L'ineffable Jon Hassell : discographie complète et commentaires

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PARTICIPATION

Comme trompettiste de l'ensemble, composé de 11 musiciens. Il avait alors 31 ans.

In C présente un concept inédit pour l'époque : la partition est uniquement composée de 53 phrases musicales, ou riffs ; les musiciens doivent jouer chacun de ces motifs, et le répéter autant de fois qu'ils le veulent avant de passer au motif suivant. Il n'y a aucune contrainte sur le nombre minimal ou maximal de répétitions. Ainsi, la partition de In C tient sur seulement une page, et les représentations de cette pièce musicale oscillent entre 45 minutes et 1h30.

Le résultat est un tissu musical tournant sur lui-même et évoluant lentement d'une couleur à l'autre, d'une tonalité à l'autre, au gré de la sensibilité des musiciens.

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PARTICIPATION

Comme trompettiste sur la face A du disque, accompagné par Garrett List au trombone, Marian Zazeela à la voix et Monte Young à la voix et électroniques.

Cette composition, "13 I 73 5:35 - 6:14:03 PM NYC" fait partie de "Map of 49's Dream The Two Systems of Eleven Sets of Galactic Intervals Ornamental Lightyears Tracery", lui-même une section d'un travail encore plus long appelé "La Tortue, ses rêves et ses voyages". Dans celui-ci, trois ondes sinusoïdales et les membres du Theatre of Eternal Music jouent ensemble. Selon Young, le manque de contenu harmonique des ondes sinusoïdales rend leur accompagnement avec des instruments réguliers et des joueurs humains extrêmement difficile.

A noter que La Monte Young fut le premier à utiliser des drones électroniques pour pallier le coût exorbitant des musiciens qu'il employait.

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CONTRIBUTION

Le titre de l'album signifie "pièces de la vie quotidienne". Certains thèmes communs de l'album sont la solitude, le souvenir d'êtres chers perdus, la tristesse et la peur de la mort. Ils sont souvent présentés avec une humeur pessimiste et mélancolique sous forme de chansons pop.

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PREMIER ALBUM STUDIO

A l'âge de 40 ans, il enregistre son premier album. Le titre évoque la nature, le printemps et c'est bien l'atmosphère générale de l'album.

L'ensemble de l'album repose sur un lit sonore fait de percussions subtiles, entremêlées tantôt de cris d'oiseaux, tantôt de vagues, la trompette proposant des sonorités et des ambiances différentes pour chaque morceau et nous emmenant progressivement vers un état méditatif, mais éveillé.

Inspiré par le raga indien, on sent très bien l'influence de son maître Pandit Prân Nath sur le morceau Blues Nile tandis que le morceau qui a donné le titre à l'album est une longue déambulation musicale où un drône servant de colonne vertébrale se voit flanquée de deux percussionnistes, un aux congas (Nana Vasconcelos), l'autre aux tablas et derbouka (David Rosenboom), les deux jouant à certains moments alternativement, à d'autres ensemble, se répondant l'un l'autre ou jouant séparément leurs rythmiques, le tout se faisant entortiller par la trompette moirée de Jon Hassell.

L'album se révèle être une parfaite porte d'entrée à son univers subtil et délicat.

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SECOND ALBUM STUDIO

Pour son second album, il fait appel à une pléiade de musiciens qui viendront chacun apporter une touche personnelle à l'ensemble. Miroslav Vitous (bassiste) et Dom Um Romao (percussionniste), tous deux ayant joué au sein du groupe Weather Report, apportent la touche jazzy. C'est donc à un album plus bigarré qu'il faudra s'attendre, par moments plus rythmique, à d'autres plus ambient, des touches vocales, jazzy, tribales, latino, le tout donnant l'impression d'un collage unifié par le son de la trompette, à l'image du morceau éponyme, fait de touches et nappes sonores, s'entremêlant, se superposant, s'entrechoquant délicatement pour former un ensemble hétéroclite, mais malgré tout cohérent.

Et même s'il ne produira plus d'album ayant cette forme musicale, on pourra néanmoins trouver ici quelques indices de ses recherches futures. Par exemple, les rythmes sous forme d'applaudissements de "Sundown Dance", le synthé éthéré, les percussions bouillonnantes et la trompette hystérique de "Tribal Secrets" ou les tambours sombres sur "Adios Return".

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TROISIEME ALBUM STUDIO

En compagnie de Brian Eno, il poursuit et approfondit son goût pour les traitements sonores, n'hésitant pas à transformer le son de sa trompette avec des effets électroniques. Le résultat est somptueux et homogène. On plonge dans un univers en partie aquatique, le ghatam, instrument de percussion rappelant l'élément liquide, où la trompette joue l'élément aérien, tandis que l'élément terrestre est assuré par des congas ou des clappements de mains, le tout enveloppé par des sonorités électroniques soyeuses.

Comme chacun de ses albums, la pochette est une parfaite illustration du contenu musical proposé.

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PARTICIPATION

Jon Hassell entre dans le monde de la pop en jouant sur le morceau «Houses in Motion».

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QUATRIEME ALBUM STUDIO

Second volet de sa collaboration avec Brian Eno, il décide cette fois-çi de baser son travail sur l'influence qu'exerce sur lui la culture du peuple Senoi de Malaisie. En effet ceux-ci attachent beaucoup d'importance au monde du rêve et cela se ressent sur cet album.

Continuant ses recherches sonores, il élargit le spectre de ses expérimentations en faisant exploser le son de sa trompette, en la mettant en boucle ou en la déformant, toujours de manière harmonieuse. Le résultat, surprenant, nous emmène dans des contrées musicales inhabituelles.

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COMPILATION

Compilation de double-vinyle historique réalisée par Peter Gabriel pour coïncider avec le premier festival WOMAD, où Jon Hassell était également l'un des artistes invités. La version de «Ba-Benzélé» ici est un enregistrement exclusif en direct de l’Ontario College of Art datant de 1981.

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PARTICIPATION

Brian Eno plonge plus profondément dans l'abstraction ambiante. Jon Hassell joue sur un morceau, «Shadow», accompagné de grillons synthétiques et d’autres sons nocturnes.

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CINQUIEME ALBUM STUDIO

Continuant dans la lignée des deux albums "Fourth World", il décide ici de se baser sur trois traditions musicales différentes. Mêlant des éléments de la musique polyphonique des pygmées Aka, des motifs des ragas darbari hindous et de la musique pour gamelan javanaise à des percussions sénégalaises, il cherche à créer ainsi, de son propre aveu, une musique classique du futur "couleur café", c'est-à-dire métisse.

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PARTICIPATION

Jon Hassell rejoint sur deux morceaux, ("Weathered Wall" and "Brilliant Trees", pour lesquels il est également co-compositeur) son camarade de classe de Stockhausen, Holger Czukay pour les débuts en solo de David Sylvian.

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COLLABORATION

Les compositions compilées pour cet EP ont été conçues comme des notes de bas de page musicales à certains des thèmes commencés plus tôt sur l'album "Brilliant Trees", et ont été développées comme un effort collectif de groupe.

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PARTICIPATION

En plus de compositions originales, Peter Gabriel reprend ici des éléments de chansons tirées de ses albums précédents : les albums éponymes Peter Gabriel (1980) et Peter Gabriel (1982). A noter que tous les morceaux sont instrumentaux. Jon Hassell est membre de l'ensemble.

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SIXIEME ALBUM STUDIO

Sur cet album, il mise tout sur l'électronique en faisant appel à Jean-Philippe Rykiel pour les claviers, à Michaël Brook pour les guitares et à J.A. Deane pour les percussions , il nous concocte un album très homogène et le plus accessible de sa discographie. A noter que Brian Eno et Daniel Lanois sont derrière les manettes pour produire un son à la sonorité impeccable pour ce qui sera le seul disque de Jon Hassell paru sur le label ECM.

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SEPTIEME ALBUM STUDIO

Malgré qu'il fasse appel aux mêmes musiciens que sur l'album "Power Spot", le résultat en est très différent, plus ambient et abstrait, on voyage dans cet album à travers une forêt luxuriante, emplie de lumières prises dans la brume, rendant le tout impalpable, mystérieux. C'est subtil et convaincant.

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CONTRIBUTION

On retrouve Jon Hassell à la trompette sur le morceau "Big Snake"

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COMMANDE

Le Kronos Quartet enregistre la pièce à cordes de 13 minutes «Pano de Costa» de Jon Hassell, commandée en 1983. L'album comprend également des œuvres de Charles Ives, Ornette Coleman et Béla Bartók.

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COMPILATION

Anthologie ambiante du label belge souvent difficile à trouver Sub Rosa. Jon Hassell (avec J.A. Deane) propose l’exclusivité du morceau «Map of Dusk», enregistrée le jour du solstice d’hiver, en 1985, à NY.

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HUITIEME ALBUM STUDIO

Attaché à son concept de "Fourth World", il décide de mener un projet de métissage jusqu'à son terme, en décidant de collaborer directement avec un groupe de percussionnistes du Burkina Faso, Farafina. Et même si le résultat est par moments sublime, le fait de tisser de manière un peu trop systématique sa trompette autour des rythmes ne fonctionne pas toujours et peut paraître un peu préfabriqué. En tout cas, d'une manière générale, il manque souvent la magie des compositions abstraites de ses autres albums.

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CONTRIBUTION

JH joue de la trompette sur le morceau "Passion"

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CONTRIBUTION

Trompette sur les morceaux "Il sole nella pioggia" et "Le baccanti"
Sons de trompette pré-samplée activés par claviers sur "Visioni"

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CONTRIBUTION

Jon Hassell joue de la trompette sur ‘Standing on the Corner of the Third World’ et ‘Famous Last Words’.

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NEUVIEME ALBUM STUDIO

Avec ce disque, il opère un changement radical de direction. D'habitude, ses compositions reposent sur une atmosphère relativement contemplative, celles-ci sont énergiques et s'imprègnent de l'urgence et de l'angoisse des grandes métropoles. Alors que son disque précédent était basé sur des rythmes acoustiques, ici, il décide d'utiliser des techniques d'échantillonnages et en faisant télescoper sa trompette autour de rythmes métalliques et urbains. Cela déroutera probablement ses plus fervents admirateurs mais devrait intéresser les amateurs de nu jazz, même si certains aspects technologiques sont datés.

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CONTRIBUTION ET REMIXES

"Streetfaxx" et remixes par 808 State

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PARTICIPATION

Des artistes invités proposent des arrangements pour les chanteurs folkloriques corses. Jon Hassell propose trois morceaux ("Anima", "In la piazza" et "Notte" pour lesquels il est co-compositeur) aux côtés d'Hector Zazou, John Cale, Manu Dibango et Ryuichi Sakamoto.

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DIXIEME ALBUM STUDIO

Poussant le bouchon encore un peu plus loin, il décide de remettre en question tous les acquis de ses précédentes productions et de continuer à nous surprendre en approfondissant le sillon des recherches musicales urbaines. Sa trompette s'entortille, virevolte, percute de manière convaincante un magma musical fait e.a. de samples, beats & scratch hip hop, d'une basse funky et d'électro jazz. Malgré son inventivité, ce disque est resté (injustement) confidentiel ... peut-être dû au fait qu'iI nous proposait une version atypique, très personnelle et jouissive de trip hop dansant, un comble pour certains esprits paresseux qui l'avaient trop vite qualifié de pape du new age !

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CONTRIBUTION

Jon Hassell accompagne la chanteuse suédoise à la trompette sans fioritures sur deux morceaux : "Crime" et "I See You Again"

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CONTRIBUTION

Joue de la trompette sur "Flight of the Hermaphrodite" et "Needle Park", co-compositeur

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ONZIEME ALBUM STUDIO

Revenant à ces premiers amours, il se dirige cette fois-çi vers une Italie imaginaire, où les titres des morceaux témoignent de son attachement pour les ambiances bucoliques. Les morceaux font la part belle aux percussions chaudes, comme cela a souvent été le cas par le passé. On retrouve effectivement son comparse des débuts, Nana Vasconcelos, jouant de l'Udu, instrument de percussion en forme de jarre. Il se tourne également vers des structures plus minimalistes et répétitives, créant des ambiances plus atmosphériques. Vers la fin de l'album on peut entendre deux morceaux d'une dizaine de minutes, hypnotisants, et proches par moments, de l'album "Possible Musics" qu'il composa avec Brian Eno. L'album se terminant d'ailleurs sur un long morceau de 22 minutes extrait de cet album.