont dans la continuité de Dougram, c'est le caviar sur le profiterole.

https://timeldred.com/votomshub/
https://twitter.com/thaliarchus/status/1020443319850143750 (Résumés de commentaires de Takahashi sur une ancienne édition DVD américaine de la série (où qu'elle est bordel !))
https://twitter.com/5Z6ZrCAHT5z71gU/status/1735885693581488240

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Et céans la route devient plus cabociée. Galient, c'est semble-t-il la reprise de cette fameuse esquisse que Takahashi a dû échanger contre Votoms. Après tout, on fait pas de gâchis. Le récit prend ses bases sur les mêmes idées que son prédecesseur Dunbine, or Dunbine finalement s'intéressait bien plus à ses mélodrames écrits avec la continuité d'un patient Alzheimer, laissant le champ libre à Galient d'aborder le thème du "Tiens, et si un dictateur décidait d'introduire dans un univers au cadre médiéval des robots géants pour voir ?". Les premiers chapitre, ainsi que le chant de présentation, ne sont que beaux mensonges, eux qui prétendent proposer un roman de fantaisie ne font que masquer une épopée de fiction scientifique dure.
Mais la première partie est quelque peu ennuyeuse, dans le sens où l'histoire, sans être franchement ratée, suit des sillons tout tracées. Quand on commence à deviner les détails de l'univers autour, qu'il apparaît clair que le combat du jeune Jordy pour reconquérir son royaume n'est en fait que le fragment d'un affrontement plus vaste encore, qui implique une gigantesque Fédération spatiale qui espère maintenir la galaxie sous le joug d'une torpeur débilitante, là ça devient plus vicelard.
Hélas, la saga est interrompue au bout de 25 chapitres, par absence de succès, par absence de vente de jouets... C'est aussi que l'infant qui régit l'histoire n'a point les manières de son âge, puisqu'il fait montre d'un intelligence remarquable et d'un sérieux bien proche des héros de Takahashi. Ainsi faut-il avancer la fin prévue pour conclure la saga avortée, alors qu'en sa seconde partie l'on aurait pu espérer un approfondissement des thèmes esquissées dans le final de l'intrigue. Galient ne laisse point de sentiment de frustration pour le spectateur non-averti quand à son achèvement, le récit semble en effet complet.
C'est grâce aux standards de la structure des romans en 52 chapitres, qui vaut de créer un point de fracture en son milieux, pour soit relancer l'intrigue dans quelque nouvelle direction, soit composer une conclusion au cas où le roman devrait être abandonné pour des questions monétaires.

https://timeldred.com/galientprofile/

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Un aparté qui se déroule techniquement entre les deux premiers arcs de Votoms. Il développe ainsi le passé de Chirico et présente la naissance d'Epsilon, futur ennemi et rival. En plus de ça, un excellent morceau d'action servi par des personnages très attachants - et à la fin ils crèvent tous !

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Une épopée qui raconte une histoire différente de la saga mère en replaçant sur l'échiquier de l'intrigue les protagonistes dans une configuration nouvelle. Ainsi elle prend l'apparence d'une tragédie, voyant un fils tuer son père qui sera ensuite vengé par le frère prodige, agrémenté de quelque effets de sorcellerie véritable cette fois-ci. Un extension agréable qui laisse alors l'occasion d'un affrontement increable et brut entre machineries géantes au terme du récit.

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Encore une tragédie télévisée. Layzner vient de reproches qu'on a fait à Takahashi, y'a pas assez d'émotions dans ses histoires, il faudrait qu'il fasse un truc qui soit plus proche des personnages. Alors soit. Avec le succès de Vifam, la Sunrise décide d'en concevoir un "dérivé", un peu comme ils l'avaient fait avec Dougram et qu'ils referont avec Dragonar, dérivé de Gundam. Layzner sera donc assez proche de Vifam dans son concept, une histoire d'exode d'une colonie spatiale (ici sur Mars) suite à une attaque surprise d'extraterrestre. La première partie c'est donc très exactement ça, où dans les confins noirs des étoiles la série met en scène la relation entre les derniers survivants de l'attaque et leur sauveur, un métisse terrien-gradossien. Rythme assez lent, et l'aspect politique alentours a un peu mal vieilli car il prend racine dans la guerre froide... dans le futur de 1996. Typique. Et puis patatras, une seconde partie, plus mitigée, y va en mode la résistance contre l'asservisseur extraterrestre qui a conquis la Terre et qui s'est déguisé en ersatz de méchants de Ken le Survivant.
Cette seconde partie, plus épisodique, remporte moins les suffrages, pourtant le ton maquisard et son méchant très retors avait du potentiel, mais les scénaristes se sont un peu trop concentrés sur des méchants subalternes trop simplets au lieu de développer leurs héros, pourtant plus intéressants (bizarre, Dragonar subit des mêmes grief aux cours de son troisième quart, donc au même endroit... un financier aurait-il fait quelques "suggestions" à l'équipe de la série ?) Au moins reste-t-il les combats, qui sont excellents : peut-être les meilleurs combats qui ont étés réalisés dans les années 80 avec variété, destruction d'objets alentours, et inventivité constante des situations... Le nec le plus ultra quoi.
Sauf que l'un des sponsors de la série fait faillite, et ça la condamne à s'avorter de ses 13 derniers épisodes. Oui, encore ! Le dernier épisode n'est que la bande-annonce d'un OVA qui aura pour objectif de conclure l'histoire. En fait de conclusion, cet OVA ne fait que maquiller ce qui aurait été la fin d'un acte en conclusion de l'histoire, puisque ne seront jamais résolues deux petites sous-intrigues discrètement introduites dans la première partie de la série. Un texte bonus contenant ce qui avait été prévu pour la conclusion originale a été rédigée... En japonais. Aucune traduction n'en existe. Merde quoi.

https://timeldred.com/layzner/
https://layzner.dream

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Autre OVA d'action qui se déroule quelque part avant l'épilogue de la série. Dans les faits, il comble quelques trous, il "termine" ou en tout cas rappelle une sous-intrigue qui avait un peu été effacé de la série originale quand a été prise la décision de la centrer définitivement sur Chirico, et conclut l'arche de celui-ci autour de son trauma de soldat. Un OVA qui, si Shining Heresy n'était pas sorti avec quelques retcons à la clé, aurait un peu plus de considération au lieu d'être vu comme un petit film d'action sans conséquence.

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Le dernier OVA de Layzner donc, celui qui faisait semblant de conclure la série sur une fin un peu mystique. J'y ai pris un peu plus de plaisir que dans la série elle-même, ne serait-ce que grâce au très bon monologue sur le pouvoir de Gresco, dictateur en chef de la Terre avec son fiston.

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Et voilà. au lieu de conclure la série Votoms (pour environ 8 ans) sur un épilogue ou une suite, Takahashi décide d'écrire une préquelle au cours de laquelle, au lieu de répondre à toutes les questions, on s'arrange pour rendre le mystère Chirico encore plus épais. L'idée est géniale, mais la façon de faire, qui consiste à grossièrement rendre le héros virtuellement invincible, en a rebuté certains - dont moi, avant de comprendre éventuellement l'idée derrière.

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Ah ha ! ... Pas vu.
Je crois avoir entendu que c'est plus un projet d'un de ses fidèles collaborateur, Norio Shioyama qui est chara-designer et directeur de l'animation sur la plupart de ses séries.

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Où il réalise la dernière histoire, laquelle est - dois-je le dire - la meilleure. Si, si, c'est vrai.

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Des années plus tard, la demande d'une nouvelle série Votoms est suffisante pour que la Sunrise mette en chantier un nouvel opus de Votoms. Takahashi n'est pas pour ce genre de procédé, mais il n'est visiblement pas non plus du genre à se désister puis qu'il revient à la réalisation. Voici donc Shining Heresy, qui se déroulera 30 ans après la série originale, et qui sera une véritable suite.
Toujours est-il que Chirico lui-même y est en retrait, dès maintenant il devient non pas un protagoniste mais un personnage central, un catalyseur de passions si je puis dire, et l'histoire est bien plus centré politique autour d'un organe religieux même si hélas on ne s'éloigne jamais de l'enceinte de l'église pour en savoir un peu plus sur le pouvoir qu'il possède dans le monde. Cette petite série se termine sur un retcon assez soudain et une fin plus ouverte et sombre, typique quand on fait une suite de quelque chose qui n'en appelait pas vraiment.
En tout cas Hiroki Inui, qui avait travaillé pour le Votoms d'origine et pour Layzner, rempile pour la dernière fois et il livre une très chouette bande-son, toujours ça de pris.

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Ah... Pas vu non plus (faut dire qu'elle n'a pas reçu de traduction non plus).

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Gasaraki est peut-être l'une des séries les plus difficiles et froides de Takahash. C'est une série qui aborde plusieurs et multiples sujets, toujours fortement politiques, avec un soupçon de mysticisme par dessus et en plus du théâtre Noh - possible que ça vienne du passif de Takahashi dans le théâtre... En résulte une série très, très dense, qui aborde des tas de trucs, et même un peu bancal à cause de cette densité, mais c'est une série fortement intelligente également, qui n'hésite pas à intégrer des questions économiques et logistiques dans dans son script ce qu'on ne reverra plus nulle part. Et puis les quelques combats de mechas sont peut-être des plus soignés en ce qui concerne le style Real-robot, ça aucun doute.
Au vu de certains développement, elle prend aussi un fort virage nationaliste, la série est suffisamment solide pour s'en défendre convenablement et apporter un minimum de nuance, le principal intérêt c'est aussi sa capacité à défendre son point de vue et elle le fait très bien.

https://web.archive.org/web/20120127235214/http://gasaraki.rightstuf.com/GasarakiStaffInterviews.pdf
https://web.archive.org/web/20200921153808/https://www.rightstufanime.com/post/Behind-the-Scenes-of-Gasaraki

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Adaptation du fameux manga de Tezuka avec peu de budget et seulement 13 épisodes. Bon c'est du Tezuka donc c'est forcément bien. Non pas lu le manga original par contre.

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Flag est peut-être la série la plus, disons, expérimentale de Takahashi, l'une des plus proches de ses personnages et l'une des plus proches de ce que d'aucuns ont dit être son sujet favori : le journalisme. Flag prend la forme d'un pseudo-documentaire en "found-footage", l'intégralité des images sont issus de lentilles de caméras sans exceptions, prises par deux journalistes ainsi que quelques vues de caméras d'hélicos ou de méchas. Le tout implique donc d'envoyer directement un journaliste filmer une petite unité envoyée récupérer un drapeau, devenu symbolique et important pour obtenir des négociations de paix dans un territoire instable.

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Tiens, il fait une série historique. C'est assez difficile de saisir les tenants et aboutissants de celle-ci puisque paraît-il il faut connaître la période un tant soi peu pour se farcir la série. Parfois c'est aussi un peu dur de saisir ce que ça veut dire. Toujours de bonnes idées cependant, à cause de la troupe de théâtre ambulante qui informe la population de crimes... Pas une idée inventé pour la série bien sûr, puisqu'on retrouve le même concept dans le film Inu-Oh, Bien entendu ici c'est moins rock, mais y'a des combats d'épée.

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Après 12 ans, Takahashi revient une nouvelle fois sur Votoms, on l'aura attendu longtemps. Hélas la Sunrise, qui avait annulé en 2001 un de ses projets, Metal Jacket Squadron, le confine cette fois-ci à un petit studio qui fait de la 3D - horreur ! Faut dire que les séries de mechas pour vré maicques, c'est plus la mode depuis les années 2000. Votoms voit donc ses méchas devenus de la 3D moche - parce que faut l'avouer, c'est pas très beau - conséquence, l'extraordinaire séquence de débarquement qui débute la série n'aura une gueule moindre que ce qu'elle aurait mérité, et pourtant ça vaut vraiment le coup d'oeil !
Là encore Chirico est un peu secondaire, membre d'une équipe de salopards qui essayent de survivre à des missions toujours plus dangereuses. En effets, à leur insu ils ont étés choisi comme sujets de test pour déterminer si oui ou non ce sont des "Survivants anormaux", on est dans la continuité de Roots of Ambitions. Vaut énormément pour ses séquences de combat toujours plus variés dont les conditions et les questions logistiques sont très franchement réfléchies.

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C'est l'occasion pour Takahashi de remettre le couvert sur Votoms, cette fois avec Phantom Arc, qui est une suite de Shining Heresy, lui même une suite du Votoms original. On n'en sort pas. Et mieux encore, Takahashi en a écrit une nouvelle suite (eh oui, des gens le lui ont réclamé donc il l'a fait, ici une traduction en anglais : https://timeldred.com/godchildindex/). Phantom Arc est peut-être l'élément le plus faible de la saga, la première moitié met l'accent sur le trio de Vanilla, Goto et Coconoa qui accompagnaient Chirico depuis la série originale et qu'on n'avait plus revu depuis, faisant un pèlerinage nostalgique sur leurs anciennes aventures, l'occasion de revoir et d'épiloguer sur les évènements passées, et la seconde moitié les voient mis de coté, voir complètement passif et éloignés de l'intrigue, puisque Chirico fait son grand retour pour une conclusion qui recrée quasiment la fin de la série originale ! Mais ça c'est toujours comme ça quand on fait une suite de quelque chose qui n'en appelait pas vraiment à une suite de quelque chose qui n'en appelait pas vraiment. Un peu une façon de revenir sur Shining Heresy on dirait, l'ambiance y est d'ailleurs bien plus optimiste, contre-balançant la noirceur de la série précédente.

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Alone Again se déroule avant Phantom Arc, il est adapté d'un Light Novel écrit par Takahashi, et il fait partie d'une série de trois OVA Votoms - les deux autres ne sont pas réalisées par lui et l'un est même un univers alternatif ! Il s'agit de la dernière production animée Votoms en date - et probablement du dernier tout court en terme d'animation. Chouette petit film qui comble un petit trou entre Shining Heresy et Phantom Arc, humble mais très plaisant. Adieu Chirico, on te retrouve à l'écrit.

https://web.archive.org/web/20180622103940/http://red-shoulders.blogspot.com/2010/11/ryousuke-takahashi-interview.html

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Ah ben pas vu celui-là non plus, y'a des carences dans cette liste...

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Un petit truc tout bête, divertissement pour enfant pas vilain à regarder avec une sorte de fausse imitation du style 80. Revival court d'une ancienne série avec un héros à la capacité neuronale limitée (pourquoi ils nous servent des héros aussi passifs et limités maintenant ? C'est ça le standard du jeune japonais auquel le public va s'identifier ? Leurs séries ne font pas un portrait flatteur de leur public !), c'est l'occasion de se farcir des scènes de danse en 3D moche. Gentil petite série décalée et auto-parodique, très oubliable mais plus compétent narrativement que beaucoup de ses contemporains. Pas tellement destiné aux fanas du Takahashi, exceptés les complétionnistes obsessionnels.

Annotation :

Adaptation de manga, fait avec deux trois bouts de ficelles de talents, peu de chances que l’adaptation soit à la hauteur de la source avec aussi peu de moyens (et c'est de la tranche de vie, typique). En espérant que ce soit pas son dernier projet en date, ce serait bête.