L'être moral de chacun de nous reste éternellement seul par la vie [2017]
Mes lectures en cette année 2017. / Garanti 100% spoil /
Objectifs : Maupassant [✓], Proust, Dostoïevski, Kafka, Faulkner [✓], Musil, Shakespeare, Borges [✓], Austen, Agatha Christie [✓], Barjavel, Eco, Lovecraft [✓]
Liste de 22 livres
créee il y a plus de 7 ans · modifiée il y a plus de 6 ans
Une vie (1883)
Sortie : 1883 (France). Roman
livre de Guy de Maupassant
WLucie a mis 6/10.
Annotation :
Décembre 2016 - 23 janvier 2017 // 298 pages
Superbement bien écrit mais aussi superbement ennuyant par moment, à l'image de sa vie sans doute.
J'ai été agréablement surprise par la fin.
Je m'attendais à une fin douloureuse, la mort de Jeanne ou la mort de Paul. Même s'il y a bien un personnage qui meurt, on ne la connaît pas donc impossible d'être touché. Le fait qu'elle puisse récupérer sa petite-fille et s'offrir une «seconde vieillesse», je trouve ça bien.
"et elle sentait entre elle et lui comme un voile, un obstacle, s'apercevant pour la première fois que deux personnes ne se pénètrent jamais jusqu'à l'âme, jusqu'au fond des pensées, qu'elles marchent côte à côte, enlacées parfois, mais non mêlées, et que l'être moral de chacun de nous reste éternellement seul par la vie." (81)
(raisonnement du baron sur dieu) (210)
"La vie, voyez-vous, ça n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croit." (298)
Le Livre de sable (1975)
El Libro de Arena
Sortie : 1975 (France). Recueil de nouvelles
livre de Jorge Luis Borges
WLucie a mis 7/10.
Annotation :
24 janvier - 29 janvier // 147 pages
L'épilogue résume tout le recueil ; à se rappeler si jamais je veux relire certaines nouvelles. Recueil lu en majorité à voix haute. Je m'attendais quand même à mieux dans l'ensemble. Ce sont des nouvelles très courtes (jamais plus de 10 pages), donc il est assez difficile à mon sens de découvrir un auteur de cette manière.
Nouvelles préférées : Le miroir et le masque, Utopie d'un homme qui est fatigué, Avelino Arredondo, Le livre de sable
"- Personne ne peut lire deux mille livres. Depuis quatre siècles que je vis je n'ai pas dû en lire plus d'une demi-douzaine. D'ailleurs ce qui importe ce n'est pas de lire mais de relire. L'imprimerie, maintenant abolie, a été l'un des pires fléaux de l'humanité, car elle a tendu à multiplier jusqu'au vertige des textes inutiles." (Utopie...) (105)
"- Que sont devenus les gouvernements ? demandai-je.
- La tradition veut qu'ils soient tombés petit à petit en désuétude. Ils procédaient à des élections, ils déclaraient des guerres, ils établissaient des impôts, ils confisquaient des fortunes, ils ordonnaient des arrestations et prétendaient imposer la censure mais personne au monde ne s'en souciait. La presse cessa de publier leurs discours et leurs photographies. Les hommes politiques durent se mettre à exercer des métiers honnêtes ; certains devinrent de bons comédiens ou de bons guérisseurs." (Utopie...) (109)
Tandis que j'agonise (1930)
As I Lay Dying
Sortie : 1934 (France). Roman
livre de William Faulkner
WLucie a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
30 janvier - 5 février // 246 pages
"le Seigneur a fait les routes pour voyager ; c'est pour ça qu'Ils les a couchées à plat sur la terre. Quand Il veut que les choses soient toujours en mouvement, Il les fait allongées, comme une route ou un cheval ou une charrette, mais quand Il veut que les choses restent tranquille, Il les fait en hauteur, comme un arbre ou un homme. Conséquemment ça n'a jamais été Sa volonté que l'homme habite sur une route parce que, je vous le demande, qu'est-ce qu'est fait d'abord, la route ou la maison ? L'a-t-on jamais vu poser une route près d'une maison ? je vous le demande. Non, jamais de la vie." (Anse) (41)
"La vie coule sous sa peau, sous ma main, elle coule parmi les taches, l'odeur m'en monte dans le nez où mon mal au coeur commence à pleurer, à vomir les sanglots, et en les vomissant je peux alors respirer. Ça fait beaucoup de bruit. Je peux sentir la vie qui remonte le long de mes mains, de mes bras, et alors je peux quitter la stalle." (Vardaman) (59)
"Je me rappelais que mon père avait coutume de dire que le but de la vie c'est de se préparer à rester mort très longtemps. [...]" (l'unique chapitre d'Addie) (163 à 170)
"Des fois, je ne sais pas trop si on a le droit de dire qu'un homme est fou ou non. Des fois, je crois qu'il n'y a personne de complètement fou et personne de complètement sain tant que la majorité n'a pas décidé dans un sens ou dans l'autre. C'est pas tant la façon dont un homme agit que le façon dont la majorité le juge quand il agit ainsi." (Cash) (221)
"Mais je ne suis pas si sûr qu'un homme ait le droit de dire ce qui est fou et ce qui ne l'est pas. C'est comme si, dans chaque homme, il y avait quelqu'un hors des limites de la raison et de la folie qui, témoin des actes raisonnables et insensés, les jugerait avec la même horreur et le même étonnement." (Cash) (226)
"Alors, nous, on est resté assis dans la charrette. Mais la musique ne jouait plus. M'est avis que c'est une bonne chose que nous n'en ayons pas un chez nous. Je passerais mon temps à l'écouter, et pour sûr que ça m'empêcherait de faire mon ouvrage. Je me demande si un brin de musique n'est pas la chose la plus agréable qu'on puisse avoir." (Cash) (243)
De sang-froid (1966)
In Cold Blood
Sortie : 31 août 1966 (France). Roman
livre de Truman Capote
WLucie a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
8 février - 12 février // 506 pages
Un réquisitoire contre la peine de mort.
Un chef d'oeuvre qui nous fait éprouver une sorte de compassion pour des tueurs en série. Je n'avais pas été si captivée par un livre depuis Le Maître des Illusions. De sang-froid se lit très vite, l'écriture bien que fluide n'a cependant rien d'extraordinaire. On se concentre réellement sur les actions et les personnages.
Le début du roman sert à prouver à quel point la famille Clutter était parfaite. Le lecture de leur meurtre est d'autant plus difficile pour le lecteur. On alterne différents points de vue, principalement les proches des Clutter et détectives d'un côté ; et les deux tueurs Dick et Perry de l'autre côté.
Et c'est un de ces enchaînements qui m'a le plus marqué : On est après le meurtre, un proche des Clutter s'émeut et évoque le fait que les tueurs ne doivent sûrement pas avoir l'esprit tranquille après avoir commis un tel acte, ce qui d'une façon le rassure quelque peu. Mais le paragraphe suivant est focalisé sur les tueurs et on apprend qu'ils se marrent tous les deux dans leur voiture, et qu'ils font des plans pour aller au Mexique. Ils en ont rien à foutre. Le contraste entre ces deux paragraphes est d'un cynisme à glacer le sang ( (; ).
J'ai trouvé parfois un peu longues les descriptions de l'enfance de Perry notamment, on répète beaucoup de fois la même chose. La fin dans le couloir de la mort et l'exposé de la procédure est super intéressant pour moi, étant en licence de droit. Je ne m'attendais pas à un roman de ce style là, je suis (très) agréablement surprise.
Les derniers à les avoir vus en vie - Personnes inconnues - Réponse - Le Coin
Les Choses (1965)
Une histoire des années soixante
Sortie : 1965 (France). Roman
livre de Georges Perec
WLucie a mis 7/10.
Annotation :
13 février - 14 février // 159 pages
N'empêche qu'ils se lassent de leur vie et qu'ils rêvent de plus grand, mais la question de leur relation ne se pose même pas. J'ai vu personne en parler dans les critiques que j'ai lu alors je fais peut-être fausse route. Dans leur lassitude, désir de changement etc. on pourrait s'attendre à ce qu'ils se séparent. Mais non ; ensemble ils ferront Paris, Tunisie, Bordeaux. Et si c'était ça le bonheur au final.
Roman avec cocaïne (1934)
Roman s kokainom
Sortie : 1983 (France). Roman
livre de M. Aguéev
WLucie a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
15 février - 22 février // 230 pages
Il a refusé. C'est marqué dès la première page, mais bien sûr on ne comprend pas encore la signification, puis on oublie, puis ça nous revient comme un coup de massue à la dernière page. Bourkevitz a refusé.
J'ai pu lire dans une critique que la cocaïne est le point central du roman. Je pense l'exact opposé. Vadim est un lycéen brillant, il aime les femmes mais il sait pas vraiment comment les aimer, il haït sa mère, il est fauché mais veut toujours faire croire qu'il a de l'argent. Puis il tombe dans la cocaïne. Mais je pense qu'il était de toute façon destiné à ce genre de fin. Ce fût la cocaïne, ça aurait pu être une autre drogue, de l'alcool, ou autre, qui l'aurait conduit à sa fin prématurée.
Il pense beaucoup. À la nature humaine, au bonheur. On lit son journal intime donc forcément les pires pensées y sont inscrites, celles qu'il ne peut révéler à voix haute. Le premier chapitre sur le traitement qu'il inflige à sa mère est horrible à lire.
Ce n'est pas un personnage auquel il est facile de s'attacher. D'ailleurs on n'y pense même pas. On essaye d'adopter un regard extérieur sur ce qui lui arrive. Puis son journal se termine, son ancien camarade de classe a refusé de l'aider, et on se sent désolé pour lui.
"Alors que j'éprouvais du bonheur, il me suffisait de penser que ce bonheur n'était pas là pour longtemps, et il cessait aussitôt d'être. La sensation de bonheur ne s'arrêtait pas du tout parce que les conditions extérieures qui l'avaient engendré avaient changé, mais seulement parce que je prenais conscience du fait que ces conditions extérieures allaient disparaître bientôt et à coup sûr." (29)
Sur la religion face à la guerre (67 etc.)
"Eh bien, à présent, dis ce qu'est la musique, chuchotent mes lèvres. Sous la gorge, toute la joie se rassemble en une boule sautillante, hystérique. La musique - c'est la représentation sonore, simultanée du sentiment de mouvement et du mouvement du sentiment." (174)
"[...] il me vint à l'esprit que ce qui importe à l'homme ce ne sont pas les événements survenus dans sa vie, mais seulement les répercussions de ces événements dans sa conscience." (194)
"Je me demandais : l'âme humaine n'est-elle pas quelque chose comme une balançoire qui, ayant reçu une poussée vers l'humanité, est, de ce fait, prédisposée à s'élancer du côté bestial ?" (204)
Ils étaient dix (1939)
(Dix petits nègres)
And Then There Were None
Sortie : 1940 (France). Roman, Policier
livre de Agatha Christie
WLucie a mis 7/10.
Annotation :
24 février - 28 février // 208 pages
La déception... Je ne suis pas une grande fan de romans policiers et je pensais qu'en m'attaquant à Agatha Christie, la reine du genre, j'allais changer d'avis. Certes ça se lit très vite, on est rapidement plongé dans l'histoire. Mais le style d'écriture, ou plutôt son absence, m'a dérangé. Un dialogue, suivi d'un dialogue, suivi d'un autre dialogue. Rien ou presque sur la psychologie des personnages, leurs pensées ou leurs terreurs. On aurait pu faire tellement mieux. Roman qui manque de profondeur.
Le meurtrier c'est le juge. Est-ce que c'est surprenant ? Non, le droit ça rend complètement fou. Par dégoût de ma filière universitaire j'ai donc soupçonné le juge dès le départ, plutôt comme une sorte de blague. Mais en fait je me suis spoilée la fin. Bien sûr que c'est le juge le coupable.
Une vie
Sortie : juin 2008 (France). Autobiographie & mémoires
livre de Simone Veil
WLucie a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
[Longue pause, merci la fac]
4 juillet - 9 juillet // 283 pages
Les Désarrois de l'éleve Törless (1906)
Die Verwirrungen des Zöglings Törless
Sortie : 1960 (France). Roman
livre de Robert Musil
Annotation :
10 juillet - ?
Pause car peu intéressant.
Ressemble à Demian d'Hermann Hesse, avec cependant un style bien plus pompeux qui rend la lecture insupportable par moment.
L'Ombre du vent (2001)
Le Cimetière des livres oubliés, tome 1
La Sombra del viento
Sortie : 2004 (France). Roman
livre de Carlos Ruiz Zafón
WLucie a mis 7/10.
Annotation :
? juillet - 22 août // 637 pages
Extrêmement dispensable. Un roman de gare assez bien écrit, rien de plus.
Le Monde selon Garp (1978)
The World According to Garp
Sortie : 1 mars 1980 (France). Roman
livre de John Irving
WLucie a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
23 août - 22 septembre // 649 pages
"Ma mère, écrivit plus tard Garp, était une louve solitaire." [8]
"Elle se sentait détachée de sa famille, et trouvait étrange que, dans son enfance, les siens l'aient gratifiée de tant de soins, pour ensuite, à une date fixée et déterminée à l'avance, paraître lui couper le flot de leur affection et se mettre à attendre des choses en retour." [10]
"Dans ce monde à l'esprit pourri, pensait-elle, une femme ne saurait être que l'épouse ou la putain d'un homme - du moins ne tarde-t-elle pas à devenir l'une ou l'autre. Si une femme ne correspond à aucune des deux catégories, tout le monde s'efforce alors de lui faire croire qu'elle n'est pas tout à fait normale. Mais, se disait-elle, moi, je n'ai rien d'anormal." [20]
"- Je me tue, dit Garp, d'un ton affable. Pour qui veut parvenir à la consécration totale, la chose paraît quasi indispensable." [498]
[À propos du Crapaud] "Garp et Duncan éclatèrent tous deux de rire. Mais il n'était ni vert ni marron, se dit Garp. C'était moi. C'était Helen. Il avait la couleur du mauvais temps. Il avait la taille d'une automobile." [507]
"Il n'avait plus que sa mémoire, et cela donnait de la merde. Quant à l'imagination, l'imagination pure, il n'en avait plus." [578]
Chien Blanc (1970)
Sortie : 1970 (France). Roman
livre de Romain Gary / Émile Ajar
WLucie a mis 5/10.
Annotation :
24 septembre - 30 septembre // 220 pages
Ce livre raconte l'histoire : de la ségrégation raciale aux États-Unis, de la mort de MLK, de mai 68, de la guerre du Viêt Nam.
Ce livre ne raconte pas l'histoire : d'un chien dressé pour tuer les noirs.
Déçue donc par le fait d'avoir été trompée sur ce qu'il se passe dans le livre. De plus, c'est trop autobiographique (les stars d'Hollywood etc.) ; ça part trop dans tous les sens (critique de la société de consommation etc.) ; et la fin est trop prévisible.
"- Vous savez, je ne crois pas que vous arriveriez à le rééduquer, lui non plus. C'est une génération comme ça. Elle s'en ira toute seule, gentiment. Les générations, c'est fait pour disparaître. Seulement, je ne suis pas sûr que les Noirs ont le temps ou l'envie d'attendre..." (28)
"L'idée qu'on puisse voir dans un mariage "mixte" une horreur du même ordre que la mort tragique d'un adolescent me met hors de moi. J'essaie de me retenir, mais qui ne dit mot consent, je ne vais tout de même pas rester là, l'air peiné, à opiner du bonnet, simplement parce que ma peau plus ou moins blanche me cache bien ? La provocation est ma forme de légitime défense préférée." (59)
"Il se ment. Il sait que Ballard n'a pas déserté par refus de la guerre et que le Viêt-nam, il s'en fout. Il a déserté pour être avec une fille qu'il aimait, et parce qu'il avait horreur de la contrainte de l'armée, de la discipline, des chefs, des armes à feu, de la violence, de marcher au pas, du salut au drapeau, il a déserté parce qu'il était un jeune de son temps, c'est-à-dire un insoumis, un garçon qui ne pouvait plus accepter de charger sur ses épaules le poids des traditions pourries." (209)
La Route (2006)
The Road
Sortie : 3 janvier 2008 (France). Roman, Science-fiction
livre de Cormac McCarthy
WLucie a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
1er octobre - 2 octobre // 252 pages
Incroyablement bien écrit.
Je suis cependant d'accord avec une critique négative que j'ai pu lire. Il apparaît un peu "facile" le fait de ne pas expliquer l'apocalypse. Que s'est-il passé ? Pourquoi certains ont survécu et pas d'autres ?
"[...] et il s'assit en le tenant contre lui, ébouriffant ses cheveux pour les faire sécher près du feu. Tout cela comme une antique bénédiction. Ainsi soit-il. Évoque les formes. Quand tu n'as rien d'autre construis des cérémonies à partir de rien et anime-les de ton souffle." (71)
"Ils étaient plaqués au sol, dressant l'oreille. En es-tu capable ? Le moment venu ? Le moment venu il ne sera plus temps. Le moment c'est maintenant. Maudis Dieu et meurs. Et si le coup ne part pas ? Pourrais-tu écraser avec une pierre ce crâne chéri ? Y a-t-il en toi une pareille créature dont tu ne sais rien ? Est-ce possible ? Tiens-le dans tes bras. juste comme ça. L'âme est prompte. Presse-le contre toi. Embrasse-le. Vite." (105)
La Couleur tombée du ciel (1954)
The Colour Out of Space
Sortie : 3 septembre 1954. Recueil de nouvelles
livre de H. P. Lovecraft
WLucie a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
11 octobre // 59 pages
Mon premier Lovecraft, j'ai adoré le style d'écriture.
L'Abomination de Dunwich (1997)
The Dunwich Horror
Sortie : 1997 (France). Recueil de nouvelles
livre de H. P. Lovecraft
WLucie a mis 6/10.
Annotation :
11 octobre - 13 octobre // 66 pages
J'ai beaucoup moins accroché par rapport à la nouvelle précédente...
À rebrousse-temps (1967)
Counter-Clock World
Sortie : 1967 (France). Roman, Science-fiction
livre de Philip K. Dick
WLucie a mis 6/10.
Annotation :
14 octobre - 16 octobre // 255 pages
Dick a cette manie de traiter de bonnes idées d'une mauvaise façon...
Embrasser le ciel immense
Sortie : janvier 2009 (France). Essai
livre de Daniel Tammet
WLucie a mis 7/10.
Annotation :
1 novembre - 12 novembre // 308 pages
Seul le chapitre sur les illusions d'optique m'a un peu ennuyé, le reste était intéressant.
Le Chardonneret (2013)
The Goldfinch
Sortie : 9 janvier 2014 (France). Roman
livre de Donna Tartt
WLucie a mis 3/10.
Annotation :
14 novembre - 19 novembre // 1100 pages (abandon p°697)
Note à Donna Tartt : si tu veux écrire un bon livre de plus de 1000 pages, pense à faire démarrer l'intrigue avant que les 3/4 du livre soient passés.
C'est long et inintéressant, j'abandonne. J'ai quand même lu un résumé de la fin (merci Wikipédia), et je regrette pas d'avoir abandonné.
Je suis super déçue parce que Le Maître des Illusions fait partie de mes livres préférés...
Le Lac (1955)
みづうみ (Mizuumi)
Sortie : 1978 (France). Roman
livre de Yasunari Kawabata
WLucie a mis 6/10.
Annotation :
22 novembre - 25 novembre // 126 pages
"Et moi, je suis heureuse de t'avoir connu trop jeune ! Je voudrais t'avoir connu plus jeune encore. A mon école, ou même à l'école primaire, n'importe quand, je sais que je t'aurais aimé..." (69)
"Gimpei errait parmi les lueurs du néon, une de ses paumes tournée vers le ciel comme prête à recueillir une pluie de pierres précieuses. La plus belle, la plus haute montagne du monde n'est pas habillée de vert. Elle se dresse, aride, couverte de rocs et de centres volcaniques. Elle affecte la couleur imposée par le soleil à chaque moment. Elle peut être rose, pourpre. Elle ne fait qu'un avec le nuancement délicat de toutes les teintes dans le ciel, avec le soleil qui se lève comme avec le soleil couchant." (119)
L'histoire d'un pervers qui suit les femmes dans la rue ?
L'histoire d'un prof qui tombe amoureux d'une de ses élèves ?
L'histoire d'une jeune femme qui "s'occupe" d'un vieillard ?
C'est très bien écrit, il y a des passages vraiment magnifiques. Mais j'avoue que j'ai pas tout saisi.
Le Vieil Homme et la Mer (1952)
The Old Man and the Sea
Sortie : 1952 (France). Roman
livre de Ernest Hemingway
WLucie a mis 7/10.
Annotation :
27 novembre // 148 pages
L'histoire d'un vieux qui se fait tracter par un gros poisson.
À la fin le poisson meurt.
Othello (1604)
(traduction Yves Bonnefoy)
Othello, the Moor of Venice
Sortie : 1604 (France). Théâtre
livre de William Shakespeare
WLucie a mis 7/10.
Annotation :
30 décembre 2017 // 96 pages
Œdipe Roi (-430)
(traduction Victor-Henri Debidour)
Oidípous týrannos
Théâtre
livre de Sophocle
WLucie a mis 8/10.
Annotation :
31 décembre // Kindle